Œuvres de Molière: Dom Juan ou Le festin de Pierre, comédie. L'amour médecin, comédie. Le misanthrope, comédieHachette et cie., 1880 |
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Œuvres de Molière: Dom Juan ou Le festin de Pierre, comédie. L'amour ... Molière Affichage du livre entier - 1880 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 88 - On goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur et la mener doucement où nous avons envie de la faire venir.
Page 449 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage ; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain PHILINTE.
Page 457 - J'ai beau voir ses défauts, et j'ai beau l'en blâmer, En dépit qu'on en ait, elle se fait aimer ; Sa grâce est la plus forte ; et sans doute ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme. PHILINTE. Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu : Vous croyez être donc aimé d'elle ? ALCESTE.
Page 549 - Où le vice du temps porte votre jeunesse, Pourvu que votre cœur veuille donner les mains Au dessein que j'ai fait de fuir tous les humains, Et que dans mon désert, où j'ai fait vœu de vivre, Vous soyez, sans tarder, résolue à me suivre.
Page 460 - Souffrons donc que le temps forme des nœuds si doux ; Mais, cependant, je m'offre entièrement à vous : S'il faut faire à la cour pour vous quelque ouverture, On sait qu'auprès du Roi je fais quelque figure; 190 II m'écoute; et dans tout, il en use, ma foi! Le plus honnêtement du monde avecque moi.
Page 467 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 178 - Hé! mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils.
Page 203 - Ah ! mes gages ! mes gages ! Voilà, par sa mort, un chacun satisfait. Ciel offensé, lois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde est content; il n'ya que moi seul de malheureux. Mes gages, mes gages, mes gages!
Page 528 - Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable; Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien; Que vous n'eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, Afin que de mon cœur l'éclatant sacrifice Vous pût, d'un pareil sort, réparer l'injustice, Et que j'eusse la joie et la gloire en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Page 468 - La rime n'est pas riche, et le style en est vieux; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux Que ces colifichets, dont le bon sens murmure, Et que la passion parle là toute pure? Si le Roi m'avait donné Paris, sa grand'ville, Et qu'il me fallût quitter L'amour de ma mie, Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris, J'aime mieux ma mie, au gué!