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conciles généraux qu'ils ont tenus avec l'Église romaine. VI,
519, 520.—Basnage soutient que les actes des conciles ne
prouvent pas la soumission aux Papes, et la communion avec
eux. On le réfute. 520. — Les Grecs, de l'aveu de la réforme,
ont tort contre les Latins. 520, 521. -Comment les Grecs
ont été admis dans l'Église après leur schisme. VII, 482,
483.
GRÉGOIRE DE NAZIANZE (S.). Sa doctrine sur les deux puis-
sances. IX, 113, 114.- Ses discours contre Julien. 419.
Portrait qu'il fait de Valens. 124.

60I just fie l'usure. 60, 61. — - Il passe du calvinisme au semi-pelagianisme. 76. Son penchant au socinianisme. 76, 77; et de là son sentiment sur la divinité du Verbe, 77; — sur l'immortalité de l'ame. Ibid. - Il critique témérairement les livres sacrés. 78. — En nie l'inspiration. Ibid. — Regarde les prophéties comme des allégories. 79. Il accuse saint Augustin d'être novateur, et en contradiction avec les siècles précédents, avec l'Église grecque et avec lui-même. 82, 83. — Ses progrès étonnants dans la doctrine catholique. 86. Il se sépare de toute société, et justifie son indifférence par deux livres GREGOIRE DE TOURS (S.) déclare que les rois ne doivent pleins d'erreurs. 86, 87. Sur la fin de sa vie il reconnoit la compte de leurs actions qu'à Dieu. IX, 444. vérité de l'Eglise romaine. 87. Il fait les princes juges de la foi. 88. Grotius est préconisé par R. Simon. 469; - qui emprunte de lui ses sentiments hérétiques. 241, 212.-Il accuse saint Augustin d'avoir varié dans sa croyance. 243, 244. — 11 est auteur d'une hérésie sur le péché originel. 233. Ses variations et ses incertitudes. 275. Il a falsifié les prophéties. 1, 565.—1 prétend que les apôtres n'ont pas employé les prophéties comme arguments directs pour prouver que J.-C. est le Messie. 173. On le réfute. Ibid, et suiv. -Ses interprétatious favorisent les sociniens. 473. Il se rapproche de la doctrine catholique. Ibid, et sniv. -- Ce qu'il pense d'un passage du psaume XLIV, qu'il étude ensuite. 183. -Il détourne le sens de ces paroles: Ecce in iniquitatibus, etc. 184. -- On le réfute. Ibid. et suiv. Opinion singulière de ce savant sur l'auteur de l'Ecclésiaste. 230. - Il interprète dans un mauvais sens divers passages relatifs à la vie future. 247. - Ses fausses conjectures sur plusieurs passages de l'Ecclésiastique. 287. Ses efforts pour détourner le sens d'un texte qui prouve la divinité de J.-C. 362.- Sa bonne foi dans l'explication de l'Apocalypse. 403.- Erreur de chronologie où il est tombé. Ibid. Son sentiment sur le règne de mille ans. 501. Il est opposé au dogme du pape Antechrist. 519; 11, 86; VI. 87, 88. Il va contre ses propres principes, quand il permet à la partie affligée d'un état de se défendre contre le prince, excepté pour cause de religion. 290. -- Réfutation des raisons qu'il allègue pour permettre l'usure. X, 556 et suiv.

GREGOIRE LE GRAND (S.), pape, élevé malgré lui sur la chaire de saint Pierre, donne un parfait modèle du gouvernement ecclésiastique. X, 179. — Ce saint pape révère, comme les quatre Evangiles, les quatre conciles tenus avant lui. IX. 364; XI, 38. Il recoit aussi la condamnation tant des personnes que des erreurs faites par le cinquième concile. Ibid. - Saint Grégoire publie un édit de l'empereur Maurice, quoique injuste. IX, 131, 132. Sa doctrine sur la juridiction des évêques. 482. Sa vigueur contre les infracteurs des canons. 513, 514 et suiv. Sa condescendance pour Théodelinde, reine des Lombards. 271, 272. -Son Pastoral, chef-d'œuvre de prudence. V, 11.-Éloge qu'il fait des rois de France. IV, 324, 760. Le privilége de saint Médard de Soissons, qu'on attribuoit à saint Grégoire, paroît supposé, IX. 132.

GREGOIRE II, pa e, envoie saint Boniface prêcher l'Évangile en Allemagne. X, 182. — - Il s'oppose au renversement des images, et en même temps aux ennemis de l'Empire. 182, 185.Il excommunie Léon l'Isaurien. IX, 101. Il s'oppose à ceux qui se révoltoient contre ce prince. 434.- Témoignages de Paul diacre, et d'Anastase, à ce sujet. 138, 160.- Il donne, selon Gratien, une réponse contraire à l'Évangile. 36, 428. Sa réponse, qui permet à un mari dont la femme ne peut, à cause de ses infirmités, souffrir le commerce conjugal, d'en prendre une autre, est tout-à-fait différente de celle par laquelle Luther permet la polygamie au landgrave de Hesse. VI,

331 et suiv.

GREGOIRE III obéit aux empereurs iconoclastes: ses deux légations à Charles Martel. IX, 440 et suiv.

GREGOIRE V excommunie Robert, roi de France, à cause d'un mariage incestueux. IX, 449.

GREGOIRE VII. Son caractère. IX, 78.-Il s'arroge le premier l'autorité sur le temporel, et dépose l'empereur Henri IV. 67 et suiv. Il s'attribue des droits sur l'Angleterre, l'Espagne, la Sardaigne, la Hongrie et autres états. 75 et suiv. - Histoire de la première déposition de Henri IV. 174 et suiv. - Ce pape cite mal-à-propos saint Ambroise, qui mit Théodose en pénitence, 126; et une fausse pièce attribuée à Innocent I. 428.— Il est obligé de modérer sa loi sur l'excommunication. 107, 474. Il assure que le Saint-Siége est exact observateur des canons. 486. - Au commencement de son pontificat, il ne vouloit exercer que les droits de la puissance ecclésiastique. 154.— Ses intentions étoient bonnes, et son nom a été inséré avec éloge dans le Martyrologe romain. 72.

