Essai sur l'origine du culte religieux, et sur la nécessité d'un culte extérieur et public dans les Sociétés politiqueschez Moutardier, 1797 - 152 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 20
Page 13
vernemens tremblent sur les suites de la dépravation générale qui les force de laisser flotter dans leurs mains in- certaines les rênes de l'état . Les philosophes modernes , les esprits forts , nos législateurs eux - mêmes me ...
vernemens tremblent sur les suites de la dépravation générale qui les force de laisser flotter dans leurs mains in- certaines les rênes de l'état . Les philosophes modernes , les esprits forts , nos législateurs eux - mêmes me ...
Page 35
... force des agens connus . Outre » les maux ordinaires ils éprouvèrent des cala- " mités particulières ou générales , comme de » grandes inondations ou d'autres catastrophes qui » ont dû répandre la terreur dans leurs esprits . » Ce fut ...
... force des agens connus . Outre » les maux ordinaires ils éprouvèrent des cala- " mités particulières ou générales , comme de » grandes inondations ou d'autres catastrophes qui » ont dû répandre la terreur dans leurs esprits . » Ce fut ...
Page 36
... force dont il n'imagine pas que les agens connus puissent être capables . Mais on auroit dû faire attention à la grande différence qu'il y a en- tre ces deux cas . La superstition du vulgaire est la crainte mal réglée de la divinité ...
... force dont il n'imagine pas que les agens connus puissent être capables . Mais on auroit dû faire attention à la grande différence qu'il y a en- tre ces deux cas . La superstition du vulgaire est la crainte mal réglée de la divinité ...
Page 41
... force des lois de res- pecter le culte public , et ce consentement des nations qui croyoient trouver l'expression de la nature , dans les hommages que tous les peuples rendoient à l'Être - Suprême , c'étoit d'ôter à ce con- sentement la ...
... force des lois de res- pecter le culte public , et ce consentement des nations qui croyoient trouver l'expression de la nature , dans les hommages que tous les peuples rendoient à l'Être - Suprême , c'étoit d'ôter à ce con- sentement la ...
Page 49
... force , des plaisirs , n'est pas ordinairement celui des lumières , de la prudence et de la vertu . Le corps est déja sur le déclin , que l'aine n'a fait encore que les pre- miers pas vers la perfection . En second lieu , cette ...
... force , des plaisirs , n'est pas ordinairement celui des lumières , de la prudence et de la vertu . Le corps est déja sur le déclin , que l'aine n'a fait encore que les pre- miers pas vers la perfection . En second lieu , cette ...
Autres éditions - Tout afficher
Essai sur l'origine du culte religieux, et sur la nécessité d'un culte ... Affichage du livre entier - 1797 |
Expressions et termes fréquents
actions agens argumens asyle bâse besoin bienfaits bonheur bonté causes et d'effets choses citoyen cœur connoissance connoître conventions corps crainte crimes culte extérieur culte public culte religieux De-là destination devoirs de l'homme Dieu divinité dogme empires esprits étoient étoit extérieur et public facultés félicité foible foiblesse galité genre humain gouvernemens gouvernement hommes idées noires idées religieuses intelli intelligence intérêt justice l'ame l'amour l'esprit humain l'état l'être l'Etre-Suprême l'existence l'idée l'intérêt personnel l'univers législateur liberté lien sacré loi naturelle lois civiles long-tems lopper magistrat maux MEURTHE mœurs monde morale mouvemens nations nature nécessaire nécessité d'un Culte pable par-tout passions pense peuple philosophes plaisirs PLUTARQUE politique Polybe principes publique puissance puisse qu'un raison récompense reconnoissance règle reli religion respect sages sagesse sauroit semblables sensations sentimens religieux sentiment intérieur seroit seul société solemnelles sophiste sublimes substance superstition suprême sur-tout systême tems tence terre tion vérité vertu vertueux vice Wasington yeux
Fréquemment cités
Page 142 - Par les principes, la philosophie ne peut faire aucun bien que la religion ne le fasse encore mieux, et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire.
Page 27 - Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil; les oiseaux le chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité; l'homme seul a dit : II n'ya point de Dieu.
Page 141 - Dire que la religion n'est pas un motif réprimant, parce qu'elle ne réprime pas toujours, c'est dire que les lois civiles ne sont pas un motif réprimant non plus.
Page 55 - Voilà où se réduit la philosophie sublime des impies; voilà cette force, cette raison, cette sagesse qu'ils nous vantent éternellement. Convenez de leurs maximes , et l'univers entier retombe dans un affreux chaos ; et tout est confondu sur la terre; et toutes les idées du vice et de la vertu sont renversées ; et les lois les plus inviolables de la société s'évanouissent ; et la discipline des mœurs périt ; et le gouvernement des...
Page 105 - Eh ! ne vous étonnez pas de l'intérêt singulier qu'attachent aux idées religieuses tous ces hommes habitués à s'en nourrir ! Ce sont elles qui leur assurent des jouissances indépendantes du pouvoir des hommes et des coups du sort ; ce sont elles qui tempèrent à leurs yeux cette inégalité des conditions nécessaire à l'existence des sociétés humaines.
Page 25 - J'ai donc refermé tous les livres. Il en est un seul ouvert à tous les yeux, c'est celui de la nature. C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son divin auteur. Nul n'est excusable de n'y pas lire, parce qu'il parle à tous les hommes une langue intelligible à tous les esprits.
Page 106 - ... dont vous fûtes environnés? Partout vos concitoyens réclament le libre exercice de tous les cultes; partout ces hommes simples et bons qui couvrent nos campagnes et les fécondent par leurs utiles travaux tendent leurs mains suppliantes vers les pères du peuple en leur demandant qu'il leur soit enfin permis de suivre en paix la religion de leur cœur...
Page 55 - ... s'évanouissent ; et la discipline des mœurs périt ; et le gouvernement des États et des Empires n'a plus de règle ; et toute l'harmonie...
Page 106 - Presque tous les peuples policés habitent dans des maisons. De là est venue naturellement l'idée de bâtir à Dieu une maison où ils puissent l'adorer, et l'aller chercher dans leurs craintes ou leurs espérances. En effet , rien n'est plus consolant pour les hommes qu'un lieu où ils trouvent la Divinité plus présente , et où tous ensemble ils font parler leur foiblesse et leur misère.