Oeuvres de M. Gresset, Volume 1Libraires associés, 1805 |
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Page 93
... accords perfides N'ont - elles point égaré les vaisseaux De leurs Amans endormis sur les eaux ? Ouvre à mes yeux les fastes de Mémoire , Ces monumens de disgrace et de gloire ; Je lis les noms des Poëtes fameux ; Où sont les noms des ...
... accords perfides N'ont - elles point égaré les vaisseaux De leurs Amans endormis sur les eaux ? Ouvre à mes yeux les fastes de Mémoire , Ces monumens de disgrace et de gloire ; Je lis les noms des Poëtes fameux ; Où sont les noms des ...
Page 96
... accords . Tel dans nos champs , au lever de l'Aurore , Prenant son vol pour la première fois , Charmé , surpris entre Pomone et Flore , Le jeune oiseau ne peut fixer son choix ; De la fougère à l'épine fleurie Il va porter ses désirs ...
... accords . Tel dans nos champs , au lever de l'Aurore , Prenant son vol pour la première fois , Charmé , surpris entre Pomone et Flore , Le jeune oiseau ne peut fixer son choix ; De la fougère à l'épine fleurie Il va porter ses désirs ...
Page 104
... accords infâmes ou barbares , N'avoient jamais réveillé les échos ; Quand , évoqués par le crime et l'envie , Du fond du Styx deux Spectres abhorrés , L'Obscénité , la noire Calomnie , Osant entrer dans ces lieux révérés , Vinrent ...
... accords infâmes ou barbares , N'avoient jamais réveillé les échos ; Quand , évoqués par le crime et l'envie , Du fond du Styx deux Spectres abhorrés , L'Obscénité , la noire Calomnie , Osant entrer dans ces lieux révérés , Vinrent ...
Page 107
... accords , Les ait privés du commun avantage D'être cachés dans la foule des morts . Un autre écueil , Muse , te reste encore : En évitant cet antre ténébreux , Qu , nourrissant le feu qui la dévore , L'âpre Satyre épand son fiel affreux ...
... accords , Les ait privés du commun avantage D'être cachés dans la foule des morts . Un autre écueil , Muse , te reste encore : En évitant cet antre ténébreux , Qu , nourrissant le feu qui la dévore , L'âpre Satyre épand son fiel affreux ...
Page 111
... accords parfaits , Mériteroient de chanter près d'un Trône Toujours paré des palmes de Bellone . Et couronné des roses de la paix , Muse , pour toi , dans l'union paisible De la sagesse et de la volupté , Nymphe badine , ou Bergère ...
... accords parfaits , Mériteroient de chanter près d'un Trône Toujours paré des palmes de Bellone . Et couronné des roses de la paix , Muse , pour toi , dans l'union paisible De la sagesse et de la volupté , Nymphe badine , ou Bergère ...
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Expressions et termes fréquents
accens aimable airs Amours Anacréon Apollon Arts asyle auroit Autels avoit beauté beaux jours Bergers bois bonheur bords brillant Cagots champêtre champs chansons chanter chassez ma tendresse cher Ciel Cieux cœur CORYDON DAMETE Daphnis destin Dieu Dieux disgrace douceur doux Eglogue encens ennuyeux esprit étoient étoit fêtes fidèle fleurs foible fuit Gallus gloire goût hameaux hautbois Hélicon Héros hêtres heureux immortelle j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'Amour l'art l'Univers lauriers lieux loin long-tems Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE MOPSUS mortels Muse myrthes n'étoit nouveaux Nymphes Oiseau ombres paisible par-tout Parnasse Pasteurs Perroquet Phébus plaisir plaisirs pleurs Poésie Poëte printems Puissance enchanteresse qu'un Ramenez mon Berger regrets rien rimes rivage rives Sage sang des Héros séjour sentimens seul silence Silène Sœurs soins sombres sort soupirs Styx Syrinx talens Temple tems tendre Thrace TITYRE tombeau tranquille triste Trône Troupeaux TYRSIS vainqueur vallons VER-VERT vertu Virgile vœux vois voix yeux Zéphyrs
Fréquemment cités
Page 6 - Qu'aux fronts ornés de pompons et dentelles. Ainsi qu'il est pour le monde et les cours Un art , un goût de modes et d'atours , II est aussi des modes pour le voile ; II est un art de donner d'heureux tours A l'étamine, à la plus simple toile.
Page 49 - S'élève un antre aérien , Un astrologique ermitage , Qui paroît mieux, dans le lointain. Le nid de quelque oiseau sauvage Que la retraite d'un humain. C'est pourtant de cette guérite , C'est de ce céleste tombeau , Que votre ami, nouveau stylite, A la lueur d'un noir flambeau , Penché sur un lit sans rideau , Dans un déshabillé d'ermite, Vous griffonne aujourd'hui sans fard...
Page 4 - Pas n'est besoin, je pense, de décrire Les soins des sœurs, des nonnes , c'est tout dire ; Et chaque mère, après son directeur, N'aimait rien tant : même dans plus d'un cœur, Ainsi l'écrit un chroniqueur sincère , Souvent l'oiseau l'emporta sur le père.
Page 19 - D'un air auguste , en fille intérieure , Voulut parler à l'oiseau libertin , Pour premiers mots et pour toute réponse , Nonchalamment, et d'un air de dédain , Sans bien songer aux horreurs qu'il prononce, Mon gars répond, avec un ton faquin : « Par la corbleu ! que les nonnes sont folles ! » L'histoire dit qu'il avait en chemin , D'un de la troupe entendu ces paroles.
Page 134 - Tout nous appelle aux champs ; le printemps va renaître, Et j'y vais renaître avec lui. Dans cette retraite chérie De la Sagesse et du Plaisir, Avec quel goût je vais cueillir La première épine fleurie...
Page 1 - D'un noble oiseau la touchante disgrâce, Soyez ma muse, échauffez mes accents, Et prêtez-moi ces sons intéressants, Ces tendres sons que forma votre lyre Lorsque Sultane, au printemps de ses jours. Fut enlevée à vos tristes amours, Et descendit au ténébreux empire. De mon héros les illustres malheurs Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On...
Page 133 - Quand, revenant au jour, je me vis délivré ! Je trompai le trépas , ainsi qu'une victime Que frappe un bras mal assuré; Inutilement poursuivie , Et plus forte par la douleur, Elle arrache , en fuyant , les restes de sa vie Aux coups du sacrificateur.
Page 135 - Les plus simples objets, le chant d'une fauvette, Le matin d'un beau jour, la verdure des bois, La fraîcheur d'une violette, Mille spectacles, qu'autrefois Ou voyoit avec nonchalance, Transportent aujourd'hui ; présentent des appas Inconnus à l'indifférence, Et que la foule ne voit pas.
Page 49 - II est un édifice immense Où dans un loisir studieux Les doctes arts forment l'enfance Des fils des héros et des dieux : Là , du toit d'un cinquième étage Qui domine avec avantage Tout le climat grammairien , S'élève un antre aérien , Un astrologique ermitage , Qui paroît mieux, dans le lointain.
Page 2 - Non moins dévot, plus malheureux que lui : Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les muses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige , il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet, Vole bientôt sur un nouvel objet.