Beautés de la poësie anglaise. [With plates.]

Couverture
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 356 - Fall down on your face* ! — the herd is at hand !" — And onwards they came like the sea o'er the sand ; Like the snow from the mountain when loosen'd by rain, And rolling along with a crash to the plain ; Like a thunder-split oak-tree, that falls in one shock With his hundred wide arms from the top of the rock, Like the voice of the sky, when the black cloud is near, So sudden, so loud, came the tempest of Deer. Wild mirth of the desert 1 fit pastime for kings ! Which still the rude bard in his...
Page 98 - I fear thee, ancient Mariner! I fear thy skinny hand! And thou art long, and lank, and brown, As is the ribbed sea-sand. I fear thee and thy glittering eye, And thy skinny hand so brown."— "Fear not, fear not, thou Wedding-Guest!
Page 215 - Jusqu' à ce que je dis encore : " Mes amis les plus assidus M'ont quitté ; — bien avant l'aurore L'oiseau partira!" — " Jamais plus ! " Dit l'oiseau de sa voix sonore. D'étonnement je tressaillis A ce mot profond, si concis ; Mais ce mot, me dis-je, est sans doute De son savoir la somme toute ; Et c'est chez quelque meurt de faim Qu'elle a ramassé ce refrain : Quand l'espérance se déflore, Quand ont fui les derniers écus, Quand du cœur ce mot s'évapore : " Non plus jamais ! non jamais...
Page 66 - Why dost thou build the hall, son of the winged days? Thou lookest from thy tower to day: yet a few years, and the blast of the desert comes, it howls in thy empty court." — OSSIAN. THROUGH thy battlements, Newstead, the hollow winds whistle ; Thou, the hall of my fathers, art gone to decay : In thy once smiling garden, the hemlock and thistle Have choked up the rose which Into bloom 'd in the way. Of the mail-cover...
Page 89 - Je vous entends gémir, vous plaignez mon jeune âge ; Ménagez des soupirs et des pleurs superflus: Si la vue est un bien, j'en ignore l'usage; On ne peut regretter que le bien qu'on n'a plus. Le ciel à ce que j'ai borne ma jouissance; Ne me dérobez point ce qu'il a mis en moi. Je suis un pauvre enfant, aveugle de naissance; Mais avec ma gaîté je chante, je suis roi ! COLERIDGE (SAMUEL TAYLOR). Né en 1772— Mort en 1834. BALLADE DU VIEUX LOUP DE MER.
Page 330 - II est coupé mon fil, et sa trame est entière, Je vis, et maintenant jà s'éteint ma lumière. Moi je cherchai la mort, — elle était dans mon sein; Moi je cherchai la vie, — et sus qu'elle est une ombre; Moi je foulai la terre ... et son argile sombre ; Moi je vis mon tombeau, mon tombeau de demain: Le sablier est plein, il marque ma carrière, Je vis, — et maintenant finit ma vie entière ! LES B RAYES DU KENT.
Page 158 - AVEC des doigts piqués, fatigués et usés, De lourdes et rouges paupières, Une femme en haillons, aux traits couperosés, Travaillait à l'aiguille en proie à ses misères : Des points ! des points ! encor des points ! Et dans la faim, dans la crasse et la bise, En cousant cols, goussets, manches, coins et recoins, Elle chantait : " le chant de la chemise !
Page 13 - Devant un vaste champ de roses dans leur gloire, Mais à toi j'ai pensé; — viens donc sans nul souci ! Tes sœurs, tes sombres sœurs dorment dans la rosée, Ne voudrais les frôler de mon aile alizée, Mais toi la belle, et moi friand, de tes appas, Etions faits l'un pour l'autre — ainsi prenons la fuite. La feuille consentit. Oyez la triste suite : Le lendemain la vit foulée aux pieds. . . . Hélas ! L'ESPRIT FAIT LA NOBLESSE.
Page 299 - Dit tout à coup le petit Pierre, Et sa sœur leva sa paupière Laissant là ses jeux puérils : " Dites-nous, dites-nous grand-père Quel fut le pourquoi de la guerre ?" " Les Anglais," répondit Kaspar, "Mirent les Français en déroute ; Pourquoi s'égorgeaient-ils? . . .j'en doute Ceci pour moi n'est que brouillard : Mais on le dit, c'est de l'histoire Ce fut une fière victoire! " Tout près de ce petit ruisseau Vivait alors mon pauvre père, On incendia sa chaumière, Et l'on mit à sac le...
Page 150 - II te sortit chétif de tes sombres cavernes. Et puis bien malgré toi, te façonnant au feu, II t'a rendu luisant et dur sur son enclume, — Fort comme un homme enfin, — il fait de toi son Dieu: Car vrai, l'homme c'est toi — lui n'est que ton écume ! Lui qui t'a rendu riche, il t'ôte son chapeau, Et quand il te déterre, il creuse son tombeau!