Le Grand désert: ou, Itinéraire d'une caravane du Sahara au pays des Nègres (royaume de Haoussa)

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N. Chaix, 1848 - 443 pages
 

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Fréquemment cités

Page 42 - Pour ne pas troubler votre festin et votre joie, j'ai dû contenir ma douleur, et j'ai fait taire ma femme désolée en la menaçant du divorce ; ses pleurs ne sont point venus jusqu'à vous. Mais veuillez ce matin assister à l'enterrement de mon fils, et joindre pour lui vos prières aux miennes. » Cette nouvelle et cette force de caractère nous anéantirent, et nous allâmes religieusement enterrer le pauvre enfant.
Page 8 - Ion assistance ; Dirige-nous dans le sentier du salut ; Dans le sentier de ceux que tu as comblés de tes bienfaits ; De ceux qui n'ont point mérité ta colère et se sont préservés de l'erreur.
Page 221 - Aux portes de l'hakouma, de nombreux chaouchs et des esclaves noirs maintenaient les curieux, et la musique jouait dans la cour. Deux fois par jour, le matin de bonne heure et le soir...
Page 22 - Dieu, vous entendez ! Celui qui tourne autour de nous tourne autour de sa mort ! « II n'y gagnera rien et ne reverra pas les siens ! « S'il a faim , qu'il vienne , nous lui donnerons à manger. « S'il a soif, qu'il vienne, nous lui donnerons à boire. « S'il est nu, qu'il vienne, nous le vêtirons. « Et s'il est fatigué , qu'il vienne se reposer. « Nous sommes des voyageurs pour nos affaires , et nous ne voulons de mal à personne. » Soit qu'il n'y eût pas de voleurs dans les environs, soit...
Page 20 - Hé ! les gardes ! dormez-vous ? » C'était Cheggueun qui , de la porte de sa tente , avait fait cet appel. « Nous veillons , répondirent les gardes ; et le calme reprit. Une heure après , la même voix nous éveillait encore ; et , d'heure en heure, il en fut ainsi jusqu'au matin. Après la prière , nous décidâmes en conseil que nous achèterions deux moutons aux bergers des Chambet-Berazegas, qui faisaient paître leurs troupeaux dans les environs de l'Oued-Nechou, et que nous les saignerions...
Page 373 - II glorifie son sort et béoit le Créateur: Le soleil est le foyer où je me chauffe, Le clair de lune est mon flambeau ; Les herbes de la terre sont mes richesses, Le lait de mes chamelles est mon aliment, La laine de mes moutons mon vêtement. Je me couche où me surprend la nuit; Ma maison ne peut pas crouler, Et je suis à l'abri des caprices du sultan. Les sultans ont les caprices des enfants Et les griffes du lion; défiez-vous-en.
Page 414 - Deefontaines ; c'est un des lotos des anciens Lotophages ; » après quoi il cite ce passage du Vocab. d'hist. naturelle par le docteur Lager : л Le sedra est un arbrisseau qui ne s'élève qu'à une hauteur de quatre à cinq pieds et dont les rameaux, irréguliers et tortueux, sont ornés d'épines et de feuilles alternes, petites, obtuses et à trois nervures longitudinales. A une petite fleur d'un blanc pâle, succède un fruit globuleux que les indigènes appellent un nebek, d'une couleur brun-clair...
Page 51 - — Dieu merci! tu n'as rien vendu? lui dit-il. « — Seigneur, une heure après vous avoir quitté, tous mes paniers étaient à vide; mais, comme toujours, j'ai eu des difficultés pour le paiement.
Page 167 - Les balles et le fusil trompent souvent. La lance est la sœur du cavalier, mais elle peut trahir. Le bouclier, c'est autour de lui que se groupent les malheurs. Le sabre, le sabre, c'est l'arme du Targui, quand le cœur est aussi fort que le bras. Grâce à...
Page 2 - ... de les éviter; tous les chefs dont il faut traverser le territoire; l'hygiène à suivre selon les pays ; les remèdes contre les maladies, les fractures, la morsure des serpents et les piqûres du scorpion. Dans ces vastes solitudes, où rien ne semble indiquer la route, où les sables souvent agités ne gardent pas toujours les traces du voyageur, le khebir a pour se diriger mille points de repère.

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