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ANNATES. Leur origine. IX, 295, note. - Le concile de Båle les défend; ce qui s'ensuit. 294.

ANNE, mère de Samuel. Son cantique. 1, 19.-Expliqué. 163

et suiv.

ANNE la prophétesse; digne témoin de J-C. Pourquoi. III,

133.

ANNE D'AUTRICHE, reine de France, mère de Louis XIV. Son éloge. IV, 68, 718, 719; V, 226.—Sa préparation à la mort. 302. Voy. DISCOURS.

ANNEES. Elles se poussent successivement comme des flots. V, 281, 356.

ANNIBAL passe en Espagne avec son père. X, 157, — Il remplace Asdrubal. 158.-Il met Rome à deux doigts de sa perte. Ibid. Il ne peut soutenir Carthage, attaquée par Scipion.301. "-Il échappe aux Romains par le poison. 159.

I

organes ne prouve rien. 101. Ce que c'est que l'instinct | quoi les saints Pères ont use de tant de réserve dans l'interqu'on attribue aux animaux : est-ce un sentiment ou un mou- prétation de l'Apocalypse. 400, 401.- La tradition ne peut vement purement mécanique ? 102, 103.—Inconvénients de la aider dans cette interprétation. 402.- Abus que les protestants première opinion. 105.-Comment on en sort. Ibid.-Com- font de ce livre, 405. Doctrine de ce livre sur le ministère ment la seconde opinion se tire d'affaire. 104. Voy. CORPS, des anges. 404, 405. Sur la puissance des saints. 405. — Des HOMME. martyrs. 406.- Sur l'efficace de leur prière. Ibid.-Sur la connoissance que Dieu leur donne de ce qui arrive dans l'Église. Ibid.-Des visions de saint Jean. 147, 148.-Division de l'Apocalypse en trois parties. 409.-Explication détaillée du premier chapitre, qui est comme l'exorde. Ibid. et suiv. Première partie, les Avertissements. 412. Seconde partie, les Prédictions. Remarques pour bien les entendre. 417, 418. — Histoire des événements depuis saint Jean jusqu'à la prise de Rome par Alaric. 420 et suiv. - Application de ces remarques et de cette histoire aux chap. IV et suiv. jusqu'au chap. xx. 426. - Objection des protestants. 492.- Quels sont les mille ans. 496 et suiv. - Troisième partie : les Promesses. 505. - Abrégé de toute l'Apocalypse. 508. Satan vaincu est le sujet de ce livre. 514. Interprétation absurde que les protestants font de l'Apocalypse. 513. - Babylone ne désigne point l'Église, ni la bête, le Pape. 520, 524.- Vaines objections des ministres. 521, 522. Leurs illusions, contradictions et absurdités continuelles, 525 et suiv. Démonstration que la destruction de la prostituée est une chose accomplie. 564 et suiv. — Que l'Église romaine est la vraie Église. 563, 566. Que la Babylone, la bête et la prostituée ne peut être une Église corrompue. 566.- Que les ministres ne peuvent expliquer les quarante-deux mois de la persécution. 567, 568. —Que leur système se dément de tous côtés, est l'ouvrage de la haine, et les conduit à des extrémités pitoyables. 575, 574. En quel temps saint Jean a écrit l'Apocalypse. 614.- Plusieurs des événements qu'il prédit devoient bientôt arriver. 595. — Les nombres de l'Apocalypse sont des nombres mystérieux, qui ne doivent pas se prendre à la rigueur. 598.-Bossuet prouve que son explication s'accorde avec le texte et l'histoire, et répond aux objections de Verensfels. 615.-L'Apocalypse est rejetée par Luther. VI, 86.—Juricu et les autres calvinistes se contrarient les uns les autres, et se contredisent eux-mêmes dans leurs explications apocalyptiques, 95 et suiv. - Mède trouve l'Anglois dans l'endroit de l'Apocalypse où Jurieu trouve le François. Ibid. - Séditieuse explication de l'Apocalypse. La réforme croit y voir que Rome est la Babylone qu'il faut exterminer. 267. - Remarques de l'abbé de Langeron sur le Commentaire de Bossuet sur l'Apocalypse. XII, 555, 556. — Réflexions de l'abbé de Fénelon sur le chap. 1x de ce livre. 536. - Remarques de l'abbé des Mahis. 537. Voy. BÈTE.

ANNONCIATION de la sainte Vierge: élévations sur ce mystère. III. 8 et suiv,-Trois vertus principales que la sainte Vierge y fait paroître. 84.-Sermons pour cette fête. IV, 655 et suiv. Voy. INCARNATION, MARIE, VERBE.

ANSE (Concile d'). Les évêques françois y déclarent nul un privilége obtenu du Pape. IX, 484, 485.

ANSELME (S.), archevêque de Cantorbéry, s'oppose aux rois d'Angleterre, sans parler de déposition. Ses lettres à Waleran, partisan de l'empereur Henri IV. IX, 186.-11 a le premier défini la béatitude par une vue d'intérêt. VIII, 450.

ANTECHRIST (l') est désigné dans l'Apocalypse. I. 498, 500, 513 et suiv.-Ce qu'on en peut dire de certain. 556 et suiv.Prédiction de saint Paul mal expliquée et mal entendue par les protestants. 550 et suiv., 642.- La prostituée et la Babylone de l'Apocalypse ne désigne pas l'Antechrist. 549, 595.-Ses caractères. 659.-Sa persécution. 640.-Sa séduction. 642.-Le Turc et le Pape, selon Luther, sont deux Antechrists. V, 530.-Le synode de Gap décide, comme article de foi, que le Pape est l'Antechrist. VI, 85 et suiv.-Tous les papes, depuis saint Grégoire, ou même depuis saint Léon, sont, selon les protestants, des Antechrists. Ibid.

ANTHIME. Voyez AGAPET.

ANTINOUS, dont Adrien fit un dieu, couvre de honte la vie de cet empereur. X, 167.

ANTIOCHE (le concile d') accepte l'exposition de la foi du pape

Damase. IX. 372.

ANTIOCHUS l'Illustre entreprend de ruiner le temple et toute la nation juive. X, 159,216,-Quel étoit son dessein en persécutant les Juifs. 397.-Son orgueil sans borne. 492.- Il meurt d'une manière affreuse. 160, 217, 343, 495.

ANTIOCHUS Sidétés est reconnu roi de Syrie. X, 161, 162.-Ses succès contre les Parthes. 162.-11 assiége et réduit à l'extrémité Jérusalem, qui est délivrée d'une manière admirable. 217.-11 périt avec son armée. 162.