GRÉGOIRE IX excommunie, puis dépose Frédéric II, et offre la couronne impériale à Robert, frère de saint Louis, qui la refuse. IX. 212 et suiv.

GRÉGOIRE X assemble le second concile de Lyon. IX, 365.Voy. LYON.

GREGOIRE XI révoque, à l'article de la mort, les erreurs contre la foi dans lesquelles il auroit pu tomber. IX, 419, 420.

GREGOIRE XII, ou Ange Corario, abandonné de ses partisans, assemble quelques évêques à Austria, sous le noin de concile œcuménique. IX. 28. Il paroissoit mieux disposé que Pierre de Luue à abdiquer la papauté. 246. -- Il se réunit au concile de Constance, et se démet. 266.

GRETSER (Jacques), jésuite, prouve que Bellarmin ne donne l'infaillibilité du Pape que comme opinion. IX, 55.

GROPPER (le docte) fait tenir à Herman, archevêque de Cologne, de saints conciles pour la défense de l'ancienne foi, et pour la réformation des mœurs. V, 631. Il se trouve à la conférence de Ratisbonne. 651, 632.

GROTIUS (Hngues). Dissertation sur sa doctrine et sa critique. II. 76 et suiv. Son attachement aux sociniens. 58. Son interprétation sur le péché d'habitude. 58, 59. -Ce qu'il entend par le Fils de l'homme, 59; par ce passage: Sine me nihil potestis facere, ibid. ; par les paroles oiseuses. 59,

GUERRE. Ses justes motifs. X, 442 et sniv. Dien s'en sert pour châtier les peuples. 443. Ses injustes motifs. 444 et suiv.- Désavantage à craindre quand on la fait sans sujet. 447. On met Dieu de son côté quand on y met la justice. 448. Guerres civiles: leurs motifs; règles qu'on y doit suivre. 449 et suiv. — Manière miraculeuse dont Dieu faisoit la guerre pour son peuple. 433. Avec les conditions requises, la guerre est non seulement légitime, mais encore pieuse et sainte. 457.Dieu néanmoins n'aime pas la guerre. Ibid. On doit faire la guerre équitablement. 460. - Cri militaire chez les Juifs avant le combat. Ibid. — Choix du soldat. 464. — L'accoutuner à mépriser l'ennemi, 462. — - Diligence et précautions nécessaires dans les affaires de la guerre. Ibid. -- Honneurs, distinctions et exercices militaires. 463. — Rien de plus beau, dans la guerre, que l'intelligence entre les chefs. 464. Ne point combattre contre les ordres. 464, 463. Accoutumer l'armée à un même général. 465. Connoi re ses forces. 467. Moyens de s'assurer des peuples vaincus. Ibid. Combien la guerre est une chose horrible. IV, 506, 791; V. 128. Voy. GÉNÉRAL.-Guerres civiles et révoltes défendues par le christianisine. VI, 517,318.

Approuvées par Calvin et les calvinistes sous Charl's IX. 525, 526. Les synodes nationaux font un crime du repentir qu'avoient quelques uns d'avoir pris les armes. 10. Celui d'Alais remercie M. de Châtillon de ce qu'il a fait par les armes pour l'avancement du règne de Christ. 14. — Les guerres des protestants ne furent point de politique, mais de religion. 12 et suiv. — Quoique Bèze eût fait parade de la patience des réformés, il provoque lui-même la guerre civile. 453. - Les guerres civiles, sous prétexte de religion, ont paru pour la première fois dans l'hérésie des donatistes, puis des manichéens, etc. 265. Elles sont condamnées et ensuite approuvées par Luther et les luthériens. Les calvinistes les désapprouvent, puis les approuvent, et remplissent la France de massacres. Ibid. Les réformés font de vains efforts pour persuader que leurs guerres n'étoient pas des guerres de religion. Elles étoient entreprises par des décrets des synodes. 267, 268.- La rebellion et la force étoient nécessaires aux protestants de France, selon Jurieu, et leurs guerres légitimes. 446.

GUI, archevêque de Vienne, depuis pape Calixte II, et son concile, condamnent les investitures: ils demandent à Paschal II la confirmation de leur décret. IX, 185, 430. Voyez HENRI V.

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GUI de Nogent, célèbre auteur du XIIe siècle, rapporte les erreurs des hérétiques établis autour de Soissons. VI, 33. GUILLAUME de Malmesbury avance faussement qu'Urbain II, en excommuniant Philippe Ier, roi de France, défendit de le reconnoître pour roi. LX. 483, 184.

GUILLAUME le Conquérant refuse de prêter serment de fidélité à Grégoire VII, et lui paie le denier de saint Pierre. IX, 76. GUILLOU (François). La Faculté de Paris censure une proposition de sa thèse touchant la juridiction des évêques. IX, 323.

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Dieu.

