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3o A M. Potier de Courcy, pour son Nobiliaire et armorial de Bretagne. 3 vol. in-4°, 1862.

4o A M. Macé, pour son Mémoire sur la géographie du Dauphiné et de la Savoie avant et pendant la domination romaine. In-8°, 1863.

5o A M. Morin, pour sa Dissertation sur la légende Virgini parituræ. In-8°, 1863.

6o A M. Tuetey, pour ses Recherches sur les chartes communales de la Franche-Comté et en particulier sur celle de Montbéliard.

Prix de numismatique. Le prix de numismatique (fondation de M. Allier de Hauteroche) est décerné à M. Maximin Deloche, pour son ouvrage intitulé: Description des monnaies mérovingiennes du Limousin. 1 vol. in-8°, 1863.

Prix fondés par le baron Gobert pour le travail le plus savant et le plus profond sur l'histoire de la France et les études qui s'y rattachent. L'Académie décerne le premier de ces prix à M. d'Arbois de Jubainville, pour son Histoire des ducs et des comtes de Champagne. 5 vol. in-8°, 1859-1863.

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Le second prix à M. Vallet (de Viriville), pour l'Histoire de Charles VII, roi de France, et de son époque. 2 vol. in-8°, 1862

1863.

Prix fondé par M. Bordin (ancien notaire). L'Académie avait proposé en 1862, pour sujet du prix qu'elle devait décerner en 1864, la question suivante :

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Rechercher l'âge et les origines des ouvrages et des fragments qui nous sont parvenus sous le nom d'Hermès Trismégiste. Donner une nouvelle traduction, latine ou française, de ces textes, en les éclairant par les documents grecs, tels que les livres attribués à Plutarque sur Isis et Osiris, à Iamblique sur les mystères des Égyptiens, par les fragments de doctrines égyptiennes épars dans divers auteurs; enfin par les résultats que l'on peut considérer comme acquis à la science dans l'étude des monnaies hiéroglyphiques.»

Trois mémoires ont été déposés au secrétariat de l'Institut. L'Académie partage également le prix, de la valeur de 3000 francs, entre M. Louis Ménard, docteur ès lettres, auteur du mémoire inscrit sous le no 3.

Et M. Félix Robiou, docteur ès lettres, professeur d'histoire au lycée de Napoléonville, auteur du mémoire no 1.

L'Académie avait prorogé jusqu'à 1864 le terme de concours sur la question suivante :

« Faire connaître, d'après les textes publiés ou inédits, lesquels de nos anciens poëmes, comme Roland, Tristan, le Vieux Chevalier, Flore et Blanchefleur, Pierre de Provencé et quelques autres, ont été imités en grec depuis le douzième siècle, et rechercher l'origine, les diverses formes, les qualités ou les défauts de ces imitations. »

Elle a décerné le prix, de la valeur de 3000 francs, à l'auteur du seul mémoire envoyé au concours, M. Gidel, agrégé, docteur ès lettres, professeur au lycée Bonaparte.

L'Académie des inscriptions et belles-lettres propose pour les concours de 1865 et 1866 les sujets suivants :

L'Académie rappelle d'abord qu'elle a mis au concours, pour l'année 1865, la question suivante :

Déterminer la date et la valeur des différents textes de la chronique de Froissart. Distinguer ce qui appartient en propre à cet historien; indiquer les emprunts qu'il a faits à ses devanciers et les interpolations ou les remaniements que son œuvre a pu subir. »

Elle proroge de nouveau, jusqu'à 1866, le terme du concours sur la question suivante :

Rechercher les plus anciennes formes de l'alphabet phénicien; en suivre les propagations chez les divers peuples de l'ancien monde; caractériser les modifications que ces peuples y introduisirent afin de l'approprier à leurs langues, à leur organe vocal, et peut-être aussi quelquefois en le combinant avec des éléments empruntés à d'autres systèmes graphiques.»Voyez ci-dessous : Prix ordinaire.

Elle proroge également, jusqu'à 1866, le terme du concours sur la question proposée pour 1864 et modifiée par la rédaction suivante :

Etudier les formes du culte public et national chez les Romains; en décrire les principales cérémonies, et en faire ressortir le véritable caractère par la comparaison des textes et des monuments figurés. »

L'Académie propose pour sujet du prix annuel à décerner en 1866 la question nouvelle qui suit :

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Explication théorique et catalogue descriptif des stèles anti

ques représentant la scène connue sous le nom de Repas funèbre. »

Chacun de ces prix sera de la valeur de 2000 francs.

Antiquités de la France. Trois médailles de la valeur de 500 francs chacune seront décernées aux meilleurs ouvrages manuscrits ou publiés dans le cours des années 1863 et 1864 sur les Antiquités de la France, qui auront été déposés au secrétariat de l'Institut avant le 1er janvier 1865. Les ouvrages de numismatique ne sont pas admis à ce concours.

-

Les ouvrages envoyés au concours seront jugés par une commission composée de cinq membres trois de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, un de celle des sciences, un de celle des beaux-arts.

Le jugement sera proclamé dans la séance publique annuelle de l'Académie des inscriptions et belles-lettres de l'an 1866.

A défaut d'ouvrages ayant rempli toutes les conditions du programme, il pourra être accordé un accessit de la valeur des intérêts de la somme de 2000 francs pendant les trois années. Le concours sera ensuite prorogé, s'il y a lieu, par périodes triennales.