ANTOINE (S.) explique l'oraison non aperçue, VIII, 49. ANTONIN le Pieux, empereur romain, adopte Marc-Aurèle. X, 167.

ANTONIN (S.) archevêque de Florence, croit que le concile ne peut imposer des lois au Pape, ni le Pape en faire de contraires au concile. IX, 514, 512.-Son sentiment sur l'infaillibilité du Pape discuté, 533.-Ses sentiments sur la comédie. XI, 170, 171.-Sa délicatesse alloit si loin, qu'il ne permettoit même pas d'entendre le chant des femmes.

APATHIE. Comment elle se trouve dans les parfaits. VIII, 64. - Ce que les anciens en ont pensé. 66 et suiv.

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APOCALYPSE. Merveilles de ce divin livre. I, 389. — Explication morale d'après saint Augustin. 390. — Sens littéral et prophétique d'après le texte et la tradition. 591.-Chute de Rome et de son empire annoncée. 392.- Réfutation du système des protestants. 394.- La prostituée de l'Apocalypse n'est pas une épouse infidèle ni l'Église corrompue. 394, 395.- Docteurs catholiques et protestants qui regardent l'Apocalypse comme accomplie. 396. La fin du monde n'est pas le seul objet de l'Apocalypse. Ibid. Plusieurs sens peuvent être à la fois l'objet de la prophétie. 396, 397. Il n'est pas nécessaire que les prophéties soient entendues lorsqu'elles s'accomplissent. 598. -L'intelligence des prophéties dépend de l'esprit de Dieu, qui dispense ses lumières avec une profonde sagesse. 399.-Pour

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APOLOGIE (1) de la Confession d'Augsbourg, faite par Melanchton, est approuvée de tout le lutheranisme. V, 352.—Elle met saint Bernard, saint Dominique et saint François parmi les saints Pères qui se croyoient justifiés par la foi, et non par les œuvres; et condamne les moines, leurs successeurs, comme se croyant justifiés par les œuvres sans la foi. 562,

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APOTRES. Soin que Jésus prend d'eux. III, 568. Ils font de plus grands miracles que J.-C. 382, 383.—Sont persécutés, haïs d'une haine de religion. 403. Ils s'affligent de l'absence de Jésus. 406.-Effets que produit dans les apôtres la descente du Saint-Esprit. X, 230. Ils tiennent le concile de Jérusalem. 166.- Combien étonnante leur entreprise. IV. 480; V. 159.— Leurs victoires. IV, 480, 481.-Caractère et témoignage des apôtres. 486. Leur doctrine. et les moyens qu'ils emploient pour l'établir, V, 459.- Les dons extraordinaires, tels que celui des miracles, et leur sainteté ne devoient pas nécessairement passer à chacun de leurs successeurs, en vertu de la promesse: Je suis avec vous. Abus que les protestants font de ces dons particuliers et passagers, pour contester à l'Église sa visibilité, sa sainteté, son infaillibilité. VI, 500, 504 et suiv. — Les apôtres sont annoncés dans le Psaume XLIV. I, 76. — Ils prouvent la divinité de J.-C. non seulement par les miracles, mais aussi par les prophéties. 175 et suiv. Ils appliquent à J.-C. beaucoup de passages des Psaumes, pour prouver sa divinité, sa résurrection, etc. 178 et suiv.: 488 et suiv.-Les apôtres ont toujours été de bons citoyens. X, 327.-Ils recommandent d'obéir aux princes, 590.-Ils donnent pour marque de la vraie Église, son antiquité. 401. Ce qu'on doit savoir des apôtres et des évangélistes pour sanctifier leurs fetes. II, 415, 414.

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cas extraordinaires où toute l'Église est bouleversée : la doc-
trine contraire est odieuse. 488, 569. On impute à tort aux
docteurs de Paris que le recours au concile soit toujours né-
cessaire. 569 et suiv. — En quels sens les appels ont été con-
damnés par le pape Gélase. 464. Pierre de Lune, schisma-
tique, condamne le premier les appels au concile; sa bulle
révoquée à Constance. 466.- On objecte à tort une bulle de
Martin V. Ibid.— Bulles de Pie 11 et de Jules II. pour défendre
les appels. 468. — Exemples d'appel en différents temps. 57 et
suiv.; 249, 318 et suiv.; 422, 433, 465.

APPELS comme d'abus : leur origine. IX, 501.
APPÉTIT. Voy. VOLONTÉ.

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APPLICATION. Combien elle est nécessaire à un prince; maux qui résultent de sa négligence. 16 et suiv. ARAGONNOIS. — Comment on les reçoit au concile de Constance. IX, 268, 269.

ARBOGASTE, capitaine des Francs, élève le tyran Eugène, et tue Valentinien. X, 475.-Il se tue lui-même plutôt que d'avoir

Augustin contre Richard Simon, et lui demande son jugement sur divers écrits. XII, 543.

ARNOUL (S.), évêque de Metz, père d'Ansegise, maire du palais, et tige des rois de la seconde race. IX, 255. ALNOUL, évêque de Lisieux, témoigne que l'empire d'Allemagne dépend de l'Église romaine. IX, 246.

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ARTICLES fondamentaux, selon les calvinistes. Toutes leurs disputes avec les luthériens ne leur paroissent pas être sur des points fondamentaux; au lieu que celles qu'ils ont avec les catholiques roulent sur ces points. VI, 119.- Absurdités avancées par Jurien, au sujet des articles fondamentaux et non fondamentaux. 23 et suiv. Les sociniens demandent aux rẻformés qu'on leur fasse voir par l'Ecriture quels sont ces articles. Jurieu avoue qu'il ne le peut. 418. Trois caractères qu'il propose pour les distinguer: inutilité des deux premiers; extravagance du troisième. Ibid. et suiv.-Jurieu veut encore qu'on distingue les articles fondamentaux par leur liaison avec la fin de la religion. Sa foiblesse sur ce point contre les sociniens. Sa preuve se détruit d'elle-même. 421, 422. — La doctrine de la grace et de la présence réelle, sur laquelle les calvinistes et les luthériens pensent différemment. fait tomber toutes les preuves de Jurieu sur les articles fondamen taux. Sa chicane à ce sujet détruite. 419 et suiv. est fondé le prétendu goût des articles fondamentaux, AbsurARCHE (I') et les autres sacremens de l'ancien peuple, figures dités de Jurieu. 426.- C'est se moquer du genre humain, de dés choses célestes ou de l'Église. I, 26. - De quoi l'arche d'al- vouloir qu'il croie par goût la Trinité et l'Incarnation. Ibid.liance étoit encore la figure. III, 70.-Comment elle représen-On peut admettre la distinction d'articles fondamentaux et non fondamentaux, mais dans un sens bien différent de Jurieu. VII, 544 et suiv.

recours à la clémence de Théodose. Ibid.

