Revue du nouveau-monde, Volume 3

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Comte Philippe Régis Denis de Keredern Trobriand
Régis de Trobriand, 1850
 

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Fréquemment cités

Page 224 - M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême! L'absence ni le temps ne sont rien...
Page 331 - Tout le monde connaît cette longue levée * qui borne et qui resserre le lit de la Seine , du côté où elle entre à Paris avec la Marne qu'elle vient de recevoir : les hommes s'y baignent au pied pendant les chaleurs de la canicule, on les voit de fort près se jeter dans l'eau, on les en voit sortir, c'est un amusement : quand cette saison n'est pas venue, les femmes de la ville ne s'y promènent pas encore ; et quand elle est passée, elles ne s'y promènent plus.
Page 224 - L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi. Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon cœur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une sœur fidèle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi.
Page 242 - Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence, Tomber comme une perle au sein profond des eaux? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête — Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux ! III « C'est vrai, Bell, répondit Georgette à son amie; Souvent jusqu'à la nuit j'aime à rester ici.
Page 290 - Dono infelice di bellezza, ond' hai Funesta dote d' infiniti guai, Che in fronte scritti per gran doglia porte ; Deh, fossi tu men bella, o almen più forte, Onde assai più ti paventasse, o assai T...
Page 331 - Marne qu'elle vient de recevoir : les hommes s'y baigne-^*- au pied pendant les chaleurs de la canicule : on les voit de fort près se jeter dans l'eau , on les en voit sortir : c'est un amusement. Quand cette saison n'est pas venue , les femmes de la ville ne s'y promènent pas encore ; et , quand elle est passée, elles ne s'y promènent plus...
Page 292 - Hais c'est leur métier; ils ne sont pas faits pour autre chose. JULIETTE. Je ne vous dis pas le contraire. Ce que je vous affirme, c'est que je les ai en horreur. Ils m'enlèvent le sentiment de la distance, et, si quelque chose me paraît merveilleux dans les pays étrangers, c'est l'éloignement où ils sont de Paris; or, quand la distance ne m'est pas rendue sensible par les détails appréciables d'une longue route, c'est comme si je n'avais pas changé de place.
Page 142 - ... les autres, était le but même de leur entreprise. Ce n'était point la nécessité qui les forçait d'abandonner leur pays ; ils y laissaient une position sociale regrettable et des moyens de vivre assurés. Ils ne passaient...
Page 254 - DOCTEUR. rosé penser que Juliette est une femme, une femme vertueuse, mais une femme du monde, et de quel monde, mon président? De celui-là où tout plaisir est une tentation, tout loisir un péril, toute fête un moyen plutôt qu'un but. Va-t-on au bal, que tu saches, pour ce qui se dit tout haut, ou pour ce qui se murmure à l'oreille? Elle est de ce monde où la vertu est honorée sans doute, mais où le vice est déifié sous mille noms provoquans, sous mille formes hypocrites, sous mille...
Page 290 - Né te vedrei, del non tuo ferro cinta, Pugnar col braccio di straniere genti , Per servir sempre o vincitrice o vinta.

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