Oeuvres de M. Gresset, Volume 1Libraires associés, 1805 |
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Page 30
... Melpomène , Et les tendres Auteurs des accens les plus doux , Horace à - la - fois et Mécène ; Cet accord n'étoit dû qu'aux rives de la Seine , Et l'éloge commence à vous . A MONSIEUR L'ABBÉ MARQUET . LA prophétie est accomplie , 30 VERS .
... Melpomène , Et les tendres Auteurs des accens les plus doux , Horace à - la - fois et Mécène ; Cet accord n'étoit dû qu'aux rives de la Seine , Et l'éloge commence à vous . A MONSIEUR L'ABBÉ MARQUET . LA prophétie est accomplie , 30 VERS .
Page 41
... rives de Loire , Aux champs heureux dont Tours est l'ornement , Lieux toujours chers au Dieu de l'agrément , Je te promis qu'au Temple de Mémoire Je placerois le Pupitre vivant , Dont je t'appris la naissance et la gloire . Je l'ai ...
... rives de Loire , Aux champs heureux dont Tours est l'ornement , Lieux toujours chers au Dieu de l'agrément , Je te promis qu'au Temple de Mémoire Je placerois le Pupitre vivant , Dont je t'appris la naissance et la gloire . Je l'ai ...
Page 69
... rives tumultucuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit Jusques dans l'ombre de la nuit , Je regrette ce tendre asyle Où , sous des feuillages secrets , Le sommeil repose tranquille , Dans les bras de l'aimable ...
... rives tumultucuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit Jusques dans l'ombre de la nuit , Je regrette ce tendre asyle Où , sous des feuillages secrets , Le sommeil repose tranquille , Dans les bras de l'aimable ...
Page 77
... rives , Je veux rimer en badinant . Un peuple de jeunes esclaves Dans un silence rigoureux ; Des pleurs , des prisons , des entraves ' , Un séjour vaste et ténébreux ; Des cœurs dévoués à la plainte , Des - jours filés par les ennuis ...
... rives , Je veux rimer en badinant . Un peuple de jeunes esclaves Dans un silence rigoureux ; Des pleurs , des prisons , des entraves ' , Un séjour vaste et ténébreux ; Des cœurs dévoués à la plainte , Des - jours filés par les ennuis ...
Page 94
... rives , Pleurant encore son Horace exilé , Demande aux Dieux que ce Phénix Lyrique Dont la jeunesse illustra ces climats , Revienne enfin de la rive Belgique Se reproduire et renaître en ses bras . Voilà pourtant , Muse , voilà l ...
... rives , Pleurant encore son Horace exilé , Demande aux Dieux que ce Phénix Lyrique Dont la jeunesse illustra ces climats , Revienne enfin de la rive Belgique Se reproduire et renaître en ses bras . Voilà pourtant , Muse , voilà l ...
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Expressions et termes fréquents
accens aimable airs Amours Anacréon Apollon Arts asyle auroit Autels avoit beauté beaux jours Bergers bois bonheur bords brillant Cagots champêtre champs chansons chanter chassez ma tendresse cher Ciel Cieux cœur CORYDON DAMETE Daphnis destin Dieu Dieux disgrace douceur doux Eglogue encens ennuyeux esprit étoient étoit fêtes fidèle fleurs foible fuit Gallus gloire goût hameaux hautbois Hélicon Héros hêtres heureux immortelle j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'Amour l'art l'Univers lauriers lieux loin long-tems Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE MOPSUS mortels Muse myrthes n'étoit nouveaux Nymphes Oiseau ombres paisible par-tout Parnasse Pasteurs Perroquet Phébus plaisir plaisirs pleurs Poésie Poëte printems Puissance enchanteresse qu'un Ramenez mon Berger regrets rien rimes rivage rives Sage sang des Héros séjour sentimens seul silence Silène Sœurs soins sombres sort soupirs Styx Syrinx talens Temple tems tendre Thrace TITYRE tombeau tranquille triste Trône Troupeaux TYRSIS vainqueur vallons VER-VERT vertu Virgile vœux vois voix yeux Zéphyrs
Fréquemment cités
Page 6 - Qu'aux fronts ornés de pompons et dentelles. Ainsi qu'il est pour le monde et les cours Un art , un goût de modes et d'atours , II est aussi des modes pour le voile ; II est un art de donner d'heureux tours A l'étamine, à la plus simple toile.
Page 49 - S'élève un antre aérien , Un astrologique ermitage , Qui paroît mieux, dans le lointain. Le nid de quelque oiseau sauvage Que la retraite d'un humain. C'est pourtant de cette guérite , C'est de ce céleste tombeau , Que votre ami, nouveau stylite, A la lueur d'un noir flambeau , Penché sur un lit sans rideau , Dans un déshabillé d'ermite, Vous griffonne aujourd'hui sans fard...
Page 4 - Pas n'est besoin, je pense, de décrire Les soins des sœurs, des nonnes , c'est tout dire ; Et chaque mère, après son directeur, N'aimait rien tant : même dans plus d'un cœur, Ainsi l'écrit un chroniqueur sincère , Souvent l'oiseau l'emporta sur le père.
Page 19 - D'un air auguste , en fille intérieure , Voulut parler à l'oiseau libertin , Pour premiers mots et pour toute réponse , Nonchalamment, et d'un air de dédain , Sans bien songer aux horreurs qu'il prononce, Mon gars répond, avec un ton faquin : « Par la corbleu ! que les nonnes sont folles ! » L'histoire dit qu'il avait en chemin , D'un de la troupe entendu ces paroles.
Page 134 - Tout nous appelle aux champs ; le printemps va renaître, Et j'y vais renaître avec lui. Dans cette retraite chérie De la Sagesse et du Plaisir, Avec quel goût je vais cueillir La première épine fleurie...
Page 1 - D'un noble oiseau la touchante disgrâce, Soyez ma muse, échauffez mes accents, Et prêtez-moi ces sons intéressants, Ces tendres sons que forma votre lyre Lorsque Sultane, au printemps de ses jours. Fut enlevée à vos tristes amours, Et descendit au ténébreux empire. De mon héros les illustres malheurs Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On...
Page 133 - Quand, revenant au jour, je me vis délivré ! Je trompai le trépas , ainsi qu'une victime Que frappe un bras mal assuré; Inutilement poursuivie , Et plus forte par la douleur, Elle arrache , en fuyant , les restes de sa vie Aux coups du sacrificateur.
Page 135 - Les plus simples objets, le chant d'une fauvette, Le matin d'un beau jour, la verdure des bois, La fraîcheur d'une violette, Mille spectacles, qu'autrefois Ou voyoit avec nonchalance, Transportent aujourd'hui ; présentent des appas Inconnus à l'indifférence, Et que la foule ne voit pas.
Page 49 - II est un édifice immense Où dans un loisir studieux Les doctes arts forment l'enfance Des fils des héros et des dieux : Là , du toit d'un cinquième étage Qui domine avec avantage Tout le climat grammairien , S'élève un antre aérien , Un astrologique ermitage , Qui paroît mieux, dans le lointain.
Page 2 - Non moins dévot, plus malheureux que lui : Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les muses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige , il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet, Vole bientôt sur un nouvel objet.