Essai sur l'origine du culte religieux, et sur la nécessité d'un culte extérieur et public dans les Sociétés politiqueschez Moutardier, 1797 - 152 pages |
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... qu'ont laissé autour de lui tant de gens à talens , tant d'hommes vertueux qui ont été enlevés par l'anarchie et la tyrannie . C'est alors qu'il éprouve cette douleur profonde dont Tacite étoit pénétré au souvenir des fureurs de ...
... qu'ont laissé autour de lui tant de gens à talens , tant d'hommes vertueux qui ont été enlevés par l'anarchie et la tyrannie . C'est alors qu'il éprouve cette douleur profonde dont Tacite étoit pénétré au souvenir des fureurs de ...
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pas en un jour que peuvent s'opérer ces régénérations , dont on ne parla jamais autant , qu'alors même que la corruption devenant plus profonde , devenoit peut- être incurable . Pour les peuples , comme pour les individus , en politique ...
pas en un jour que peuvent s'opérer ces régénérations , dont on ne parla jamais autant , qu'alors même que la corruption devenant plus profonde , devenoit peut- être incurable . Pour les peuples , comme pour les individus , en politique ...
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... qu'un édifice chancelant et prêt à s'écrouler ; on verroit bientôt s'ébranler tous les piliers flottans de l'architecture sociale . Ce n'est que par l'exercice des vertus domestiques , qu'un peuple se prépare à l'exercice des ver- tus ...
... qu'un édifice chancelant et prêt à s'écrouler ; on verroit bientôt s'ébranler tous les piliers flottans de l'architecture sociale . Ce n'est que par l'exercice des vertus domestiques , qu'un peuple se prépare à l'exercice des ver- tus ...
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... un baume sa- lutaire sur les blessures de la patrie , si je pouvois persuader à ceux qui com- mandent comme à ceux qui obéissent , " que jamais état ni gouvernement ne fut bien constitué qu'il n'ait appuyé une partie de sa bâse sur les ...
... un baume sa- lutaire sur les blessures de la patrie , si je pouvois persuader à ceux qui com- mandent comme à ceux qui obéissent , " que jamais état ni gouvernement ne fut bien constitué qu'il n'ait appuyé une partie de sa bâse sur les ...
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1 et du citoyen , qu'ils la plaçoient sous les auspices de l'Etre - Suprême . à C'est en cherchant à instruire les hommes , qu'on peut se flatter de pra- tiquer cette vertu générale qui com- prend l'amour de tous ; mais en travail- lant ...
1 et du citoyen , qu'ils la plaçoient sous les auspices de l'Etre - Suprême . à C'est en cherchant à instruire les hommes , qu'on peut se flatter de pra- tiquer cette vertu générale qui com- prend l'amour de tous ; mais en travail- lant ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 142 - Par les principes, la philosophie ne peut faire aucun bien que la religion ne le fasse encore mieux, et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire.
Page 27 - Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphant le salue au lever du soleil; les oiseaux le chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité; l'homme seul a dit : II n'ya point de Dieu.
Page 141 - Dire que la religion n'est pas un motif réprimant, parce qu'elle ne réprime pas toujours, c'est dire que les lois civiles ne sont pas un motif réprimant non plus.
Page 55 - Voilà où se réduit la philosophie sublime des impies; voilà cette force, cette raison, cette sagesse qu'ils nous vantent éternellement. Convenez de leurs maximes , et l'univers entier retombe dans un affreux chaos ; et tout est confondu sur la terre; et toutes les idées du vice et de la vertu sont renversées ; et les lois les plus inviolables de la société s'évanouissent ; et la discipline des mœurs périt ; et le gouvernement des...
Page 105 - Eh ! ne vous étonnez pas de l'intérêt singulier qu'attachent aux idées religieuses tous ces hommes habitués à s'en nourrir ! Ce sont elles qui leur assurent des jouissances indépendantes du pouvoir des hommes et des coups du sort ; ce sont elles qui tempèrent à leurs yeux cette inégalité des conditions nécessaire à l'existence des sociétés humaines.
Page 25 - J'ai donc refermé tous les livres. Il en est un seul ouvert à tous les yeux, c'est celui de la nature. C'est dans ce grand et sublime livre que j'apprends à servir et adorer son divin auteur. Nul n'est excusable de n'y pas lire, parce qu'il parle à tous les hommes une langue intelligible à tous les esprits.
Page 106 - ... dont vous fûtes environnés? Partout vos concitoyens réclament le libre exercice de tous les cultes; partout ces hommes simples et bons qui couvrent nos campagnes et les fécondent par leurs utiles travaux tendent leurs mains suppliantes vers les pères du peuple en leur demandant qu'il leur soit enfin permis de suivre en paix la religion de leur cœur...
Page 55 - ... s'évanouissent ; et la discipline des mœurs périt ; et le gouvernement des États et des Empires n'a plus de règle ; et toute l'harmonie...
Page 106 - Presque tous les peuples policés habitent dans des maisons. De là est venue naturellement l'idée de bâtir à Dieu une maison où ils puissent l'adorer, et l'aller chercher dans leurs craintes ou leurs espérances. En effet , rien n'est plus consolant pour les hommes qu'un lieu où ils trouvent la Divinité plus présente , et où tous ensemble ils font parler leur foiblesse et leur misère.