ARBOUZE (la mère d'), réformatrice du Val-de-Grace. Son éloge. XI. 586.

ARCADE, empereur, excommunié par Innocent I; la pièce qui contient cette excommunication est supposée. IX, 128 et note.

toit le Sauveur. IV, 453, 454.

ARCHONTES. Leur création. X, 138.

ARIENS. Combien ils ont varié dans leurs différentes confessions de foi. V, 512. Leurs erreurs sur le culte dû à Dieu. 415, 416. Voy. IDOLATRIE. Ils étoient en petit nombre en comparaison des catholiques, même sous le règne de Cǝnstance, IX. 119, 120. Il est plus aisé. selon Jurieu, de se sauver dans leur sec e que dans l'Église catholique. VI, 231. -Ce ministre accusé par ses confrères d'enseigner le pur arianisme. 358. Jurieu fait arianiser les Pères des trois premiers siècles, et le concile de Nicée. 383.- Les ariens et les sociniens n'ont jamais rien dit de si extravagant, que ce que ce ministre fait dire aux anciens Pères, 595.-L'Église, quoi qu'en dise Basnage, ne varia jamais du temps de l'arianisme; elle persista toujours dans sa même doctrine; elle conserva son étendue par toute la terre, et ne cessa de reprocher aux ariens leur nouveauté. 521 et suiv.

ARISTOTE. Sentiment de ce philosophe sur le théâtre. I n'y admet point la jeunesse pour y voir ni les comédies ni les tragédies. XI, 166.

ARIUS. Combien son hérésie éprouva d'obstacles de la part de saint Athanase et de saint Hilaire. IV, 759.

ARLES (le concile d') décide des questions importantes. IX, 382. — Il n'a pas décidé celle de la rebaptisation; c'est plutôt

celui de Nicée. 403. 404.

ARMÉES, ARMES. Voy. GUERRE.

:

ARMÉNIENS (les), sujets de la Perse, se donnent aux Romains. Basnage les cite pour autoriser les révoltes contre les souverains sont-ils condamnés par la loi de Dieu? VI, 320 et suiv. ARMINIUS (Jacques) combat les excès des calvinistes par d'autres excès: il établit le pur pélagianisme, et favorise les sociniens. VI, 101. Gomar, rigoureux calviniste, s'oppose à lui. Les Églises calviniennes forment deux partis opposés, sous les noms de remontrants et de contre-remontrants. Ibid. Voy. REMONTRANTS.-Arminius préfère les sentiments que saint Augustin a rétractés, à ceux qu'il a toujours soutenus. II. 211,

212.

ARNAUD de Bresse trouve des erreurs dans les dogmes de l'Église, qu'il entreprend de réformer. Saint Bernard s'y oppose. V. 520. Voy. BERNARD (S.)

ARNAULD (Antoine), docteur de Sorbonne, réfute la lettre de M. Spon sur l'Antiquité de la religion. XI, 64.-Estime qué fait Bossuet de cette réfutation. 64, 65,-Il compose l'Apologie des catholiques contre Jurieu. IX, 235. à la note. XI, 70.Il donne le traité des vraies et des fausses idées, contre Malebranche. 82. Bossuet souhaitoit que ces ouvrages se répandissent, pour le bien de l'Église. 83.-A la demande du prélat, il travaille à une réfutation du Traité de la Nature et de la Grace du P. Malebranche. 82 et suiv. Plusieurs gens doctes, éblouis du savoir de ce docteur, s'en servoient pour rabaisser l'autorité des jugements de l'Église. 49.-Arnauld félicite Bossuet du dessein qu'il avoit d'écrire pour la défense de saint

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Sur quoi

ARTS.-Quels furent les premiers; Noé les conserve. X, 133, Quels sont En quoi les arts différent des sciences, 33.les principaux. 411.-Leur fécondité. III, 17.- A quoi ils tendent. IV, 791.

ASAPH, un des auteurs des Psaumes. I, 34. — Est-il l'auteur de ceux qui portent son nom? 97, 98. ASCENSION de notre Seigneur. Explication du mystère de cette fête. II, 404, 405.-Triomphe de J.-C. en ce jour. IV, 453. Pourquoi J.-C. rend ses disciples témoins de son ascension. 461. Ce que comprend ce mystère. XI, 343, 478. ASCETES. Chrétiens dans le célibat, qui suivoient toute la perfection du conseil de l'apôtre. İV, 556.

ASDRUBAL, successeur d'Amilcar, gouverna sa province avec beaucoup de prudence, et y bâtit Carthage-la-Neuve, qui tenoit l'Espagne en sujétion. X, 137.

ASSASSINATS Commis dans la réforme, avec autorisation par les ministres : exemples, l'assassinat du duc de Guise et plusieurs autres. VI. 353.

ASSEMBLÉES de charité. Sermons ou exhortations que Bossuet y a prêchés. III, 545, 549; IV, 288, 542.

ASSOMPTION de Marie. Sermons pour cette fête. IV, 726 et suiv. Combien glorieuse et réjouissante pour les esprits cé

lestes. Ibid.

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ATHALIE usurpe le royaume de Juda; sa mort. X. 140. L'exemple de sa déposition prouve-t-il l'autorité du Pape sur le temporel? IX, 64. 93.

ATHANASE (S.), patriarche d'Alexandrie, fait par ses longues souffrances l'admiration de l'Église. X, 175. Il excommunie un gouverneur. IX, 405. — Déclare qu'on doit obéir à l'empereur Constance. quoiqu'il persécutât les catholiques. 123.- Belle lettre de ce Père, sur l'usage qu'on peut faire des Psaumes. I, 38.11 prouve la divinité de J.-C. par ce texte : Je vous ai engendré aujourd'hui. 176 et suiv. - Il prouve aux ariens la nouveauté de leur doctrine, et que la foi du concile de Nicée étoit celle dans laquelle les martyrs avoient versé leur sang. VI, 193. Sa sublime théologie sur l'unité de Dieu, dont les trois personnes se rapportent à un seul principe, 374, 375.- Sentiment de saint Athanase sur la cause de l'idolatrie. XI, 264 et suiv. Selon lui, avoir plusieurs dieux, c'est n'eu avoir point; et ainsi l'idolatrie étant partout, il y avoit partout une espèce d'athéisme. 263.

