Shakespeare et l'antiquité1880 |
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... cœur : cette plaisanterie amère est poignante ; mais en ce genre rien n'est plus pathétique que la douloureuse ironie avec laquelle Jean de Gand , dans le drame historique de Richard II , joue sur son propre nom : « Comment se porte le ...
... cœur : cette plaisanterie amère est poignante ; mais en ce genre rien n'est plus pathétique que la douloureuse ironie avec laquelle Jean de Gand , dans le drame historique de Richard II , joue sur son propre nom : « Comment se porte le ...
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... cœur que l'est pour les guérets la pluie de Jupiter ; » et le choeur épouvanté lui répond : « Le carnage t'a enivrée ... Le sang , dont les gouttes souillent ton visage , ce sang doit être vengé . » Euripide nous montre le corps tendre ...
... cœur que l'est pour les guérets la pluie de Jupiter ; » et le choeur épouvanté lui répond : « Le carnage t'a enivrée ... Le sang , dont les gouttes souillent ton visage , ce sang doit être vengé . » Euripide nous montre le corps tendre ...
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... cœur non plus , mais qui existaient en substance dans la nature , dans la tradition historique ou dans l'imagination d'un peuple entier . Elle est absolument impersonnelle ; vous pouvez lire , re- lire d'un bout à l'autre les poèmes de ...
... cœur non plus , mais qui existaient en substance dans la nature , dans la tradition historique ou dans l'imagination d'un peuple entier . Elle est absolument impersonnelle ; vous pouvez lire , re- lire d'un bout à l'autre les poèmes de ...
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... cœur , cela ne lui sert de rien , dans le monde tel qu'il est fait au- jourd'hui . Le flatteur s'empare de la première place , le calom- niateur de la seconde , le méchant de la troisième . Mieux vaut vivre dans le corps d'un âne , que ...
... cœur , cela ne lui sert de rien , dans le monde tel qu'il est fait au- jourd'hui . Le flatteur s'empare de la première place , le calom- niateur de la seconde , le méchant de la troisième . Mieux vaut vivre dans le corps d'un âne , que ...
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... cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis , Je saurai , s'il le faut , victime obéissante , Tendre au fer de Calchas une tête innocente , Et respectant le coup par vous - même ordonné , Vous rendre tout le sang ...
... cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis , Je saurai , s'il le faut , victime obéissante , Tendre au fer de Calchas une tête innocente , Et respectant le coup par vous - même ordonné , Vous rendre tout le sang ...
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Shakespeare et l'antiquité: ptie. L'antiquité grecque et latine dans les ... Paul Stapfer Affichage du livre entier - 1879 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 291 - Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignorants et nous étourdissez tous les jours. Il semble, à vous ouïr parler, que ces règles de l'art soient les plus grands mystères du monde ; et cependant ce ne sont que quelques observations aisées, que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait aisément tous les jours, sans le secours d'Horace...
Page 378 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque , et tout homme bien sage Doit faire des habits ainsi que du langage , N'y rien trop affecter, et, sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 15 - Sire, mon père est mort; mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir répandu pour d'autres que pour vous, Qu'au milieu des hasards n'osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d'en couvrir la terre.
Page 220 - Règne ; de crime en crime enfin te voilà roi. Je t'ai défait d'un père, et d'un frère, et de moi. Puisse le ciel tous deux vous prendre pour victimes, Et laisser choir sur vous les peines de mes crimes ! Puissiez-vous ne trouver dedans votre union Qu'horreur, que jalousie et que confusion ! Et, pour vous souhaiter tous les malheurs ensemble, Puisse naître de vous un fils qui me ressemble ! ANTIOCHUS.
Page 85 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 291 - ... ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule.
Page 291 - Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin.
Page 332 - LAURENT, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j.ai partager les deniers.
Page 320 - Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Page 319 - Depuis que dans la tête il s'est mis d'être habile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile. II veut voir des défauts à tout ce qu'on écrit Et pense que louer n'est pas d'un bel esprit, Que c'est être savant que trouver à redire, Qu'il n'appartient qu'aux sots d'admirer et de rire , Et qu'en n'approuvant rien des ouvrages du temps , II se met au-dessus de tous les autres gens.