--

Elle

GUYON (Jeanne-Marie Bouvier de La Motte). Elle écrit sa vie : ce qu'elle y dit de ses oraisons et de sa plénitude de grace. VIII, 509. Elle se donne pour prophétesse, et pour faire des miracles, 510, 314; pour directrice des ames. Ibid. s'applique l'Apocalypse. Ibid. Elle ne veut rien demander à 511. Doctrine de son livre intitulé Moyen court pour faire oraison. VIII, 24 et suiv. — Conséquences pernicieuses qu'on peut en déduire. 22. — Il autorise le plus la suppression des demandes. 33. - - Etranges discours qu'on y trouve sur les réflexions. 46. Il est condamné à Rome. 152, 455. - Erreurs de son livre des Torrents. 24. Il est condamné par l'éveêque de Chartres. 124, — Elle annonce de grandes croix au P. La Combe, et lui rend compte d'un songe merveilleux qu'elle avoit eu. X, 7. — Elle instruit son frère des prétendus effets merveilleux que Dieu opéroit en elle et par elle. 8, 9. Ses sentiments sur l'abandon. 9.-Ses erreurs sur le desir du salut, VIII, 476 et suiv.; sur le sacrifice absolu et les actes réfléchis, 480; — - sur les vertus, 482; -sur la contemplation. 493. M. de Harlay, archevêque de Paris, fait enfermer madame Guyon dans un monastère, et est content de sa soumission. 660, 661; X, 5 et note. - Comment Bossuet fut chargé d'examiner ses livres. VIII, 508; X, 4 et suiv.-Elle écrit au prélat plusieurs lettres où elle lui témoigne sa soumission et lui explique sa doctrine. 9 et suiv. — Elle lui adresse un écrit sur les communications intérieures des purs esprits. 11. -Bossuet lui marque en détail ce qu'il pense de ses états et de ses écrits, et lui en fait sentir l'illusion. 15 et suiv. Il combat ses maximes sur la prière et sur les actes réfléchis. 46.—Et travaille à la désabuser de ses erreurs. Ibid. et suiv. - Elle adresse à madame de Maintenon un Mémoire pour la prier de lui faire donner des commissaires qui jugeassent de sa vie et de ses mœurs. 24 et suiv. - MM. Bossuet, de Noailles et Tronson sont choisis pour faire cet examen. VIII, 545, 661; X, 3 et note. Elle sollicite les trois examinateurs d'entrer dans l'examen de ses mœurs, et s'étend sur les préventions qu'on avoit, suivant elle, contre sa personne. 26. -Ses lettres à Bossuet pendant cet examen. 22, 28, 29. Elle lui écrit en partant❘ pour le monastère de la Visitation de Meaux. 31. Lui demande de la confesser. 52. — Déclaration où elle proteste être innocente des abominations dont on l'accuse. 34. Témoignages de M. d'Aranthon, évêque de Genève, sur madame Guyon. VIII, 552.— Lettre du cardinal Le Camus sur la conduite de cette dame dans son diocèse. X, 34, 55. Le duc de Chevreuse demande au P. Richebraque, bénédictin, des éclaircissements sur un fait de la lettre du cardinal, où ce religieux étoit cité comme s'étant rétracté au sujet de madame Guyon. 35, note; 36. — Madame Guyon lui écrit pour le même sujet. 35, note. - Réponse de D. Richebraque, qui déclare n'avoir jamais entendu parler qu'en bien de la conduite de cette dame. 55 et suiv. Bossuet la trouvoit fort soumise dans sa retraite. 37. Il desiroit consulter M. de La Broue sur la soumission à exiger d'elle: il la laisse communier. 59. Il n'y avoit point de preuves contre elle à l'archevêché de Paris. 59, 40. Précautions que Bossuet prenoit à son égard. XI, 508, 510. -Ce prélat publie son Ordonnance sur les États d'oraisun, où il condamne les livres de madame Guyon. VIII, 4, 7. Elle souscrit cette Ordonnance et les Articles d'Issy. 123, 124. Elle condamne ses propres livres, et s'engage à ne plus écrire, répandre ses livres, diriger, etc. 518, 519; X, 4, 42, 67. -Texte des actes de soumission de madame Guyon. 42 et suiv. -Bossuet accepte cette soumission. 45.-Il lui donne un certificat où il déclare qu'il est satisfait de sa conduite, et la justifie

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des accusations portées contre ses mœurs. 44. Attestation des religieuses de la Visitation de Meaux, donnée à madame Guyon lorsqu'elle quitta ce monastère. Ibid.- Ces mêmes religieuses lui écrivent pour lui témoigner leur estime, et se recommander à ses prières. Ibid. - Elle offre à Bossuet un tableau. 40.- Le prélat lui permet d'aller aux eaux, et l'engage à vivre fort retirée, sans se mêler de diriger. Ibid.—Elle justifie auprès de Bossuet la manière dont elle a quitté son diocèse. Ibid. et suiv.-Elle recommence à dogmatiser. VIII, 519.-Ses liaisons avec le P. La Combe. 554; X, 370.— Lettres de ce religieux à madame Guyon : il l'engage à venir le trouver, lui marque les moyens qu'elle pourroit prendre pour cacher sa marche, et rester inconnue dans le lieu qu'il habitoit. 44. -Malgré son desir de la voir, il consent au délai de son voyage; et lui parle de ses infirmités, et des remèdes qu'elle y trouveroit aux eaux des Pyrénées, 46 et suiv. - Il lui témoigne sa satisfaction de son Apocalypse, et de ses explications de l'Écriture. 47. - Bossuet dit qu'elle lui a menti, et qu'il faut la renfermer. 50, 53. — Lettre de M. Pirot à madame Guyon : il lui expose tout ce qu'elle doit faire pour sortir de ses erreurs. 53 et suiv. C'est de rétracter et supprimer ses écrits, 55; — de n'entrer dans la direction de personne. 56; - de rompre tout commerce avec le P. La Combe, ibid. ; — d'édifier le public autant qu'elle l'a mal édifié, 58; enfin, de se remettre à M. l'archevêque de ce qu'elle aura à faire pour satisfaire le public, se soumettant aveuglément à tout ce qu'il lui marquera. 59. Déclaration de cette dame faite entre les mains de M. de Noailles, sur ses sentiments. ses écrits et sa conduite, 65, 66.

-

Elle veut consulter M. Tronson avant de la signer. 66. — D'après son avis, elle signe par principe de conscience la déclaration. Ibid. Nouvelle déclaration qu'elle fait à l'archevêque de Paris; elle y jure la plus parfaite soumission à ce qu'on lui avoit prescrit. 70. — Dans sa Relation sur l'affaire du livre des Maximes à l'assemblée de 1700, Bossuet la justifie sur ses mœurs. VIII, 661. Voy. BOSSUET, FÉNELON, LA COMBE, QUIÉTISME, TRONSON.

H.

HABACUC. Cantique de ce prophète expliqué. I, 168. HABITS. La nécessité et la pudeur out fait les premiers habits, et, pour orner ce corps mortel et cette boue colorée, presque toute la nature travaille, presque tous les métiers suent, presque tout le temps se consume, et toutes les richesses s'épuisent. IV, 265; V, 200.- Ce n'est pas la nécessité, mais le péché et la honte, qui ont fait les premiers habits. V, 452. HABITUDE. Suites funestes de la mauvaise habitude. IV, 79 et suiv. En quoi elle consiste. 243. - Habitudes vicieuses : leur force. III, 742. Voy. PÉCHÉ.