ATHEES. Il y en a de diverses sortes; combien insensés. 1, 48; III, 588, 600 et suiv. Voy. INCREDULES.

ATHENAGORE et les anciens Pères calomniés par Jurieu,

comme ne croyant pas Dieu immuable; justifiés par les propres paroles d'Athénagore; et non seulement par les catholiques, mais même par les plus savants protestants. VI, 189.— Il est attaqué par Jurieu, comme enseignant deux nativités du Verbe. On le justitie par ses propres paroles, que ce ministre falsifie, 386. Son dessein étoit de prouver aux païens que les chrétiens ne sont pas des athées, comme les païens le supposoient. 388.

ATHENIENS. Leur ville fondée par Cécrops. X, 136.-Thésée forme leur gouvernement. 438.- Ils abolissent la royauté et créent des archontes. 138, 141, 142.-Ils répandent leurs colonies dans l'Asie. 138.-Pysistrate s'empare de l'autorité parmi eux. 144.—Ils chassent Hipparque son fils, et éteignent la ty- | rannie. 149-Ils battent les Perses à Marathon. Ibid.-Ils font la guerre aux Lacédémonieus, qui, sous la conduite de Lysandre, prennent Athènes. 153. Sont battus à Chéronée par Philippe. 154.- Caractère des Athéniens. 291, 292.

ATTENTION. Sa nature; ses effets immédiats sur le cerveau. X, 69. Son effet sur les passions. 71. - Combien l'attention est nécessaire aux princes. 46 et suiv., 370 et suiv.

ATTILA, roi des Huns, désole l'univers avec une armée immense. X, 177.— Quel coup il frappa sur l'empire romain. I, 472, 473.

ATTON, évêque de Verceil, prouve qu'on doit l'obéissance même aux méchants princes. IX, 149.

ATTRAIT. Il faut suivre celui que Dieu donne. XI, 438, 457, 465, 483, 497, 501, 506, 509, 515, 516, 591.-Le distinguer du

consentement. 524.

ATTRIBUTS DIVINS. Doctrine des quiétistes sur ce sujet. VIII, 26.- Doctrine de saint Clément d'Alexandrie. Ibid. et suiv.Ces attributs proposés dans le Symbole pour être crus distinctement. 27 et suiv.

ATTRITION. Sa nature et sa vertu. II, 650 et suiv. Voy. CONTRITION.

AUBERTIN (Edme), ministre protestant, dit faussement que claude Seyssel, archevêque de Turin, qui détaille et combat les erreurs des vaudois, n'avoit osé attaquer leur opinion contraire à la transsubstantiation et à la présence réelle. Ils pensoient comme l'Église sur ces deux points. III, 45, 46.

AUGUSTE. Gagne la bataille d'Actium, et se rend maître de tout l'empire. X, 164, 163, 507, 308.

AUGUSTIN (3.) éclaire l'Église par ses écrits et confond les hérétiques. X, 176.-En écoutant avec plaisir l'éloquence de saint Ambroise, il remporte la semence des scrupules qui pro› duisirent ensuite sa conversion. XI, 103.-Éloge de ce saint: combien dur étoit son esclavage dans la liberté des enfants du monde : Dieu le convertit. V, 496, 197.-Doctrine de ce Père sur la grace, développée dans l'Avertissement sur le livre des Reflexions morales. II, 4 et suiv.— Saint Augustin est accusé d'ètre novateur par Grotius, par R. Simon, et ensuite par l'abbé Dupin. 82. 121 et suiv., 124 et suiv. 224 et suiv.; X, 509. On le justifie de cette accusation. 84 et suiv., 122. 124 et suiv.-Malignité de R. Simon contre ce saint docteur. 108.Il est accusé d'erreur sur la nécessité de l'Eucharistie et sur le péché originel. 128.-Justifié. 129 et suiv.-Insulté par R. Simon. 486 et suiv.- Son amour pour l'Écriture sainte. 188.Usage admirable qu'il en a fait. Ibid. et sniv.-Caractère de ce Père. 190, 191.-Son autorité sur la matière de la grace. 84, 85.-S'opposer à ce saint docteur sur la matière de la grace, c'est s'opposer à l'Église. 197.- Il est chargé de la cause de l'Église contre les pélagiens. 197, 198. - Démonstration qu'il n'a défendu que l'ancienne et véritable doctrine. 198 et suiv.Il est vénéré de l'Orient comme de l'Occident, et invité en particulier au concile d'Ephèse, 199.— Sa pénétration et son autorité. 200.-Le pape saint Célestin prononce qu'Augustin est le défenseur de l'ancienne doctrine. 201.-Raisons de ce jugement. 202.--Quatre papes et, quatre conciles ont prononcé la même chose. 203.-Toute l'Église a toujours pensé ainsi. Ibid. et suiv.-Tradition constante de tout l'Occident en faveur de l'autorité de ce saint docteur. 206. — Témoignage des ordres religieux et de toutes les écoles. 207.- Injustice de R. Simon, qui préfère les sentiments que ce Père a rétractés à ceux qu'il a toujours soutenus. 214. Usage qu'a fait saint Augustin de l'autorité des pères qui l'ont précédé. 243. — Quoi qu'en dise Grotius, saint Augustin tenoit la même doctrine sur la grace, avant sa dispute avec les pélagiens. 243, 214.-Il la tenoit aussitôt après sa conversion et avant l'examen de la question. 214.- La preuve en est au livre de ses Confessions. 215, 216-Dans ses premières lettres et ses premiers écrits, 216, II tombe dans

