Louise-Félicité-Olive Bernard, fille de Samuel-Jacques Bernard, maître des requêtes, surintendant de la maison de la reine, et de dame Elisabeth-Louise de Frottier de la Messelière. Le marquis d'Entraigues n'ayant eu qu'un seul fils mort jeune, testa en 1768 en faveur de son parent, Jean-Joseph-Casimir de Montvallat, issu de la branche de Saint-Juéry, ci-après rapportéc. SEIGNEURS D'USSEL, DE SAINT-JUÉRY. - François de Montvallat, troisième fils d'autre François, premier du nom, et de Jeanne de la Croix de Castries, épousa par contrat du 21 octobre 1599 demoiselle Françoise de Jansanet, et testa le 15 mai 1646, instituant pour son héritier : PIERRE DE MONTVALLAT, baron de Grandval, de SaintJuéry et d'Ussel, qui fut accordé le 21 août 1628 avec Marguerite de Montboissier-Beaufort-Canillac, fille de JeanClaude de Montboissier et de Gabrielle de Dienne. Il testa le 17 décembre 1675, désignant pour son héritier Claude de Montvallat, son petit-fils. Il avait eu pour fils unique : FRANÇOIS DE MONTVALLAT, baron de Saint-Juéry, seigneur de Grandval, de Paulhac, de Noalhac et autres lieux, marié, le 20 juin 1665, avec Gabrielle de Raynal, dame de Marsat et de Paulhac. 11 fut maintenu dans sa noblesse conjointement avec son père et plusieurs oncles paternels, le 14 mai 1668, et ne vivait plus en décembre 1675. Il laissa : CLAUDE DE MONTVALLAT, baron de Saint-Juéry et d'Ussel, seigneur de Grandval, de Paulhac, de Noalhac, que son aïeul institua héritier le 17 décembre 1675, Il fut marié, le 3 décembre 1694, avec Marie de Malhac, fille de François de Malhac et de Thérèse de Caissac de Sédages. De cette union vinrent: Jean - Joseph Alexandre qui suit, et plusieurs autres garçons morts au service du roi. JEAN-JOSEPH-ALEXANDRE DE MONTVALLAT, seigneur de Noalhac et de Paulhac, en Auvergne; de Croiset et Camboulaset, en Rouergue, épousa, le 24 septembre 1739, Marie d'Izarn de Valady, fille de Jean-François-Godefroi d'Izarn de Valady et d'Elisabeth de Scorailles de Roussilhe, dont : 1° Jean-Joseph-Casimir de Montvallat, né en 1747, substitué au comté d'Entraigues, par testament de Nicolas-Hyacinthe de Montvallat, de l'année 1768. Jean-Joseph-Casimir de Montvallat servit quelque temps en qualité d'officier au régiment du roi, mais le défaut de santé le força de se retirer, et il vivait dans ses terres, sans être marié, en 1775; 2o Marie-Thérèse - Hippolyte - Véronique de Montvallat, reçue chanoinesse-comtesse au chapitre de Remiremont en 1765, épousa, le 19 novembre 1773, Adrien-Joseph, marquis d'EpinaySaint-Luc, comte de Rosendael et du Saint-Empire, baron de Mézières, fait maréchal de camp le 9 mars 1788. De ce mariage est né Timoléon TOME IV 21 Joseph d'Epinay-Saint-Luc, officier de la Légion d'honneur, maréchal de camp depuis 1825. Les armes de Montvallat étaient : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois DE MONTVERT, quelquefois MONTBERT, seigneurs de Montvert, de Chatain, de Magnac, de Chastel-de-Montagne et autres lieux en Limousin, dans la Marche et l'Auvergne. C'est une branche de la maison de Bonneval, qui a porté le surnom de Montvert aux quatorzième et quinzième siècles, et qui, plus tard, a repris le nom de Bonneval. Albert, alias Aubert de Montvert, chevalier de la Marche, divisé d'intérêts avec Hélie de Noailles, et prenant prétexte de ce que celui-ci, en qualité de seigneur limousin, était sujet du roi d'Angleterre, obtint contre lui la saisie des châteaux de Montclar et de Chambres, en haute Auvergne; mais le roi, mieux informé, donna main-levée par lettres de 1370 (1). Ce même Albert de (1) Albert de Montvert avait peut-être agi, dans cette circonstance, à l'instigation de Guillaume de Barmond, ou Bermond, son voisin et peut-être son allié, lequel était frère utérin d'Hélie de Noailles, son compétiteur dans la succession de Gaillarde-Marguerite de Montclar, leur mère. Hélie de Noailles et Guillaume de Bermond transigèrent à ce sujet, ladite année 1370. (Voyez Audigier, t. 1, p. 148.) |