De l'existence de Dieu, et de l'immortalité de l'ame

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Maradan, 1815 - 260 pages

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Fréquemment cités

Page 187 - La justice et la vérité sont deux pointes si subtiles, que nos instruments sont trop mousses pour y toucher exactement. S'ils y arrivent, ils en écachent la pointe, et appuient tout autour, plus sur le faux que sur le vrai.
Page 49 - Philosophe, tes lois morales sont fort belles, mais montre-m'en, de grâce, la sanction. Cesse un moment de battre la campagne, et dis-moi nettement ce que tu mets à la place du Poul-Serrho (1).
Page 74 - Ses yeux ont le droit d'interroger autour de lui ; la pensée y passe ; de là elle semble s'étendre au loin, et percer dans les profondeurs de l'avenir. L'intelligence, ce magnifique présent d'un Dieu qui n'avait peut-être rien de mieux à donner, réside sur son front découvert, et annonce de hautes destinées. Le sentiment est dans sa voix ; son âme se fait entendre ; toutes les parties de son corps se rapprochent sans gêne, et s'agencent avec harmonie. Ses bras l'accompagnent, et ne le...
Page 75 - ... voix; son âme se fait entendre; toutes les parties de son corps se rapprochent sans gêne , et s'agencent avec harmonie. Ses bras l'accompagnent, et ne le portent pas :' la moindre portion de lui-même est en contact avec la terre; il ne communique avec elle que par des points , comme s'il ne devait la fouler qu'en passant. Il marche, et l'on sent qu'il va donner des ordres; il s'arrête, et le sol dont sa noble figure se détache, à bien dire ne lui sert que de piédestal, sur les côtés...
Page 118 - ... 1 mio stato rio quetar devrebbe quella beata e '1 cor racconsolarsi, vedendo tanto lei domesticarsi 8. con colui che vivendo in cor sempre ebbe. E ben m'acqueto e me stesso consolo, né vorrei rivederla in questo inferno, ii. anzi voglio morire e viver solo: che più bella che mai con l'occhio interno con li angeli la veggio alzata a volo 14. a pie del suo e mio Signore eterno.
Page 75 - ... et l'on sent qu'il va donner des ordres ; il s'arrête, et le sol dont sa noble figure se détache, à bien dire, ne lui sert que de piédestal, sur les côtés duquel les divers animaux se groupent en manière de bas-relief. Une ligne moelleuse et flexible semble descendre de sa tête à la plante de ses pieds ; l'esprit de vie la parcourt tout entière, circule autour des formes, les anime, et fait briller sa teinte carminée à travers une peau diaphane. Ici, la vigueur ne dérobe rien à...
Page 257 - Nosses jocosae dulce cum sacrum Florae, Festosque lusus, et licentiam vulgi, '.'Cur in theatrum, Cato severe, venisti? An ideo tantum veneras, ut exires?
Page 50 - aigu que le tranchant d'un rasoir, sur lequel » il est impossible de marcher sans êlrë soutenu » de la main toute-puissante de Dieu. Les infi...
Page 74 - La matière a cessé d'être muette ou passive ; une créature distincte entre toutes celles qui respirent est appelée ; elle s'avance d'un pas mesuré, et le chef du roi de la nature s'élève avec noblesse sous des cheveux ondoyants. Ses yeux ont le droit d'interroger autour de lui ; la pensée y passe ; de là elle semble s'étendre au loin, et percer dans les profondeurs de l'avenir. L'intelligence, ce magnifique présent d'un Dieu qui n'avait peut-être rien de mieux à donner, réside sur...
Page 49 - ... du panthéisme allemand , encore plus dangereux , pourrait remonter à une pareille origine. Dans sa gratitude l'homme versa sur ce qui l'entourait une portion de la douce émotion qui débordait de son cœur, et le bienfait fit oublier la source dont il émanait. Heureux de rencontrer dans sa fatigue le toit hospitalier d'un chêne , le voyageur en s'éloignant renferma sous l'écorce une dryade chargée de l'entretien de cet ombrage. Enrichi par le ruisseau qui abreuvait sa prairie , le villageois...

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