l'erreur sur la gratuité de la grace, en commençant à approfondir la question. 248. — Il en sort bientôt. 219.- Se reprend lui-même dans ses Rétractations. 219.-Et devient capable de défendre la vraie doctrine. 220.--Ses changements ne font qu'augmenter son autorité. 220, 221.-Nouveaux témoignages des auteurs catholiques en faveur de saint Augustin. 221, 222.-Témoignages remarquables de plusieurs savants jésuites.223.-Accusations odieuses de R. Simon. 224 et suiv.-Force de la logique de saint Augustin contre Julien d'Éclane. 228.-Avantages qu'il a tirés du texte grec contre son adversaire. 229 et suiv.-Ainsi que des Pères et commentateurs grecs. 232.255.-Ce Père n'a enseigné sur le péché originel que la doctrine de toute l'Église. 234.-A admis, dans le sens de l'Église, une grace efficace. 281 et suiv.; 300.- N'a point fait Dieu l'auteur du péché. 299, 300, 306.-Tradition constante de sa doctrine sur la prédestination. Conciliation de sa doctrine avec celle des anciens. 329. Saint Augustin soutient sur la justification, contre les pélagiens, la même doctrine que nous soutenons contre les protestants. VI, 558, 559.—Il enseigne que les péchés étoient détruits dans les justes, bien qu'il n'y ait point de justes qui ne soient pécheurs. 560.-Il soutient en plusieurs endroits que la régénération en J.-C. nous justifie. 561.—Que la foi est le principe de notre justification. 563, 565.—Que la convoitise dans les justes ne détruit pas la sainteté. 569, 570.-Sa doctrine sur le mérite des œuvres. 572.-Les réformés le citent en faveur de la justice imputative. qu'il n'a ni connue ni enseignée. Melanchton traite d'imagination la dɔctrine de ce Père sur la justification du pécheur. V, 597.-Ce saint docteur n'a pas innové dans le culte qu'il faut rendre aux saints, comme le lui reproche Daillé, 384. ---Il enseigne qu'en offrant le sacrifice sur le corps des saints, ce n'étoit pas à eux qu'on l'offroit; ni lorsqu'on en faisoit mémoire au milieu des saints mystères, on ne prioit pas pour eux, mais on les conjuroit de prier pour nous. 585.-Il range les manichéens parmi les Gentils, et expose une partie de leur doctrine. 415.-Règle qu'il donne pour connoître les véritables traditions. 505.-Jurieu falsifie un passage de ce Père, pour lui faire dire que l'Église apprend de nouvelles vérités. VI, 190, 191.- Saint Augustin prouve au contraire, contre les pélagiens, que la foi de l'Église n'a jamais varié. 195.—Saint Augustin est contraire à la contemplation perpétuelle. VIII, 20, 128. -Quelle est, selon lui, la règle de la volonté de Dieu. 41.-Sa doctrine sur la persévérance; qu'il faut la demander pour l'obtenir. 60.-Sur les effets de la grace. 121.—Il n'a pas connu l'oraison passive. 82.—Ce qu'il dit du parfait abandon. 120 et suiv. Son sentiment sur l'amour pur. 456 et suiv.-Sur les suppositions impossibles. 139.--Effort qu'il admet comme nécessaire dans l'opération du libre arbitre. 124. - Sa doctrine sur le Pater. 68, 153 et suiv.-Quels sont, selon lui, les devoirs de la charité et de la justice. 438 et suiv.-Quatre principes de ce saint docteur sur la béatitude, en tant que motif de nos actions. 452 et suiv.-Sommaire de sa doctrine sur la béatitude en général. 461.-Il n'a point connu le pur amour, au sens des nouveaux mystiques. 461, 462. Réflexions de saint Augustin sur la chute de Rome. I, 425, 489.-Ce Père pose pour principe que jamais les sujets ne sont en droit de prendre les armes contre leur souverain, et que, s'ils en sont persécutés injustement, ils n'ont point d'autre parti à prendre que de souffrir. VI, 348.-Il prouve que les chrétiens doivent obéir même aux méchants princes: exemple de Julien. IX. 120.Ce qu'il pense de la contestation du pape saint Étienne avec saint Cyprien. 42 et suiv.-On examine le passage de ce Père : La cause est finie. 396 et suiv.-Ce qu'on lui prête sur le pape Zozime n'est pas exact. 426, note.-Saint Augustin avoit cru d'abord qu'il ne falloit pas contraindre les donatistes ; ce qui le fit changer de sentiment. XI, 240. Voy. DONATISTES.—En quoi consiste la véritable psalmodie, selon ce Père. I, 59.Quel en est le meilleur usage. 40.-Il mettoit en doute s'il falloit laisser dans les églises un chant barmonieux, de peur d'affoiblir par-là la vigueur des ames. XI, 168.-En quoi il fait consister le vrai bonheur des rois. X, 498.

AUGUSTIN (S.), moine, envoyé par saint Grégoire le Grand; convertit l'Angleterre. X. 179.

AUMÔNE. Sa nécessité et son mérite. II, 594; III, 279; IV, 288 et suiv.-Refus de faire l'aumône, crime capital. 84.—Efficacité de l'aumône. 85 et suiv.-Combien il est doux de faire l'aumône, 293.—Qu'il faut retrancher de ses convoitises pour faire l'aumône. 294.-Motif de faire l'aumône, en considérant J.-C. dans les pauvres. 294, 296. et suiv. Vices à éviter touchant l'aumône, 784. Voy. PAUVRES, RICHES,

AURÉLIEN, empereur, triomphe de Zénobie. X. 170.-Sa colère lui cause la mort. Ibid.

AUGSBOURG (Diète d'), tenue par l'empereur Charles V. Les protestants y donnent différentes confessions de foi. V, 551 et suiv. Voy. Confessions de fol.

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AUSTÉRITÉS. Elles sont salutaires. V. 198 et suiv. Combien on doit en user modérément. XI, 307. 310, 326, 330, 351,346 et suiv.; 359, 368, 579, 541, 542.-Préférer la mortification du cœur. 542.-Se contenter de celles de la règle. 544, 556.—Consulter le confesseur là-dessus. 597.

AUTEURS. Louanges que le monde donne aux grands auteurs: comment Dieu les récompense et les punit tout ensemble. III, 469.-Les auteurs profanes n'ont point de goût à qui connoît J.-C. XI, 372.

AUTORITÉ. La première qui ait été exercée parmi les hommes est l'autorité paternelle. X, 329, 330.-Caractères essentiels de l'autorité royale. 336 et suiv. Voy. GOUVERNEMENT, PRINCE, ROIS.

