Œuvres complètes, Volume 1 |
Expressions et termes fréquents
Agobard Arles arts assez atellanes auroient auroit avantages avoient avoit bel-esprit bienfaiteur bornes carac caractère Carrouge Chalotais choses cœur connoissance connoître considération crédit crime d'Alembert d'être devoient devoir devroit différentes doit druides Duclos effet épreuves espèce esprit estime étoient étoit eût exem faisoient faisoit foible foiblesse gens d'esprit gens de lettres gloire goût Hincmar histrions hommes honnête idées illas jeux jeux du cirque juge jugemens justice l'académie françoise l'accusé l'amour l'esprit l'estime lois Lothaire Louis XI Luitprand Marmontel Mémoires ment mépris mépriser mérite métempsycose mœurs n'avoit n'en n'étoit nation ouvrages pantomimes paroît passions personne peuple peut-être philosophe plaisir politesse pourroit pouvoit préjugé premier prince principes probité qu'à qu'un quelquefois raison rare reconnoissance renommée réputation respect ridicule rien roit Romains s'en s'il samothées sentimens sentiment seroient seroit seul société sorte sots sottise souvent sujet supériorité sûr talens tion toyen trouve utile vérité vertu vice Voisenon
Fréquemment cités
Page 133 - Il arrive souvent que le public est étonné de certaines réputations qu'il a faites ; il en cherche la cause , et ne pouvant la découvrir parce qu'elle n'existe pas., il n'en conçoit que plus d'admiration et de respect pour le fantôme qu'il a créé. Ces réputations ressemblent aux fortunes qui , sans fonds réels , portent le crédit , et n'en sont que plus brillantes.
Page 165 - C'est ce qu'on appelle le persifflage , amas fatigant de paroles sans ide'es , volubilité de propos qui font rire les fous , scandalisent la raison , déconcertent les gens honnêtes ou timides, et rendent la société insupportable.
Page 137 - ... personne. Tel a une réputation dans un lieu, qui dans un autre en a une toute différente ; il a celle qu'il mérite le moins, et on lui refuse celle à laquelle il a le plus de droit. On en voit des exemples dans tous les ordres.
Page 25 - Duclos parlait un jour du paradis, que chacun se fait à sa manière. Madame de Rochefort lui dit : « Pour vous, Duclos, voici de quoi composer le vôtre : du pain, du vin, du fromage et la première venue. » .*. Un homme a osé dire : « Je voudrais voir le dernier des rois étranglé avec le boyau du dernier des prêtres.
Page 21 - Renel, qui à cause de sa longue figure était appelé un grand serpent sans venin, lui dit : « Monsieur, sachez qu'on ne doit prononcer dans l'Académie que des mots qui se trouvent dans le dictionnaire.
Page 160 - Français d'aujourd'hui dans ceux des croisades, et en remontant jusqu'aux Gaulois on y remarque encore beaucoup de ressemblance. Cette nation a toujours été vive, gaie, brave, généreuse, sincère, présomptueuse, inconstante, avantageuse, inconsidérée.
Page 104 - ... positives. Il n'ya point, à la vérité, de punition prononcée contre les infracteurs, mais elle n'en est pas moins réelle ; le mépris et la honte en sont le châtiment, et c'est le plus sensible pour ceux qui sont dignes de le ressentir : l'opinion publique, qui exerce la justice à cet égard, y met des proportions exactes, et fait des distinctions très-Unes.
Page 135 - Cependant on voit quelquefois employer les mêmes manœuvres par ceux qui auraient assez de mérite pour s'en passer. Quand le mérite sert de base à la réputation, c'est une grande maladresse que d?y joindre l'artifice, parce qu'il nuit plus à la réputation méritée, qu'il ne sert à celle qu'on ambitionne.
Page 51 - Quel heureux moment pour vous et pour moi ! Je n'ai point à craindre de vous trop louer ; vous n'aurez point à rougir de mes louanges : l'éloge d'un ami est toujours exempt de flatterie. L'homme indifférent peut à son gré dissimuler les défauts, exagérer les bonnes qualités, supposer des vertus : mais l'ami ne suppose rien dans son ami, il sent tout ce qu'il exprime ; et, s'il se trompe quelquefois sur l'étendue du mérite , il ignore toujours qu'il se soit trompé.
Page 95 - Ce n'est qu'en se poliçant que les hommes ont appris à concilier leur intérêt particulier avec l'intérêt commun ; qu'ils ont compris que , par cet accord., chacun tire plus de la société qu'il n'y peut mettre.