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HAVRE-DE-GRACE (le) liyré aux Anglois par les protestants révoltés. VI, 328, 329.

HÉLÈNE, mère de Constantin, découvre la vraie croix dans les ruines de l'ancienne Jérusalem. X, 173.

HELI, Souverain pontife, vénérable par sa piété, malheureux par le crime de ses enfants. X, 138.

HELIOGABALE, empereur. Ses infamies. X, 168. HELLENE, fils de Deucalion, donna son nom à la Grèce. X, 136.

HENOCH, miraculeusement tiré du monde. X, 135.

HENRI IV, empereur, déposé et excommunié par Grégoire VII. IX, 75. — Ses partisans taxés de schisme et d'hérésie. 175.-Ce prince est toujours reconnu comme empereur. 176,

477. Il engage l'archevêque de Mayence à lever des dimes, å condition d'en partager le produit, et fait confirmer cette exaction dans un concile. 151, nole, 171. Il meurt à Liège ; on l'enterre dans un monastère, d'où Paschal II le fait exhumer. 180.

HENRI V, fils du précédent, se révolte contre son père; et le fait prisonnier suites de cette affaire. IX, 179. - Ce prince renouvelle la querelle des investitures: il les obtient par violence de Paschal II. Il est excommunié dans plusieurs conciles, et déposé par Calixte II. 184 et suiv.

HENRI VI fait arrêter Richard, roi d'Angleterre : il est excommunié, et non déposé, par Célestin III. IX, 494.

HENRI II, roi de France, ordonne à ses ambassadeurs au concile de Trente de veiller au maintien des libertés de l'Église gallicane. IX, 494, 493. Ce prince veut expressément que les nouveaux convertis pratiquent comme ses autres sujets les exercices de l'Église. XI, 212.

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HENRI IV, roi de Navarre, puis de France, fait afficher à Rome son acte d'appel de la balle de Sixte V, qui le déclaroit déchn. IX, 203 et suiv. - Il est absous des censures sans qu'il soit mention de réhabilitation. 206, 207. Il est médiateur entre le Pape et les Vénitiens. 221. Ce prince, par sa bonté, avoit trouvé le moyen de rendre ses peuples heureux, et de leur faire sentir et avouer leurbonheur. XI, 26. Amour des François pour sa mémoire. Leurs regrets de sa mort. Ibid. S'il avoit ôté de sa vie la tache de l'impureté, sa gloire seroit parfaite, et il seroit le modèle des bons rois. Ibid.

HENRI II, roi d'Angleterre, attaque les droits de l'Église. V. 174. Fait périr saint Thomas de Cantorbéry. 176. son tombeau. 179.

-

Honore

HENRI VIII, roi d'Angleterre, réfute le livre de la Captivité de Luther, qui lui répond avec emportement. Il veut se raccommoder avec ce prince, qui lui reproche la légèreté de son esprit, ses erreurs, et la honte de son mariage. Nouveaux emportements de Luther contre lui. V, 534. — Henri épouse Catherine d'Aragon, veuve de son frère, sur la dispense de Jules II, et ne doute point pendant vingt ans de la validité de son mariage. Son amour pour Anne de Boulen est le prétexte de son doute. 634, 6:5. — On attaque la dispense par des moyens de droit et de fait. Bucer et les protestants d'Allemagne croient la dispense légitime; Calvin et Zuingle la croient illégitime. 635. Henri gagne, par argent, quelques docteurs catholiques, dont la consultation, rapportée par Burnet, n'est pourtant pas certaine. 636. La décision de Clément VII, contraire au divorce, est appuyée sur un fondement solide. Ibid. et suiv. Conclusion que l'on prétend avoir été donnée par la Sorbonne, touchant le mariage de Henri VIII. XI, 530 et suiv. Ce prince, égaré par ses passions, ébranle l'autorité de l'Église, et met tout en péril. V. 270.- Il se déclare chef de l'Église anglicane, en haine du Pape, qui condamne son divorce avec Catherine d'Aragon, et son mariage avec Anne de Boulen. 622. Il fait souscrire, par tous les évêques, et mettre en pratique ce que Burnet appelle nos plus extravagantes corruptions. 623. Il épouse Anne de Boulen avant que son premier mariage ait été déclaré nul. 625. — Il fait mourir Morus et Fischer, pour n'avoir pas reconnu sa primauté ecclésiastique. Il devient sanguinaire, et tombe dans tous les excès des tyrans, depuis son divorce. 626. — Il aime Jeanne Seymour, et fait casser son mariage avec Anne de Boulen, qui meurt sur un échafaud. Henri épouse sa maitresse. 627, 628.- En qualité de chef de l'Église anglicane, il fait des décisions de foi conformes à la doctrine catholique et contraires à celle des protestants. 629. - Il épouse Anne de Clèves, et devient amoureux de Catherine Howard. 630. — Il fait mourir les catholiques qui nient sa suprématie, et les luthériens et les zuingliens qui s'opposent à ses six articles, et meurt sans qu'on sache s'il eut des remords de ses excès. 639. Voy. CRANMER.

HENRI, disciple de Bruys, Voy. ALbigeois. HENRIETTE de France, reine d'Angleterre. Notice sur sa vie. V. 267.-Son Oraison funèbre. 268 et suiv. -Son courage au milieu des adversités. 268, 277. — Son éloge. 268 et suiv. — Son caractère. 269.- Attachement invincible de cette princesse à la religion de ses pères. Ibid. et suiv. Ses aumônes abondantes. 270.- Histoire de ses malheurs. 275 et suiv. Voy. DISCOURS

HENRIETTE-ANNE d'Angleterre, fille de la précédente. Notice sur sa vie. V, 279, 280. Son Oraison funèbre. 280 et suiv. Cette princesse est une leçon frappante que tout n'est que vanité dans le monde. Ibid. Ses belles qualités. 281. Ses talents..

12.

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Ibid. et suiv. Désolation que sa mort jeta dans les cœurs. 283, 284. Sa résignation à la volonté de Dieu. 287 et suiv. HERACLIUS, empereur d'Orient, favorise les monothélites. X, 180.

HÉBÉSIARQUES. Ils ne sont pas toujours sans religion, mais ils prennent toujours la religion de travers. V, 586.