AUTORITÉ DE L'ÉGLISE (l'), établie par J.-C. pour nous transmettre les Écritures, nous apprendre leur sens véritable, décider toutes les questions épineuses d'une manière irrévocable, infaillible. V, 402.-Sentiments des protestants sur l'autorité de l'Eglise; leurs variations sur ce point de doctrine. 403. --Déclaration du synode de Charenton, et autres, sur cette matière. Ibid. et suiv.-L'assujettissement à l'autorité de l'Église est le vrai remède aux absurdités où l'on se jelte en suivant son propre esprit. VI, 480. Soumission à l'autorité de l'Eglise, exigée par les protestants comme par les catholiques. VII, 9.-Preuves tirées de leurs consistoires et de leurs synodes. Ibid.-Doctrine des protestants sur l'autorité de l'Église. 45.-Elle ne peut être soutenue sans qu'on en conclue qu'un particulier peut mieux juger de la foi que l'Église universelle. 15.-L'autorité de l'Église, rejetée dans la spéculation par les protestants, est reconnue dans la pratique. Nouvelle preuve qu'on en apporte. 28.-Vaines subtilités qu'ils allèguent pour | fronder la conséquence qu'on en tire. 29 et suiv.- L'autorité du Saint-Siége et de l'épiscopat établie par J.-C., reconnue par toutes les Églises, enseignée par les saints Pères, nécessaire pour l'unité. V, 403. Voy. ÉGLISE. PAPE.

AUTORITÉ (del'des'jugements ecclésiastiques, où sont notés les auteurs des schismes et des hérésies; dessein de Bossuet en composant cet ouvrage : comment il a disparu. XI, 48 et suiv., et note. Voy. ÉGLISE, JANSENISME.

AUTRICHE. Caractère de cette maison. V, 293. AUXILIUS, prêtre de Rome, dit qu'on ne doit pas obéir aux ordres injustes des papes. IX, 421, 422.

AVARICE (1), passion détestable. IV, 366.-Ses effets. V, 261. Il faut la déraciner. III. 484.-Par quel moyen. 185, 186. Les richesses ne la guérissent point. IV, 130.-Plusieurs sortes d'avarice. III, 187.-L'avarice est une idolâtrie. VI, 785. AVENT. Ce que c'est que ce saint temps. II, 395. AVERTISSEMENTS aux protestants sur les Lettres du ministre Jurieu contre l'Histoire des Variations. VI, 177 et suiv.; 356 et suiv.

AVEUGLEMENT. Comment représenté dans l'Écriture. IV, 46. -Notre aveuglement aussi grand que celui des Juifs. 376.

AVIS AUX RÉFUGIES. L'auteur de cet ouvrage, quoique protestant, montre les égarements où la réforme s'est jetée, en attaquant la majesté des rois et la tranquillité des états. VI, 347, 348.

AZPILCUETA (Martin), appelé aussi Navarrus, ne décide rien sur la supériorité du Pape ou du concile. IX, 16, 535.

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BABYLONE. Fondée par Nemrod. X, 154,-Son royaume établi par Bélésis. 144.-Sa puissance s'augmente sous Nabopolassar. 143.—Elle est prise par Cyrus. 444, 210, 288.-Beauté de cette ville caractère de ses peuples. 286, 287.- Babylone représente Rome dans l'Apocalypse. I, 392.-Sa chute, dans l'Apocalypse, est celle de Rome sous Alaric, 549 et suiv.- Caractère des deux cités, Babylone et Jérusalem. III, 730.

BAGOT (Jean), jésuite. Son livre sur le droit des évêques, dénoncé à l'assemblée dn clergé de 1655. Il se rétracte. IX, 385, 326.

BALE. Cette ville désignée pour la tenue d'un concile général. IX, 286.-Les premières sessions de ce concile sont légitimes, de l'aveu de Bellarmin, etc. 29.-Quel est le sens de ses décrets sur le temporel. 218, 219.-II renouvelle les décrets de la quatrième et cinquième session du concile de Constance. 245, 286 et suiv.-Histoire du premier différend entre le pape Eugène IV et le concile. 286, 287.- Le clergé de France ne défend pas les dernières sessions du concile. 297.-Pourquoi il n'est plus regardé comme œcuménique depuis la session vingtcinquième. 303 et suiv.-Il se transfère à Lausanne, et se dissout, 305 et suiv.-Voy. EUGÈNE IV, AMÉDÉE.-Le concile de Bâle accorde quatre articles aux calixtins. VI, 64.--Comment il parvint à réunir les Bohémiens séparés à l'Église. VII, 390. -Sa condescendance. 442 et suiv.; 434, 435.-Sentence exécutoriale des légats du concile au sujet du traité conclu avec les Bohémiens. 498 et suiv. Explication de ce fait. 503, 522. Voy. CONFESSIONS DE FOI.

BALTASAR, roi de Babylone, périt au milieu d'une fête, en punition de ses profanations. X, 240, 494, 493.

BAPTÊME. En quoi il consiste, et ses cérémonies. II, 343, 344. -Ses effets. III, 612, 613; IV, 36; V, 4.-En quoi il diffère de la pénitence. III. 633.- Nous donne un droit réel sur le corps de J.-C. conséquence. 584.-Combien peu de chrétiens ont conservé l'innocence du baptème. IV, 450.- Belle cérémonie que l'on observoit dans l'ancienne Église, au baptême des chrétiens. 550.-Le baptême de saint Jean et celui de Jésus : en quoi ils different. III, 146.-Élévations sur le baptême de Jésus. 148 et suiv.-Le baptême est de nécessité absolue pour les enfants, qui ne peuvent y suppléer. II, 129; V, 391. — Les seuls calvinistes ne reconnoissent pas cette vérité. Ibid.-Dieu a-t-il une volonté réelle de sauver les enfants qui meurent sans baptême ? 271.-Leur damnation, aussi bien que la prédestination de ceux qui meurent baptisés, ne vient que des secrets jugements de Dieu. 272. Voy. SFONDRATE.- La tradition seule prouve que le baptême est valide,donné par infusion. VII, 114 et suiv.-Donné aux petits enfants, ou par des hérétiques ou par de simples fidèles. 118 et suiv.-Ce sacrement opère ex opere operato. 398. Zuingle attaque la nécessité du baptême, sans lequel il croit que le mal originel, qu'il dit n'être pas péché, est ôté dans tous les hommes par la mort de J.-C.V,544, 542.-Selon lui, ce qu'on appelle péché originel ne damne personne; le baptême n'ôte aucun péché et ne donne aucune grace. Ibid. Il force tous les passages de l'Écriture, pour en conclure que le baptême est seulement le signe du sang de J.-C. Ibid. — Il méprise tout ce que disent les Pères sur le baptême, et ne daigne pas même les consulter. 542.- Les luthériens admettent la nécessité du baptême pour être fait enfant de Dieu. 558.—Ce que la Confession d'Augsbourg enseigne clairement. 563. Selon Calvin et les calvinistes, le baptême n'est pas nécessaire au salut. 666.Il est la source de la grace, et ne l'opère pas. Les enfants des fidèles naissent dans la justice. Calvin appuie ce nouveau dogme d'un passage de l'Écriture mal entendu. Ibid.-Il suit de cette doctrine, jointe à celle de l'inamissibilité de la justice, que toute la postérité d'un fidèle est prédestinée. 667. Étranges contradictions des calvinistes sur ce point. Ibid. Les calvinistes, en recevant la Confession d'Augsbourg, admettent la nécessité du baptême. 682.-Le baptême inutile, selon les manichéens. VI, 28. Les vaudois en méprisent les cérémonies. 47. Les Frères de Bohême rebaptisoient tous ceux qui venoient à eux. 66.-Les remontrants ou arminiens nient la nécessité du baptême. 102.-Le synode de Dordrecth approuve ce point de leur doctrine. 105.-Les protestants admettent, comme I'Église catholique, le baptême par infusion, introduit par la coutume, sans décision de l'Église, quoiqu'il ne soit pas plus établi dans l'Écriture que la communion sous une espèce. 169. -Ils contredisent leurs propres principes, en recevant la forme du baptême usitée dans l'Église catholique. 485.

