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DES

ÉMIGRÉS FRANÇAIS

ADRESSÉE

A U

PEUPLE FRANÇAIS

PAR

TROPHIME GERARD DE LALLY-TOLLENDAL.

Quodcumque dicimur cùm alii dicantur, & proprio ore
& mercenaria advocatione utuntur ad innocentiae fuae
commendationem. Respondendi, altercandi facultas pa-
tet, quandò ne liceat indefensos & inauditos omninò
damnari. Nobis solis nihil permittitur loqui quod cau-
sam purget, quod veritatem defendat, quod judicem non
faciat injuftum sed illud solùm expectatur quod' odio
publico neceffarium eft, confeffio nominis, non exami
natio criminis
TERTULI. APOLOGET

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A HAMBOURG,

chez P. F. Fauche, Imprimeur- Libraire. 1.
En Commission chez J. Brentano, Imprimeur &
Libraire à Bregence.

AVANT-PROPOS

JAT

Al commencé cette Défenfe des Emigrés Français lorsqu'une négociation pour la paix générale venait de s'ouvrir; lorsque la Frauce étair victorieuse partout au dehors, & lorsqu'au dedans on punissait également les Jacobins, Pendant l'impression le Lord Malmes bury a été renvoyé de France L'archiduc CHARLES a sauvé l'Allemagne

Paris a

vu la mort de M. de Cussy, & a déjà en tendu annoncer une fête pour le 21 Janvier ! Plusieurs paragraphes de mon introduction n'ont plus le même rapport avec plufieurs cir Constances du moment,

Je n'avais peut-être que deux ou trois phrases à changer, & l'accord se trouvait entièrement rétabli, sans qu'aucun argument

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ela paria de sa force. J'ai mieux simé conserver ce qui atteste l'époque et l'intention originelles de mon tava: il faut qu'il porte avec lui le sceau de tous les motifs qui m'ont un seulement me le permettre, mais me le prescrire,

Quelque censeur belligérent m'opposera, je n'en doute pas, que l'espérance de la paix ayant été le principe de cet écrit, je cevais le renfermer en la voyant s'évanouïr, et attendre silentieusement les chances qui peuvent encore naître du jeu 'prolongé de la guerre.

Je réponds d'avance que je crois l'espoir de la paix retardé, mais non évanoui; et je m'honore d'être un de ceux qui l'appelJent de tout leur coeur et de toute leur con

science.

Je réponds que, quelle qu'ait été l'issue de la dernière négociation, il reste dé montre que la France aura la paix au jour er à l'heure où elle la voudra, puisqu'on

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