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HÉRESIE. Son caractère et celui de ses docteurs, selon saint Paul, est de se condamner par son propre jugement, et de mettre absurdités sur absurdités. VI, 477. — Elle varie perpétuellement dans ses Confessions de foi. V, 512, 513; VI, 177, 178. — Les bérésies ont ua principe d'instabilité, parcequ'elles sont une production de l'esprit humain. V, 512, 515.- L'hérésie est une opinion particulière du petit nombre contre le grand. 194.- Les hérésies profitent à l'Église, qu'elles mettent dans la nécessité d'expliquer l'Écriture avec plus de soin et d'exactitude, et d'éclaircir davantage les dogmės. 195 et suiv., 480.La méthode de confondre les hérétiques par leur nouveauté et leur petit nombre est ancienne et apostolique. Jurieu ne la suit pas contre les sociniens, parcequ'elle l'auroit confondu lui-même. 196. - Les hérésies et les schismes sont nécessaires pour qu'il ne manque rien aux épreuves où J.-C. veut mettre les fidèles. 468, 469. Les hérésies toujours condamnées par les successeurs des apôtres, en vertu des promesses. 503. Dénombrement et description des hérésies dont il est parlé dans l'Histoire des Variations et dans les Avertissements aux Protestants. 463, 464,- Hérésies judaïques contre la Trinité et l'Incarnation, détruites par saint Jean. I, 421, 422. nouvelées dans la suite par Praxéas, Noétus, Sabellins, Paul de Samosate, etc. 422, 617.—Caractères des hérésies. 439, 440, sages de Tertullien et de saint Grégoire de Nazianze. 441. 618. Elles sont figurées par les sauterelles. 440, 618: PasVictoire de l'Église sur les hérésies. Ibid. formes l'hérésie s'est montrée en Angleterre: ses funestes effets. V, 273 et suiv. — Ravages qu'a faits l'hérésie. IV, 547, 548. — La curiosité est le principe des hérésies. 48 et suiv. Leur renversement. 417.- Désordres visibles où sont tombés les truire. Ibid.; V, 528. pays où elles règnent. Ibid.. Louis XIV zélé pour les dé

Re

Sous combien de

HÉBÉTIQUES. Leur succès vient de l'appât de la nouveauté. XI, 110. Ils prétendent tonjours qu'on ne les entend pas. 110, 111.Ils déchirent cruellement les entrailles de l'Église. V. 214. Ils marchent dans les ténèbres. Ibid. et suiv. Leurs contradictions sur l'Église dans leurs Confessions de foi. 215 et suiv. - On les compare avec les mauvais catholiques. IV, 176, 177, 206.- Les hérétiques, en se multipliant et en se perpétuant, n'en sont pas moins du nombre de ceux qu'on convaiac en remontant à leur origine. V1, 469.— Les sectes d'hérétiques n'ayant pas un point fixe d'union, se séparent aisément les unes des autres. et quand elles se réunissent, ils ne le font qu'en apparence. 74,-En contredisant l'Église, elles lui donnent lieu, non d'apprendre de nouvelles vérités, mais de tholiques et les protestants s'accordent sur cette question, que connoître plus à fond-ce qu'elle croyoit déja. 479. — Les cala puissance publique a droit de punir les hérétiques. Luther et Calvin ont fait des livres pour le prouver, et Calvin en viut à la pratique contre Servet et Valentin Gentil. 18, 19. C'est à tort l'Église les persécute. XI, 98. —— que, pour excuser leur séparation, les hérétiques disent que Les princes ont toujours porté des lois contre les hérétiques convertis, pour les obliger d'assister aux exercices de la religion. 219 et suiv. Voy. CONVERTIS (nouveaux), PROTESTANTS.

HERIBERT OU Étienne, chanoine d'Orléans, et manichéen, condamné au feu sous le roi Robert. VI, 28.

HERIMANN, évêque de Metz, consulte Grégoire VII sur l'excommunication. Réponse du Pape. IX, 69.

HERISSON (le), image du pécheur, qui s'enveloppe dans ses excuses. III. 602.

HERMAN, archevêque de Cologne, établit la réforme dans son diocèse. Son ignorance prodigieuse. V, 651.

HERMANT (Godefroi), chanoine de Beauvais. Bossuet le consnite sur ses ouvrages, et loue sa capacité. XI, 98, 99.

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N

manité, n'ont pas les cœurs. 537. Triste immortalité que nous leur donnons. 544.

HESHUSIUS, ministre luthérien, maltraité grossièrement par Calvin, au sujet des pensées qu'il lui attribuit sur l'Eucharistie. V, 675.

HESSE (Philippe, landgrave de), arme en faveur des luthériens, et désarme en se faisant payer de grosses sommes. V. 530,- Il maintient, autant qu'il peut, la ligue de Vitemberg. 601, 602.oblige Luther à supprimer dans la messe l'élévation du saintsacrement. 605.-Il envoie Pucer à Luther pour lui demander la permission d'avoir deux femmes à la fois. Il promet les biens des monastères en cas qu'on la lui donne; et menace, en cas de refus, de s'adresser à l'empereur, et même au Pape. 602 et suiv. Luther, Mélanchton, Bucer et d'autres réformés, donhent cette dispense. 605, 604.- Pièces justificatives de l'hisLuther toire du second mariage du landgrave. 615 et suiv.

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et les autres docteurs de ce prince ne veulent pas que le landgrave s'adresse à l'empereur, et demandent que le second mariage soit tenu secret. Ils ont recours aux équivoques pour cacher ce mariage. 604, 605. Les réformateurs donnent cette dispense contre leurs lumières et leur conscience, de l'aveu de Basnage. VI, 349. Il est faux qu'on leur ait arraché cette faute, qui montre l'étrange corruption des chefs de la réforme. Rien ne la prouve mieux qu'un sermon scandaleux fait par Luther, sur le mariage, où il permet la répudiation. V, 605; VI, 350. Basnage compare cette dispense pour la polygamie à celle que Jules II accorda pour le mariage de Henri VIII avec la veuve de son frère. 350, 351.