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BARCOCHÉBAS excite les Juifs à la révolte. I, 424, 616. BARNEVELD (Jean), ennemi du prince d'Orange, prend parti pour Arminius et les remontrants ou calvinistes pélagiens, contre les gomaristes. VI. 101.

BARONIUS (César), cardinal. Ses tergiversations quand il s'agit de défendre les prétentions ultramontaines. XI, 77. 78.—II déploroit la renaissance du semi-pélagianisme. sous prétexte de s'opposer à Luther. 255.-Son opinion de la falsification des Actes du sixième concile réfutée. IX, 37, 38, 354 et suiv.- Sa dispute avec Bellarmin sur la lettre de saint Léon examinée au concile de Chalcédoine. 39, 40.345 et suiv. Il avance à tort que Grégoire II déposa Léon l'Isaurien. 135.- Ce qu'il dit sur

la translation de l'Empire, des François aux Allemands. 164 et suiv.

BASILE (S.) le Grand. Combien, selon lui, la vie chrétienne doit être sérieuse. XI, 177.-Ce qu'il entend par les paroles inu. tiles dont on rendra compte an jugement dernier. Ibid. — Ce saint est outragé par Lupus. IX, 42, 42.-Ce qu'il dit de la réception d'un décret du Pape. 42.-Son opinion sur la validité du baptême des hérétiques. 403.

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-Ses absur

17.-Ils sont condamnés au concile de Vienne. 109 et suiv. Leur caractère affreux. 112.

BEL, roi des Chaldéens, reçoit les honneurs divins. X, 137.

BELLARMIN (Robert), cardinal, avoue que les premières sessions du concile de Bâle sont légitimes. IX, 29. Son opinion sur le décret du concile de Constance qui soumet le Pápe au concile. 257, 238, 273 et suiv. - 11 tâche d'excuser le pape Honorius, et soupçonne de falsification les actes du sixième concile. 37, 38, 334 et suiv.-Sa dispute avec Baronius sur la lettre de saint Léon à Flavien. 39 et suiv.; 345 et suiv.-Il n'attribue an Pape qu'un pouvoir indirect sur le temporel. 60 et suív. En quels cas, selon lui, les papes peuvent donner les royaumes infidèles. 79 et suiv. Voy. INFAILLIBILITÉ, PAPE.

BELLEFONDS (Bernard Gigault, marquis de), maréchal de France, est disgracié. Cause de sa disgrace. XI, 10 et note. Lettres et différents avis de Bossuet pour le soutenir dans cetle épreuve. Ibid. — II l'entretient des miséricordes de Dieu à son égard, en l'arrachant aux occasions de revenir au monde, 14. -Sa seconde disgrace : quel en fut le motif. 20 et note. — Conduite admirable de Dieu à son égard. Ibid. Bossuet lui témoigne combien il étoit sensible au soupçon qué ce maréchal avoit eu qu'il fût changé à son égard. 23. — Dieu, dans la maladie de son fils, avoit voulu se contenter de sa soumission. Ibid. et suiv. - Après la mort de Turenne, on avoit fort pensé à le rappeler; pourquoi la Providence ne l'avoit pas permis. 52.- Réponse de Bossuet à quelques questions qu'il lui faisoit. 36, 57. Voy. JANSENISME.

BELLEFONDS (la mère de), prieure des Carmélites. Sa mort et ses vertus. XI, 605.

BENOIT (S.). Son panégyrique. V. 43 et suiv. - Attentif des sa jeunesse à la voix qui lui crioit de sortir de lui-même; horreur de la solitude où il se retire. 45.—Sa vie admirable au désert. Ibid. Excellence de sa règle. 49.- Comment il résiste à une terrible tentation. 46. — Bossuet trouvoit dans l'histoire de l'ordre de saint Benoît ce qu'il y avoit de plus beau dans celle de l'Église. XI, 285.

BENOÎT XI, pape, absout Philippe le Bel des censures de Boniface VIII. IX, 202.

