PAAS, voyez PAS ( Crif

pin de ).

PAATS, voyez PAETS. PAAW, (Pierre) né à Amfterdam en 1564, exerça la médecine avec fuccès. Sa réputation le fit nommer à une chaire de médecine à Leyde en 1589, & après s'être diftingué dans l'exercice de fon art, il mourut en 1617, Ses ouvrages rou lent fur l'anatomie & la botanique. Les Traités qu'il a donnés, plus exacts que ce qui avoit paru jufqu'alors, ont été éclipfés par ceux qui font venus après. On les eftime pour tant encore. Les principaux font: 1. Un Commentaire fur Vefal, en latin, Leyde, 1616, in-4°. II. Un Traite de la Pefte, en latin, Leyde, 1636, in-12. III. Hortus Lugduno-Batavus, 1629, in-8°. IV. Anatomica Obfervationes, Coppenhague, 1657, in-8°.

PACEUS, voyer PACZ & PASSEUS. Tome VII,

PACATIEN, (Titus-Julius Marinus Pacatianus) fa: fouleva dans le midi des Gaules, fur la fin du regne de l'empe reur Philippe; mais il fut défait & mis à mort l'an 249, par les troupes qui avoient élevé Dece à l'empire. Cet ufurpateur n'eft connu que par les médailles latines qu'on trouve de lui.

PACATUS, voy. LATINUS. PACAUD, (Pierre) prêtre de l'Oratoire, né en Bretagne, mort en 1760, s'acquit de la réputation en prêchant. On a de lui des Difcours de Piété, en 3 vol. in-12, 1745 ; ils foutfrirent d'abord quelques contradictions. Le gouvernement n'en permit le débit, qu'après y avoir fait mettre trente-cinq cartons.

lutions qui agiterent le regne de ce prince foible & vicieux. Voyer fon article. PACHOME voy. PACÔME. PACHORUS, voyez PACO.

RUS,

PACHYMERE, (George) naquit à Nicée en 1241, & fe diftingua de bonne heure par fes talens. Michel Paléologue l'emmena avec lui à Conftantinople, lorfqu'il reprit cette ville fur les François. Il parvint aux premieres dignités de l'Eglife & de l'état, & mourut vers 1310. Nous avons de lui une Hiftoire d'Orient, qui commence à l'an 1258 & finit à l'an 1308. Cet ouvrage eft eftimable. L'hiftorien a été nonfeulement témoin des affaires dont il parle, mais il y a eu très-grande part. Son ftyle eft à la vérité obfcur, pefant & chargé de digreffions; mais il eft plus fincere que les autres hiftoriens Grecs. Son ouvrage eft une fuite de l'Hiftoire d'Orient par Acropolite. Le P. Pouffines, Jéfuite, le donna au public en 1666 & 1669 à Rome, in-fol., avec une Traduction latine & de favantes notes. Le préfident Coufin l'a auffi traduit en françois. Quelques-uns le font auteur d'une Paraphrafe des ouvrages fauffement attribués à S. Denys l'Areopagite. Le P. Cordier l'a inférée avec les Scholies de S. Maxime, dans l'Edition qu'il a donnée de S. Denys. On trouve dans le recueil d'Allatius, Rome, 1651 & 1659, 2 vol. in-4°, un Traité fur la Proceffion du St-Efprit de Pachymere, qui, quoique fchif matique, dit que le St-Efprit procede du Pere & du Fils.

PACIEN, (S.) évêque de Barcelone, floriffoit fous le regne de Valens. Il mourut vers l'an 390, fous celui de Théodofe, après avoir gouverné faintement fon troupeau, & s'être diftingué par fes vertus, fan favoir & fon éloquence.

nous refte de lui: I. Trois Lettres au donatifte Sympronien, dans la 1re defquelles on trouve ces paroles fi connues: CHRÉTIEN eft mon nom, & CATHOLIQUE mon furnom. II. Une Exhortation à la Pinitence. III. Un Difcours fur le Baptême. Son latin eft pur & élégant, fes raisonnemens juftes, fes penfées nobles. L'auteur fait à la fois infpirer la vertu & détourner du vice. Ses Ouvrages ont été mis au jour par Jean du Tillet, à Paris, en 1538, in-4°. On les trouve auff dans la Bibliotheque des Peres & dans le fecond tome des Conciles d'Efpagne par le cardinal d'Aguirre, Rome, 1694. S. Pacien avant de s'attacher au fervice de l'Eglife, avoit été marié & avoit eu un fils nommé Dexter (voyez ce mot).

PACIFICUS MAXIMUS, né à Afcoli, d'une famille noble, l'an 1400, vécut un fiecle. Ses Poéfies latines ont été imprimées fous le titre d'Hecatelegium, five Elegia &c, Florence, 1489, in-4° édition très-rare, réimprimée à Bologne, 1523, in-8°; & avec fes autres ouvrages Parme, 1691, in-4°. On a retranché les vers licentieux dans cette derniere édition. La maladie vénérienne eft fi bien décrite dans fes poéfies, qu'on ne peut révoquer en doute que