Tous les savants français et étrangers, excepté les membres regnicoles de l'Institut, sont admis au concours.

Prix ordinaire. L'Académie avait proposé en 1862, pour sujet du prix annuel ordinaire à décerner en 1864, la question suivante :

<< Faire une étude comparée de la liturgie grecque et de la liturgie romaine dans l'antiquité païenne, en prenant pour exemple une cérémonie importante et officielle de l'un et de l'autre culte, dont on présentera un tableau aussi complet qu'il est possible, à l'aide des textes et des monuments figurés de tout genre. »

Aucun mémoire n'a été adressé pour ce concours, dont le terme est prorogé jusqu'à 1866, avec une rédaction nouvelle de la question.

L'Académie avait prorogé, jusqu'à 1864, le terme du concours sur la question suivante :

Rechercher les plus anciennes formes de l'alphabet phénicien; en suivre la propagation chez les divers peuples de l'ancien monde; caractériser les modifications que ces peuples y introduisirent afin de l'approprier à leurs langues, à leur organe

vocal, et peut-être aussi quelquefois en le combinant avec des éléments empruntés à d'autres systèmes graphiques. »

Il a été déposé trois mémoires au secrétariat pour ce concours. Aucun d'eux ne peut être couronné, mais ils laissent l'espoir que le prix pourra être décerné avec honneur. En conséquence, et vu l'importance de cette question, l'Académie a décidé que ce concours resterait ouvert jusqu'en 1866. Elle recommande vivement aux concurrents l'étude des nombreux monuments épigraphiques découverts en ces derniers temps. Elle les engage aussi à ne pas se contenter d'employer dans leur texte les formes courantes de lettres consacrées par la typographie, mais à peindre avec exactitude les caractères que présentent les monuments et sur lesquels ils ont à raisonner.

Prix de numismatique. Le prix annuel de numismatique, fondé par M. Allier de Hauteroche, sera décerné en 1865 au meilleur ouvrage de numismatique qui aura été publié depuis le mois de janvier 1864. Ce concours est ouvert à tous les ouvrages de numismatique anciens et modernes.

Prix fondés par le baron Gobert. Pour l'année 1865, l'Académie s'occupera, à dater du 1er janvier, de l'examen des ouvrages qui auront paru depuis le 1er janvier 1864, et qui pourront concourir aux prix annuels fondés par M. Gobert.

Tous les volumes d'un ouvrage en cours de publication, qui n'ont point encore été présentés aux prix Gobert, seront admis à concourir si le dernier volume remplit toutes les conditions exigées par le programme du concours.

Les ouvrages, soit imprimés, soit manuscrits, destinés à ce concours, devront être déposés francs de port au secrétariat de l'Institut avant le 1er janvier 1866, terme de rigueur.

Ils seront écrits en français ou en latin.

Prix fondés par M. Bordin. - L'Académie rappelle qu'elle a proposé, pour sujet d'un prix à décerner en 1865, la question suivante :

• Réunir toutes les données géographiques, topographiques ou historiques sur la Palestine, disséminées dans les deux Talmuds, dans les deux Midraschim et dans les autres livres de la tradition juive (Megillath-taanith, Séder, Otâm, Siphra, Siphri, etc.). Présenter ces données dans un ensemble systématique, en les soumettant à une critique approfondie et en les compa

rant à celles que renferment les écrits de Josèphe, d'Eusèbe, de saint Jérôme et d'autres auteurs ecclésiastiques ou profanes. > L'Académie propose, pour sujet du même concours en 1866, la question ainsi conçue :

Faire l'analyse critique et philologique des inscriptions himyarites connues jusqu'à ce jour. »

Chacun de ces prix est de la valeur de 3000 fr.

Prix de M. Louis Fould. Le prix de la fondation de M. Louis Fould, pour l'Histoire des arts du dessin jusqu'au siècle de Périclès, sera décerné, s'il y a lieu, en 1866.

Il a mis à la disposition de l'Académie des inscriptions et belles-lettres une somme de 20 000 fr., pour être donnée en prix à l'auteur ou aux auteurs de la meilleure histoire des arts du dessin, leur origine, leurs progrès, leur transmission chez les différents peuples de l'antiquité jusqu'au siècle de Périclès.

Par les arts du dessin, il faut entendre la sculpture, la peinture, la gravure, l'architecture, ainsi que les arts industriels dans leurs rapports avec les premiers.

Les concurrents, tout en s'appuyant sans cesse sur les textes, devront apporter le plus grand soin à l'examen des œuvres d'art de toute nature que les peuples de l'ancien monde nous ont laissées, et s'efforcer d'en préciser les caractères et les détails, soit à l'aide de dessins, de calques ou de photographies, soit par une description fidèle qui témoigne d'une étude approfondie du style particulier à chaque nation et à chaque époque.

Grand prix quinquennal des beaux-arts. — L'importance du prix suivant, quoique directement étranger à la littérature, mérite qu'on lui donne une mention.

Sur la proposition du ministre de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts, il est créé, sous le nom de Grand Prix de l'Empereur, et sur les fonds de la liste civile impériale, un prix de 100 000 fr., qui sera décerné tous les cinq ans, à l'auteur d'une grande œuvre de peinture, de sculpture ou d'architecture qui aura été reconnue digne de cette récompense.

Le grand prix de l'Empereur sera décerné sur la proposition d'une commission présidée par le ministre de la Mai

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