BASNAGE (Jacques), ministre protestant, fertile en injures. VI. 321 et suiv. Il tâche vainement de justifier les synodes de la réforme, d'avoir approuvé les révoltes. 329.-Il cite à faux De Thou et La Poplinière, au sujet des révoltés des calvinistes des vallées de Piémont contre le duc de Savoie. 330 et suiv.-Il ne cherche qu'à éblouir les lecteurs, et falsifie les faits. 331 et suiv. -Il justifie mal l'électeur de Saxe et le landgrave de Hesse de la guerre entreprise en conséquence de la ligue de Smalcade. 541 et suiv.-Il'accuse sans preuve l'auteur d'avoir tronqué un passage de Melanchton, que lui-même falsifie. 343.- Il prouve ce qu'on ne lui conteste pas, et dissimule ce qu'on lui conteste. Ibid. et suiv.- Il impute à l'Église de prétendre dispenser des lois de Dieu. 351 et suiv.-11 blâme Jurieu de trouver, à l'occasion de l'affaire du landgrave de Hesse, des nécessités contre l'Évangile. 263.11 entreprend de réfuter la première Instruction pastorale sur les promesses faites à l'Église. Sa témérité de contester à J.-C. d'avoir pu donner en six lignes un remède à toutes les erreurs. 491 et suiv. -Il enseigne que FÉglise peut être livrée à la puissance de l'enfer pendant que J.-C. est avec elle. 496.-Il accuse l'auteur d'appliquer la promesse aux seuls pasteurs de l'Église latine. 497.-Il élude la force de ces paroles: Je suis avec vous. 497, 498.dités grossières et sans nombre au sujet de l'Église, qu'il suppose pouvoir être invisible. Il corrompt les paroles de J.-C. 503 et suiv.-Il réduit à rien les promesses de J.-C., en bornant sa présence aux consolations intérieures qu'il donne aux saints. 304 et suiv.-Il ose même faire J.-C. schismatique et novateur, et dire que tous les caractères donnés par les catholiques à l'Église manquoient à J.-C. 507.- Il compare les commencements de Calvin à ceux de J.-C. 507, 508. Il autorise les schismes. Voy. SCHISME. Il avance une multitude de faits BENOÎT XII examine le décret de Jean XXII sur la vision béaétrangers à la question, et laisse à l'écart ceux qui seuls sont importants au salut. 514 et suiv. Il entreprend de prouver tifique. IX, 449, 436.— Dit que les décisions des papes peuvent qu'il y a eu des innovations dans l'Église, et demeure court être fausses, et révoquées par leurs successeurs. 445. — Étant dans sa preuve. 518.-Sur le dogme de la visibilité et de l'éten-cardinal, il avoit tenu la même doctrine. 33. due de l'Église, il oppose à saint Augustin saint Athanase, saint Hilaire et saint Grégoire de Nazianze, qui disent la même chose que ce saint docteur, 526, 527. - Maxime trompeuse et illusoire de Basnage, que la promesse de J.-C. doit s'expliquer par l'événement, et non par la clarté des paroles et la véracité de celui qui promet. 529 et suiv.- Ses chicanes sur les termes employés par le synode de Delpht, pour soumettre les remontrants à l'autorité de l'Église. 451. Voy. BEAUVAL. BEATITUDE. Elle se trouve en cette vie, selon les quiétistes. VIII, 57 et suiv. Le desir de la béatitude est un acte d'amour parfait. 34, 85, 129 et suiv. Erreur de dire qu'on ne peut la desirer que par conformité à la volonté de Dieu. 236 et suiv.-L'Écriture la propose comme motif de la charité. 282 et suiv.-L'exclure, c'est détruire l'espérance. 267, 268. reurs et contradictions de M. de Cambrai sur la béatitude. 309. -Principes de saint Augustin sur la beatitude naturelle et surnaturelle. 370. Voy. AMOUR PUR, AMOUR NATUREL, ESPÉrance. - Idée de la béatitude. 376 et suiv.- La béatitude objective et la formelle ne sont qu'une seule et même béatitude. 382 et suiv. Elle est la fin dernière de la charité. 425 et suiv. Voy. CHARITÉ; et le motif de nos actions: principes de saint Augustin à ce sujet. 452, 454, 455. — Essence de la béatitude. 455. Sommaire de la doctrine de saint Augustin sur la béatitude. 461.-Les huit beatitudes désignent le bonheur du ciel, et sont Vrai l'abrégé du sermon sur la montagne. III, 165 et suiv. — caractère du chrétien dans les huit beatitudes. 170 et suiv. — Explication de quelques unes d'elles. XI, 535.

Er

BEAUVAL (Henri Basnage de), protestant, ne veut plus dispu ter contre Jurieu, qui, dit-il, ne se défend qu'à coups de caillou. VI, 358.

BECAN (Martin), jésuite, attribue aux papes le pouvoir de déposer les rois : condamné par Paul V. IX, 64.

BEDACIER (M.), évêque d'Auguste, suffragant de Metz, témoigne à saint Vincent de Paul ses dispositions à favoriser la mission de Metz. XI, 1, 2.

BEGUARDS et BEGUINES: leurs commencements. VIII, 9, 46,

BENOIT DE CANFELD (le P.). Sa Règle de perfection, condamnée à Rome. VIII, 152, 155.

BÉRENGAUDE, auteur du Commentaire de l'Apocalypse, attribué à saint Ambroise, I, 393, 394. Ce qu'il dit sur les dix rois du chap. xvi de l'Apocalypse. Ibid.-Quel étoit ce Béren gaude. 13.

BERENGER attaque, après les manichéens d'Orléans, la présence réelle. Sa condamnation. VI, 163, 166. Voy. ÉGLISE. Sa première et sa seconde confession de foi. 166, 167. Ses disciples inventent l'impanation et l'invination. Ibid. — Bérenger avouoit que sa doctrine étoit nouvelle. 167. On n'eut pas besoin de concile universel pour le condamner. Ibid. On le combat de la même manière qu'on avoit combattu les anciens hérétiques, en prouvant qu'il apportoit une doctrine nouvelle, et qu'il troubloit l'Église dans sa possession invariable, suivant la promesse, d'enseigner la vérité. 477. 478.

BERENGER, comte de Barcelone, donne au Saint-Siége la ville de Tarragone. IX, 76.

BERINGHEN (unadame de), abbesse de Farmoutiers. Conduite qu'elle doit tenir pour ramener ses religieuses prévenues contre elle. XI, 583. —Lettres que Bossuet lui écrit, Ibid. et suiv. Sa mort. 587.-Bossuet fait son oraison funèbre. 588.-Sa nièce est nommée pour lui succéder; lettres de Bossuet à cette dame. Ibid. et suiv. -Il lui propose de recevoir une fausse convertie. 594, 592.- Il la console de la mort de son père. 606, -Qu'elle ne doit pas différer sa bénédiction. 614, 613.

BERNARD (S.), abbé de Clairvaux, est suscité de Dieu, au milien de la barbarie et de l'ignorance. IV, 762-Panegyrique de ce saint. V, 93 et suiv.—Sa naissance. 98.-Renonce au monde à l'âge de 22 ans. 98, 100. Sa sobriété. 101. Ses mortifications. Ibid. Ses travaux. 102. Son apostolat. 103 et suiv, Son zèle pour l'Église romaine: de quelle manière il consideroit le Pape. IV, 762, 765. Il engage Louis VII à assembler les évêques. 766. —Quelle étoit la science qu'il recherchoit. V 97, 98. Ce que ce saint pensoit de l'amour de Dieu en tant que notre bien.VIII, 443, 444,-Passage du saint docteur tron

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