Morale et éducationF. Alcan, 1905 - 171 pages |
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2e éd 2º éd actes Alcan âmes avons beau beauté besoin c'est-à-dire choses Compagnons du devoir conception conscience conséquent Coulommiers criterium critiques croyances Darlu désintéressement devoir devons dévouement dilettantisme doctrine doit édit éduc effet égoïste énergie enfants enfin enseigne esprits Est-ce esthétique féconde force foule Guyau Hartmann Herbert Spencer hommes humaine idéal idée impératif catégorique inspire intel intellectuel intense intérêts Izoulet jamais jeunesse Jules Lemaître justice Kant l'amour du risque l'art l'éducation l'homme l'humanité l'idéal l'individualisme Leconte de Lisle Léon Bourgeois liberté morale logique lois lopper lutte maîtres ment métaphysique morale sans obligation N'est-ce Nietzsche nous-mêmes œuvres Payot pensée penseurs pessimisme philosophe contemporain physique Pierre Leroux pratique préjugés principes Psychologie qu'un raison règle Renan respect responsabilité Revue s'il sacrifice saurait Schopenhauer science seule semblables sens sentiment serait simple sion société solidarité sommes songer surtout système tendance théorie THOMAS tion Tolstoï vérité vivre volonté vrai
Fréquemment cités
Page 67 - Je suis l'impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs; Mes marches d'émeraude et mes parvis d'albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
Page 67 - Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. 'Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 67 - Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs. Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations.
Page 58 - Vivez en mettant hors de vous-mêmes le but supérieur de votre vie. L'homme doit développer en soi toutes les forces de son corps, de son intelligence et de sa volonté, vivre de l'activité la plus intense et, suivant la loi de tous les êtres, s'efforcer d'accroître la quantité de vie qui lui a été léguée. Mais ce surplus d'énergie, c'est pour les moins favorisés que nous l'acquérons, c'est pour eux que nous devons le dépenser, et c'est cette partie de nous-mêmes que nous avons ainsi...
Page 29 - L'égoïsme pur, avons-nous dit, au lieu d'être une réelle affirmation de soi, est une mutilation de soi. Ainsi, en notre activité, en notre intelligence, en notre sensibilité, il ya une pression qui s'exerce dans le sens altruiste, il ya une force d'expansion aussi puissante que celle qui agit dans les astres : et c'est cette force d'expansion devenue consciente de son pouvoir qui se donne à ellemême le nom de devoir.
Page 26 - Vie, c'est fécondité, et réciproquement la fécondité, c'est la vie à pleins bords, c'est la véritable existence. Il ya une certaine générosité inséparable de l'existence, et sans laquelle on meurt, on se dessèche intérieurement.
Page 26 - On a toujours représenté la Charité sous les traits d'une mère qui tend à des enfants son sein gonflé de lait ; c'est qu'en effet la charité ne fait qu'un avec la fécondité débordante : elle est comme une maternité trop large pour s'arrêter à la famille. Le sein de la mère a besoin de bouches avides qui l'épuisent ; le cœur de l'être vraiment humain a aussi besoin de se faire doux et secourable pour tous : il y a chez le bienfaiteur même un appel intérieur vers ceux qui souffrent.
Page 144 - Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Cette parole est non seulement le fondement de la puissance sociale , mais encore le fondement de la puissance morale. Les peuples qui se dérobent, par toutes sortes de...
Page 14 - Une même came doit nous faire éprouver pour un être que nous croyons libre plus d'amour ou plus de haine que pour un être nécessité. DÉMONSTR. Un être que nous croyons libre doit être perçu par soi et indépendamment de toute autre chose (en vertu de la Déf.
Page 139 - La société oublie encore que, toute respectable et nécessaire qu'elle est, l'homme ne fut pas créé exclusivement pour elle; qu'elle est aussi bien le moyen de l'individu que l'individu est son moyen ; que la Providence, peut-être, a moins commis l'homme à la garde et au perfectionnement de la société que la société à la garde et au perfectionnement de l'homme ; que l'humanité n'est réelle et vivante que dans l'individu; que lui seul aime, croit, espère, obéit; qu'il est donc le véritable...