Musée français, Volume 2

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Velhagen & Klasing, 1837
 

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Page 127 - C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant. Les ifs, que leur vol fracasse, Craquent comme un pin brûlant. Leur troupeau lourd et rapide, Volant dans l'espace vide, Semble un nuage livide Qui porte un éclair au flanc.
Page 127 - Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit : C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme Toujours suit. La voix plus haute Semble un grelot. D'un nain qui saute C'est le galop. Il fuit, s'élance, Puis en cadence Sur un pied danse Au bout d'un flot.
Page 240 - S'éveillant .avec la nature, Le jeune oiseau chantait sur l'aubépine en fleurs, Sa mère lui portait la douce nourriture, Mes yeux se sont mouillés de pleurs. Oh ! pourquoi n'ai-je pas de mère ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau, Dont le nid se balance aux branches de l'ormeau...
Page 183 - Ainsi, quand Mazeppa, qui rugit et qui pleure, A vu ses bras, ses pieds, ses flancs qu'un sabre effleure, Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d'herbes marines, Qui fume, et fait jaillir le feu de ses narines Et le feu de ses pieds...
Page 88 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait : Je vous revois encore , Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas, Vous avez vu notre chaumine : De ce vallon ne me parlez-...
Page 240 - S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sur l'aubépine en fleurs; Sa mère lui portait sa douce nourriture ; Mes yeux se sont mouillés de pleurs ! Oh! pourquoi n'ai-je pas de mère? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau Dont le nid se balance aux branches de l'ormeau? Rien ne m'appartient sur la terre ; Je n'ai pas même de berceau ; Et je suis un enfant trouvé sur une pierre Devant l'église du hameau.
Page 6 - Nous parlons de vous-même , et du bonheur humain , Comme une ombre , d'en haut, couvrant votre chemin , De vos enfants bénis que la joie environne, De l'époux votre orgueil, votre illustre couronne; Et quand vous avez bien de vos félicités Épuisé le récit, alors vous ajoutez Triste, et tournant au ciel votre noire prunelle :
Page 88 - Ma sœur est-elle mariée ? Avez-vous vu de nos garçons La foule, aux noces conviée, La célébrer dans leurs chansons? Et ces compagnons du jeune âge Qui m'ont suivi dans les combats, Ont-ils revu tous le village? De tant d'amis ne me parlez-vous pas? Sur leurs corps l'étranger, peut-être, Du vallon reprend le chemin; Sous mon chaume il commande en maître ; De ma sœur il trouble l'hymen.
Page 156 - Et bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons.
Page 184 - Ainsi lorsqu'un mortel, sur qui son dieu s'étale, S'est vu lier vivant sur ta croupe fatale, Génie, ardent coursier, En vain il lutte, hélas! tu bondis, tu l'emportes Hors du monde réel, dont tu brises les portes Avec tes pieds d'acier!

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