Histoire de la magie en France: depuis le commencement de la monarchie jusqu'à nos jours

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Foulon et cie., 1818 - 363 pages
 

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Page 69 - Le hasard voulut que des esprits ou revenants s'avisèrent de s'emparer de ce vieux château. On y entendait des hurlements affreux. On y voyait des spectres traînant des chaînes et entre autres, un monstre vert avec une grande barbe blanche moitié homme et moitié serpent, armé d'une grosse massue et qui semblait toujours prêt à s'élancer la nuit sur les passants.
Page xx - ... le sont, et cette croyance se fortifie par les discours qu'on en tient. Que l'on cesse de les punir et qu'on les traite comme des fous et l'on verra qu'avec le temps ils ne seront plus sorciers, parce que ceux qui ne le sont que par imagination, qui...
Page xix - Comme son imagination est modérément échauffée par les vapeurs du vin, et qu'il croit avoir assisté plusieurs fois à cette assemblée imaginaire, il ne manque pas d'en parler d'une manière forte et vive. Son éloquence naturelle jointe à la disposition où est toute sa famille, pour entendre parler d'un sujet si nouveau et si terrible, doit sans doute produire d'étranges traces dans des imaginations faibles, et il n'est pas naturellement possible...
Page 188 - Nancy, pour faire le sacrifice d'un coq ; que ces religieux ambroisiens encensaient le jardin et faisaient des bénédictions sur terre, et que Galigaï ne mangeait dans ces circonstances que des crêtes de coq et des rognons de bélier, qu'elle avait fait bénir auparavant. « Dacquin, juif nouvellement converti au christianisme, déposa que Concini, en présence de sa femme, lui avait ordonné de dire en hébreu quelques versets des psaumes, et que, pour en voir l'effet, on avait retiré de la...
Page 7 - Childe'ric, elle pria son nouvel époux de passer la première nuit dans une entière continence, de se lever, d'aller à la porte de son palais, et de lui dire ce qu'il y aurait vu. Childéric, regardant cet avis comme quelque chose de...
Page xix - C'est un mari, c'est un père qui parle de ce qu'il a vu, de ce qu'il a fait : on l'aime et on le respecte : pourquoi ne le croirait-on pas?
Page 69 - Ces religieux voyaient, de leurs fenêtres, le palais de Vauvert, bâti par le roi Robert, abandonné par ses successeurs et dont on pouvait faire un monastère commode et agréable par la proximité de Paris. Le hasard voulut que des esprits ou revenants s'avisèrent de s'emparer de ce vieux château.
Page 285 - ... cela est indice. Souvent la honte empêche le sorcier d'avouer; c'est pourquoi il est bon que le juge soit seul, et que le greffier soit caché pour écrire les réponses. — Si le sorcier a devant lui un compagnon du sabbat, il se trouble. On doit le raser afin de mettre à découvert le sort de taciturnité.
Page 285 - Si l'accusé n'avoue pas , il faut le mettre dans une dure prison, et avoir des gens affidés pour tirer la vérité du patient. » II ya des juges qui veulent promettre le pardon , et qui ne laissent pas de passer à l'exécution ; mais cette coutume , autorisée par bon nombre de docteurs , me paraît barbare. » Le juge doit éviter la torture pour le prévenu , puisqu'elle ne fait rien sur le sorcier ; néanmoins il est permis d'en faire usage , même un jour de fête.
Page 308 - Sainte-Ursule de ladite ville ; et là, à genoux, demander pardon à Dieu, au roi et à la justice; et ce fait, être...

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