BEUREUX. Ce qu'il faut pour l'être. III, 565, 566.-Deux choses rendent heureux : bien vouloir, et pouvoir ce qu'on veut. IV, 28, 189. Voy. BONHEUR.

HILAIRE (S.), évêque de Poitiers, écrit contre l'empereur Constance; il déclare qu'on doit l'obéissance aux souverains, même impies. IX, 124 et suiv. On l'accuse faussement d'avoir approuvé une des formules de Sirmium. 425.

HILAIRE, diacre, luciférien, a erré sur le sort des enfants morts sans baptême, II, 192 et suiv.; — sur le péché originel, 495, 494; sur la grace. 194. — C'étoit un très-foible auteur. 495.

HINGMAR, archevêque de Reims, écrit à Charles le Chauve que les pontifes ont droit de punir les attentats des rois contre la puissance sacerdotale. IX, 94.-II refuse d'obéir à Adrien II, qui lui défendoit de communiquer avec Charles le Chauve. 106, 147. Dans le concile de Troyes, il promet obéissance au pape Jean VIII, suivant les canons. 412, 413. - Il réclame, dans le concile de Pontion, contre un ordre du même pape, contraire aux canons. 414, 415.

HIPPOCRATE, le père de la médecine, peut être compté parmi les plus grands philosophes. X, 159.

HIPPOLYTE (S.), évêque et martyr, allégué par Jurieu comme enseignant deux nativités du Verbe. Discussion d'un passage qu'il objecte, qui sert de dénouement à tous les autres. VI,

385.

-

HISTOIRE (l') conseillère des princes. V, 282. Combien elle leur est utile. Ibid.; X, 131. Il seroit honteux à tout honnête homme de l'ignorer. Ibid. · Difficulté d'accorder l'histoire profane avec l'histoire sainte. 144. - L'histoire sainte s'accorde avec elle-même. Ibid. et suiv.-Cause de l'obscurité des anciennes histoires, la confusion des noms. 147.-Comment on doit tourner une histoire pour la rendre plus croyable. XI. 444.

HISTOIRE des variations des Églises protestantes. V, 512 et sniv., VI, 4 et suiv. Méthode qu'a suivie Bossuet en écrivant cette histoire. VII, 494, — Défense de l'Histoire des variations contre la Réponse de M. Basnage. VI, 312 et

suiv.

HISTOIRE MÊLÉE ou Miscella. Ce que c'est, et qui en est l'auteur. IX, 140 et nole.

HISTOIRE SAINTE. Abrégé de cette histoire pour les enfants. 11. 548.

HISTORIENS GRECS (les), Théophane, Cédrenus et Zonare, accusent à tort Crégoire II de révolte. IX, 434 et suiv.

HOLOPHERNE, général de Nabuchodonosor, roi d'Assyrie. Són habileté, sa valeur. X, 484, 485, — Ses conquêtes arrêtées tout-à-coup par la main d'une femme. 145, 485.

HOMERE et Hésiode. En quels temps ils florissoient. Ils nous représentent les mœurs antiques. X, 140. Honneurs rendus à Homère. III, 469,

HOMICIDE. L'assemblée du clergé de 1700 censure plusieurs propositions relatives à ce crime. 11, 618, 616.

HOMME. Sa création. X, 433 et suiv. Dignité de sa nature. III, 50. Merveilles de sa création. 31, 54; XI. 187 et suiv. Son empire sur lui-même. III 32, 33. - C'est l'image de l'emNoblesse de son ame. 35; pire de Dieu sur l'univers. 35, 34. IV, 354. — Son immortalité. 111, 39, 40. - Première destina

-

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-

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tion de l'homme. IV, 401.-Sa chute. X, 190 et suiv. - Changement funeste qu'elle opère en lui. 494. — Il est condamné à la mort. Ibid. —L'homme avoit reçu, dans la sainteté de son origine, l'innocence, la paix et l'immortalité. IV, 390.- Comment il a perdu ces trois dons. Ibid. et 398. - L'homme est une énigme à lui-même. Il ne connoît jamais certainement sa foi et les dispositions de son cœur. V. 524, 525. - La misère de l'homme est extrême. 185, 184; XI, 394. L'homme, prodige de misère et de grandeur. V, 280. — Son néant. IV, 208, 209, 243.-Insuffisance de la philosophie pour remédier à sa misère. 609, 610. - Quel est l'objet et la nature de l'homme. V. 281, 286. Combien il est méprisable, si on le regarde des yeux du corps. 286.-Il n'est point tel que Dieu l'a fait. I 241.-L'homme est un abime, un amas coufus de choses contraires. IV, 355, 351.- Un animal brut ou un ange céleste, selon qu'il tourne ses inclinations. V, 246. — Quel est la plus noble qualité de l'homme. IV, 461.-En quoi consiste sa perfection. 789, 790.Rien de plus sociable, rien de plus discordant que l'homme. 37, 38. Rien de plus paisible, rien de plus farouche. 154. L'homme, honteux de sa petitesse, travaille à s'accroître : Inutilité de ses efforts. 412, 488. - Il est d'autant plus libre qu'il est plus esclave de la justice. I, 299. — Rien de mieux ordonné dans tout l'univers que ce qui touche l'homme. IV, 436.-C'est un ouvrage d'un grand dessein et d'une sagesse profonde. X, 77 et suiv. Ce qui distingue l'homme des animaux. 27, 88 et suiv. - Comment il pent se bien connoître lui-même. 73. Combien la réflexion lui est nécessaire pour cela. Ibid. et suiv. La connoissance de lui-même doit l'élever à son auteur. 81, 82.11 voit en Dieu toutes les vérités et les règles des mœurs. 82.-Il se condamne quand il s'en écarte. 83.-L'imperfection de son intelligence lui fait connoître qu'il y a ailleurs une intelligence parfaite. Ibid. et suiv. Comment il peut parvenir à la connoissance du péché originel. 87. Combien il doit estimer et cultiver son ame: 88. — Pourquoi les hommes veulent donner du raisonnement aux animaux. Ibid. et suiv. — En quoi ils sont semblables à l'homme. 91. En quoi ils différent de lui quant au langage. 96.

