MoNSIEUR JOURDAIN, bourgeois. ACTEURS DU BALLET. DANS LE PREMIER ACTE. UNE MUSICIENNE. DANS LE SECOND ACTE. GARÇONS TAILLEURS dansants. DANS LE TROISIEME ACTE, CUISINIERS dansants. DANS LE QUATRIEME AÇTE, CEREMONIE TURQUE. LE MUFTI. DANS LE CINQUIEME ACTE. BALLET DES NATIONS. UN DONNEUR DE LIVRES, dansant. PREMIER HOMME DU BEL AIR. La scene est à Paris, dans la maison de M. Jourdain. UN MAITRE DE MUSIQUE; UN ELEVE du maitre de musique, composant sur une table qui est au milieu du théâtre ; UNE MUSÍCIENNE, DEUX MUSICIENS, UN MAITRE A DANSER, DANSEURS. LE MAÎTRE DE MUSIQUE, aux musiciens. Venez, entrez dans cette salle , et vous reposez là, en attendant qu'il vienne. LE MAÎTRE À DANSER, aux danseurs. L'ÉLE YE. LE MAÎTRE DE MUSIQUE. LE MAÎTRE À DAN SER. LE MAÎTRE DE MUSIQUE. 1 fait composer ici, en attendant que notre homme fût éveillé. LE MAITRE À DAN SL R. LE MAÎTRE DE MUSIQUE. Vous l'allez entendre, avec le dialogue, quand il viendra. Il ne tardera guere. LE MAÎTRE À DANSE R. Nos occupations, à vous et à moi, ne sont pas petites maintenant, LE MAÎTRE DE MUSIQUE. Il est vrai. Nous avons trouvé ici un homme comme il nous le faut à tous deux. Ce nous est une douce rente que ce monsieur Jourdain , avec les visions de noblesse et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête; et votre danse et ma musique auroient à souhaiter que tout le monde lui ressemblâţ, LE MAÎTRE À DAN SE R. Non pas entièrement; et je voudrois , pour lui, qu'il se connût mieux qu'il ne fait aux choses que nous lui donnons.. LE MAÎTRI DE MUSIQUE. Il est vrai qu'il les connoît mal, mais il les paie bien ; et c'est de quoi maintenant nos arts ont plus besoin que de toute autre chose. LE MAÎTRE À DANSE R. Pour moi, je vous l'avoue, je me repais un peu de gloire. Les applaudissements me touchent; et je tiens que, dans tous les beaux arts, c'est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots, que d'essuyer sur des compositions la barbarie d'rin stupide. Il y a plaisir, ne m'en parlez point, à travailler pour des personnes qui soient capables de sentir les délicatesses d'un art, qui sachent faire un doux accueil aux beautés d'un ouvrage, et, par de chatouillantes approbations , vous régaler de votre travail. |