Le plan pangermaniste démasqué: le redoutable piège berlinois de "la partie nulle."

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Plon-Nourrit et cie, 1916 - 356 pages
 

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Fréquemment cités

Page 37 - L'Allemagne la fait en raison de la conviction immuable que ses œuvres lui donnent droit à plus de place dans le monde et à de plus larges débouchés pour son activité. Notre force créera une loi nouvelle en Europe'.
Page 30 - Ils seront alors, comme au moyen âge, un peuple de maîtres condescendant simplement à ce que les travaux inférieurs soient exécutés par les peuples soumis à leur domination.
Page 84 - Dans environ quinze ans, mon pays commencera sa grande guerre. En deux mois nous serons à Paris. Mais ce ne sera qu'un premier pas vers notre but réel : le bouleversement de l'Angleterre. Chaque chose se produira à l'heure dite ; car nous serons prêts et nos ennemis ne le seront pas.
Page 332 - Ni directement, ni indirectement, nos ennemis ne nous ont offert la paix. Mais nous ne voulons pas qu'ils nous l'offrent : nous voulons qu'ils nous la demandent : nous ne voulons pas subir leurs conditions : nous voulons leur imposer les nôtres ; nous ne voulons pas une paix qui laisserait l'Allemagne impériale maîtresse de recommencer la guerre et qui suspendrait sur l'Europe une menace éternelle : nous voulons une paix qui reçoive du droit restauré de sérieuses garanties d'équilibre et...
Page 32 - Puisse-t-elle dans les temps futurs, par l'action commune des princes et des peuples, de leurs armées et de leurs citoyens, devenir aussi puissante, aussi fortement unie, aussi extraordinaire que l'Empire romain universel, afin qu'on dise dans l'avenir : « Je suis citoyen allemand », comme on disait autrefois :
Page 67 - Le traité de Bucarest est du 10 août 1913. Or, c'est le 6 novembre 1913, pendant le séjour du roi Albert de Belgique à Potsdam que le Kaiser annonça à ce dernier que la guerre avec la France était à ses yeux « inévitable et prochaine ». (V.
Page 29 - Autriche désignait toute l'Autriche-Hongrie actuelle), qui fût le légitime possesseur de ces pays non allemands, la nation allemande devrait en faire la conquête à tout prix, parce qu'ils sont absolument nécessaires pour son développement et sa position de grande puissance.
Page 91 - Ces augmentations territoriales, — la chose va de soi après l'expérience faite en Alsace-Lorraine, — supposent que la population des territoires annexés ne sera pas en mesure d'obtenir une influence politique sur les destinées de...
Page 288 - DELBRÜCK, qui date du 22 juillet 1913. Voici ce qu'elle dispose: Ne perdra pas la nationalité d'État quiconque, sur sa demande, aura reçu avant l'acquisition de la nationalité d'État étrangère, l'approbation écrite de l'autorité compétente de l'État (dont il est) originaire, en vue de la conservation de la nationalité d'État. Le consul allemand devra être entendu préalablement à cette approbation. Ça veut dire que désormais, ou plutôt depuis la date de cette impayable loi, les...
Page 92 - La sécurité de l'empire d'Allemagne dans une guerre future nécessite impérieusement la possession de toutes les mines de minettes, y compris les forteresses de Longwy et de Verdun, sans lesquelles cette région ne saurait être défendue.

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