Extrême différence de l'homme

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et de la bète. 97 et suiv.-L'homme dompte les animaux même les plus forts et les plus rusés. 401.- Sa raison l'oblige à croire sa liberté et la prescience de Dieu, quoiqu'il ne trouve pas le moyen de les accorder ensemble. 114. - Rapport intime de l'homme avec Dieu. V, 285. L'homme devenu le temple de Dieu par le baptême : dignité de ce temple. IV, 404. — Doit se revêtir de J.-C. V, 191. — Différence entre le vieil homme et homme renouvelé, IV, 91;—entre l'homme animal et l'homme spirituel. 55. — Homme sensuel. Iil, 588.- Les hommes sont égaux par la nature. IV, 651 ; V, 353. Tous confondus dans le gouffre de la mort. IV, 651. L'homme invente ou perfectionne les arts, et s'assujettit toute la nature. X, 134, 135.— Affoiblissement de la constitution humaine après le déluge. 492.— Dispersion des hommes à Babel. 193. Corruption du genre humain an temps de la vocation d'Abraham. 494. - Les hommes sont faits pour vivre en société : pourquoi? X, 313 et suiv. -Leur amour pour la terre qui les a vu naltre. 317.- Tont tend à la division parmi eux, à moins qu'ils n'aient un gouvernement. 318. Biens que leur procure le bon gouvernement. Ibid. et suiv. - La division en peoples et en nations ne doit point altérer la société du genre humain. 522 et suiv. - Les hommes sont les vraies richesses d'un royaume. 475.-Qui sont ceux qui doivent être éloignés des emplois publics. 486. ractère d'un homme d'état. 488. Différence d'un homme d'esprit et d'un homme d'imagination. 30, 31. — Homme de mémoire 31. L'homme de bien n'a rien à perdre à la mort, tandis qu'elle est pleine d'amertume pour le mondain. III, 586, L'homme de bien peu considéré, par la raison qu'il ne peut se faire des amis que par sa vertu. IV, 788. Voy. AME, CORPS, RAISON.

Ca

HONGRIE. Les états de ce royaume, en 1518, demandent un concile général pour remédier aux maux de l'Église. IX, 370,

371.

HONNEUR. Sa définition, són objet, ses abus. III, 648; IV, 447) —— Sa tyrannie nous rend les captifs de ceux dont nous

voulons être honores; danger de se laisser trop entrainer aux
considérations de l'honneur. 140. Il est difficile de définir
l'estime qu'on en doit faire. Ibid. En quoi il consiste. Ibid.
et suiv. Tristes effets de l'honneur que nous mettons dans
des choses vaines. 111. L'honneur pare les vices des orne-
ments de la vertu. 445. Il est changé en ignominie. 114.
Trois espèces d'honneur fondées sur l'erreur. IV. 417.-En quel
sens l'honneur peut être vrai et faux en même temps. Ibid. et
suiv.-En quel sens l'honneur qu'on nous rend par erreur, pour
de bonnes qualités que nous n'avons pas, est un avantage pour
nous. 148. L'honneur du monde autorise le vice. 305. — 11
est représenté dans la grande statue de Nabuchodonosor. 501.
Ses trois crimes capitaux. 302.- Ses effets sur le pécheur.
306, 307.-Brièveté de son règne. 307.-Quel est le plus grand
attentat de l'honneur du monde. Ibid, et suiv. - L'exemple de
Jésus-Christ, combien propre à détromper les idolâtres de
l'honneur du monde. 309, 310.- Comment il est permis d'as-
pirer aux honneurs du monde. 307, 5
308.

HONORIUS, pape, trompé par les artifices des monothélites,
consent à un dangereux silence. X. 480. Il ne peut être ex-
cusé d'erreur. IX, 37. 38. Il approuve les écrits des mono-
thélites sa condamnation par le sixième concile. 349, 428; X,
181.

par sentence du juge laïque, et non du concile. IX, 277,
note.

HYPOCRITES. Leur conduite. III, 601; IV, 794. Elle sera
révélée au grand jour. III, 601 et suiv.
HYRCAN. Voy. JEAN HYRCAN.

I.

ICONOCLASTES. Commencement de leurs violences. X.
482. Leur conciliabule sous Constantin Copronyme. 183,
184. Ils persécutent les catholiques. Ibid. Le septième
concile condamne leur hérésie. 184. Les protestants met-
tent ces hérétiques au nombre de leurs prédécesseurs. VI,
25, 24.

IDOLATRIE. Ses horreurs. III, 55.- Outrage qu'elle fait à la
Divinité. IV, 434, 623, 624. — Elle couvroit la terre de ténèbres
avant la venue de J.-C. 529. L'idolâtrie spirituelle, cause de
l'idolâtrie matérielle. V, 86. - L'idolatrie adoroit tout, et le
vrai Dieu comme les autres. XI, 256. — L'homme ayant quitté
par le péché la contemplation de la nature divine invisible, se
plonge entièrement dans les sens, et s'abandonne à l'idolatrie.
264. Elle étoit répandue partout. Ibid. et suiv. - A quel
excès elle étoit portée au temps de Moïse. X, 198. Elle s'éta-

HONTE (la), juste peine du pécheur. III, 599 et sniv.; IV, 261
et suiv. - Première des passions de notre premier père : lui
décèle la conspiration de toutes les autres. 380, 381. Com-
bien elle presse les consciences, et est utile au salut du pé-blit dans le royaume d'Israël. 159, 208. Elle est la principale

cheur. 218. 219.

-

HOPITAL. Utilité d'un hôpital. IV, 291. Spectacle de l'in-
firmité humaine qu'il nous présente. Ravage qu'y exerce la
maladie. III, 583; IV, 637.

HORACE, poëte latin. Honneurs que les hommes lui ont ren-
dus. III, 469.

