Répertoire général du Théâtre Français: MolièreH. Nicolle, 1818 |
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Page 29
... Savez - vous si l'on veut vous prendre ? Je CYDIPPE . pense que l'on a d'assez hauts sentiments Pour refuser un cœur qu'il faut qu'on sollicite , Et qu'on ne veut devoir qu'à son propre mérite La conquête de ses amants . PSYCHÉ . J'ai ...
... Savez - vous si l'on veut vous prendre ? Je CYDIPPE . pense que l'on a d'assez hauts sentiments Pour refuser un cœur qu'il faut qu'on sollicite , Et qu'on ne veut devoir qu'à son propre mérite La conquête de ses amants . PSYCHÉ . J'ai ...
Page 38
... reste . PSYCHÉ . Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des dieux , Seigneur , il faut régler les nôtres ; Et je ne puis vous dire , en ces tristes adieux , Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres 38 PSYCHE .
... reste . PSYCHÉ . Vous savez mieux que moi qu'aux volontés des dieux , Seigneur , il faut régler les nôtres ; Et je ne puis vous dire , en ces tristes adieux , Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dire aux autres 38 PSYCHE .
Page 43
... savez l'indispensable loi . Un père vous doit être encor plus cher que moi . Rendez - vous toutes deux l'appui de sa vieillesse , Vous lui devez chacune un gendre et des neveux . Mille rois à l'envi vous gardent leur tendresse , Mille ...
... savez l'indispensable loi . Un père vous doit être encor plus cher que moi . Rendez - vous toutes deux l'appui de sa vieillesse , Vous lui devez chacune un gendre et des neveux . Mille rois à l'envi vous gardent leur tendresse , Mille ...
Page 70
... savez comme nous ce que peuvent les charmes . PSYCHÉ . Que je sens à mon tour de cruelles alarmes ! AGLAURE . Notre amitié ne veut que votre bien . PSYCHÉ . Adieu , mes sœurs , finissons l'entretien : J'aime ; et je crains qu'on ne s ...
... savez comme nous ce que peuvent les charmes . PSYCHÉ . Que je sens à mon tour de cruelles alarmes ! AGLAURE . Notre amitié ne veut que votre bien . PSYCHÉ . Adieu , mes sœurs , finissons l'entretien : J'aime ; et je crains qu'on ne s ...
Page 74
... savez pas ce que vous demandez . Laissez - moi mon secret . Si je me fais connoître , Je vous perds , et vous me perdez . Le seul remède est de vous en dédire . PSYCHÉ . C'est là sur vous mon souverain empire ! L'AMOUR . Vous pouvez ...
... savez pas ce que vous demandez . Laissez - moi mon secret . Si je me fais connoître , Je vous perds , et vous me perdez . Le seul remède est de vous en dédire . PSYCHÉ . C'est là sur vous mon souverain empire ! L'AMOUR . Vous pouvez ...
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Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et ... Affichage du livre entier - 1823 |
Expressions et termes fréquents
Adieu AGÉNOR AGLAURE aime Allons amant amour ANDRÉE ANGÉLIQUE appas ARGAN ARISTE ARMANDE assez avez beauté beaux BÉLINE BÉLISE belle BÉRALDE bergers chanter charmes chose CHRYSALE ciel CLÉANTE CLÉOMÈNE CLIMÈNE CLITANDRE clystère cœur COMTESSE comtesse d'Escarbagnas connois connoître courroux CRIQUET CYDIPPE dansants dieu dieux dire docte donne DORILAS douceur doux drelin ÉGIALE ÉGIPANS encens ENTRÉE DE BALLET esprit Est-ce êtes étoit femme fille flamme FLORE frère gloire grace HARPIN HENRIETTE HOMME affligé impertinent j'ai j'en JEANNOT JULIE L'AMOUR l'esprit laisse laquais LOUISON m'en madame malade mariage MARTINE médecin Molière monde monsieur Bobinet monsieur Purgon monsieur Tibaudier monsieur Trissotin par-tout parler père personne PHILAMINTE POLICHINELLE prendre PSYCHÉ qu'à QUATRE ARCHERS raison ravie rien s'il vous plaît sais savez SCÈNE VIII seroit sœur soins sort souffrir soupirs tendresse THOMAS DIAFOIRUS Tibau Tircis TOINETTE VADIUS VÉNUS veut veux VICOMTE VIOLONS vivat vœux voilà vois voulez-vous yeux Zéphire
Fréquemment cités
Page 110 - HENRIETTE. Mais vous ne seriez pas ce dont vous vous vantez, Si ma mère n'eût eu que de ces beaux côtés ; Et bien vous prend, ma sœur, que son noble génie N'ait pas vaqué toujours à la philosophie. De grâce, souffrez-moi, par un peu de bonté, Des bassesses à qui...
Page 60 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 136 - Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune ; Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous...
Page 137 - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde , Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi , hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
Page 56 - M'en ont fait sentir la puissance : Mais je n'ai point encor senti ce que je sens. Je ne sais ce que c'est ; mais je sais qu'il me charme, Que je n'en conçois point d'alarme.
Page 180 - Il semble à trois gredins, dans leur petit cerveau, . Que, pour être imprimés et reliés en veau, Les voilà dans l'état d'importantes personnes; Qu'avec leur plume ils font les destins des...
Page 353 - Ils savent, mon frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas de grand'chose ; et toute l'excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias , en un spécieux babil qui vous donne des mots pour des raisons , et des promesses pour des effets.
Page 116 - Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait ; De son étude, enfin, je veux qu'elle se cache, Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots, 2=5 Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 136 - Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 108 - Et qu'est-ce qu'à mon âge on a de mieux à faire, Que d'attacher à soi, par le titre d'époux, Un homme qui vous aime et soit aimé de vous, Et de cette union, de tendresse suivie, Se faire les douceurs d'une innocente vie?