-

--

cause de la perte de ce royaume. IV, 421. Elle entraîne quel-
quefois celui de Juda. X, 209.-Elle cesse en Judée après la
captivité. 213. Son prodigieux aveuglement avant la venue dn
Messie. 219 et suiv.. 226. Dieu se sert du mystère de la croix
pour la détruire. 250. - Les sens, les passions et les intérêts
combattoient pour l'idolâtrie. 252 et suiv. Elle cherchoit à
se parer de quelques raisons. 254.A la fin elle se soutenoit
par l'austérité apparente des philosophes, et leurs magnifiques
paroles. 258. L'idolâtrie faussement attribuée aux catholi-
ques. Parallèle entre la doctrine de l'Église romaine et celle des
piens. Différence de la même croyance de celle des mani-

HORMISDAS (S.), pape. Instructions qu'il donne à ses légats à
Constantinople, sur la manière dont ils doivent se comporter
avec les évêques séparés de la communion. IX, 106. Con-
sulté par l'empereur Justinien sur la proposition des moines de
Scythie, Un de la Trinité a été crucifié : ce qui se passa en
cette occasion. 407, 408, 427.-Formulaire envoyé par ce papechéens, ariens, etc. V, 414 et suiv. - L'idolâtrie est née des er-
aux Églises d'Orient, au sujet de la condamnation d'Acace. 443.
Comment, sous ce pontife, se fit la réconciliation des évêques
orientaux avec le Saint-Siége. VII, 389.

HUET (Pierre-Daniel), évêque d'Avranches, et le père Petau,
vengés contre Jurieu, qui leur impute d'avoir fait arianiser les
anciens Pères. VI, 399.

reurs touchant la nature de Dieu; on en conclut que les catho-
liques, qui n'errent pas sur cette matière, ne sont donc pas des
idolâtres. 418 et suiv.- Quoique le peuple de Dieu se soit laissé
aller à l'idolâtrie du temps d'Elie, de Manasses, etc.. les protes-
tants n'en peuvent rien conclure contre les catholiques. VII. 10
et suiv.-L'idolâtrie attribuée par Jurieu à l'Église romaine
n'empêche pas, selon lui, qu'on ne s'y sauve. L'idolâtrie dont
il accuse les Pères du quatrième siècle ne les empêche pas non

HUGUES de Saint-Victor; ce qu'il étoit ce qu'il dit sur la
puissance royale. XI. 491, 192. Beau passage de cet auteur
sur l'amour désintéressé. VIII, 440, 144.—Il fait le dénombre-plus d'être saints. VI, 224 et suiv.-L'idolâtrie et l'antichristia-
ment des vingt-deux livres du vieux Testament. VII, 565,
566.

HUISSEAU (d'), ministre de Saumur, prêche la tolérance de
toutes les religions. Il est condamné par les synodes. VI, 408.
* HUMBERT (le cardinal). Sa dispute avec les Grecs au sujet de
la communion sous une espèce. VII, 150. Reproche qu'il fai-
soit aux Grecs sur leur manière d'administrer l'Eucharistie.
246.

HUMEUR. Elle est la source de toutes les maladies de nos ames.
XI, 390. L'origine de cette humeur est le péché du premier
père. 390, 391.

HUMILIATIONS. Moyen d'en profiter. XI, 367. Leur utilité.

382.

HUMILITÉ. Son caractère. III, 648; IV, 394, 408; V, 364.
Heureux effets de l'humilité. IV, 732. 735; V, 364, 365. - Voie
pour y parvenir. XI, 648. — Quel est le propre de l'humilité.
IV. 732. Aucune grandeur véritable qui ne soit appuyée sur
l'humilité. 733, 734. Combien Dieu aime l'humilité, et quel
exemple il en donne en se faisant homme. 671.- Comment
J.-C. a converti l'ambition des apôtres en humilité. III, 360 et
suiv. Voy. BOSSUET,

HUS (Jean), disciple de Viclef, veut parvenir à la réforma-
tion par la rupture. V, 521. — Il dit la messe, croit la transsub-
stantiation et tous les autres articles de l'Église romaine, ex-
cepté ceux de la communion sous les deux espèces, et de l'an-
torité du Pape, qu'il appelle l'Antechrist. Il pense, comme les
vaudois, que l'autorité ecclésiastiqne, et même séculière, se
perd par le péché. Son principal mérite chez les protestants est
d'avoir beaucoup crié contre le Pape et l'Egl se romaine. VI,
24, 65 et suiv. Ses erreurs et celles de Jérôme de Prague
condamnées au concile de Constance. Ils sont brûlés tous deux

nisme sont incompatibles avec le salut. 230. - L'Église de
peut, suivant la promesse, être livrée à l'idolâtrie. 232 et suiy.

L'aveu que fait Jurieu, que ce qui est cru de tous les chré-
tiens est une vérité fondamentale, et que le culte que l'Église
rend aux saints étoit autrefois universel, démontre qu'il nous
calomnie, en nous disant idolâtres. 245 et suiv.- Les définitions
de l'idolâtrie et de l'invocation des saints démontrent que cette
invocation ne peut être un honneur divin. Locutions de l'Écri-
ture. En quel sens on peut dire que les saints donnent. 244.
L'Eglise ne met la force des saints qué dans leurs prières. Ibid.
et suiv. - Extravagance de Jurieu, qui veut qu'il soit moins
permis de prier les saints dans la gloire que les fidèles sur la
terre. 246. On n'attribue rien de divin aux anges et aux
saints, en leur attribuant la connoissance de nos prières. 248.
Jurieu calomnie l'Église en l'accusant d'égaler les saints à J.-C.
249 et suiv. On n'adresse point à J.-C., comme il le dit, cette
prière Priez pour nous, son intercession étant infiniment
différente de celle des saints. 251. 252. Les ministres eux-
mêmes avouent que l'Église catholique interprète différemment
les mérites des saints et ceux de J.-C. 233. La différence de la
doctrine et du culte des païens et de la doctrine et du culte ca-
tholique est infinie; et Jurieu calomnie l'Église à ce sujet.
Ibid. et suiv. - Quelle étoit la source de l'idolâtrie. Voy.

CULTE.

IDUMÉENS. Ils sortent d'Esaû, fils de Jacob, X, 155.— Ils sont
conquis par Hyrcan. 162.

IÈNE (Synode d') en Saxe, tenu par les luthériens, où ils con-
damnent les zuingliens, qu'ils pressent par l'autorité de l'Église;
en quoi ils démentent tous leurs principes. V, 660.

IGNACE (saint), évêque d'Antioche, est exposé aux bêtes fé
roces. X, 168.

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