Du 30 juin au 31 octobre 1870

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H. Plon, 1871
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 384 - Délivré de la honte et du péril d'un gouvernement traître à tous ses devoirs , chacun comprend que le premier acte de cette souveraineté nationale , enfin reconquise , est de se commander à soi-même et de chercher sa force dans le respect du droit. D'ailleurs, le temps presse : l'ennemi est à nos portes : nous n'avons qu'une pensée , le repousser hors de notre territoire.
Page 410 - Il faut que l'envahisseur rencontre sur sa route non-seulement l'obstacle d'une ville immense résolue à périr plutôt que de se rendre, mais un peuple entier, debout, organisé, représenté, une assemblée enfin qui puisse porter en tous lieux, et en dépit de tous les désastres, l'âme vivante de la patrie.
Page 17 - Le Roi a reçu la réponse du prince de Hohenzollern : elle est du prince Antoine, et elle annonce à Sa Majesté que le prince Léopold, son fils, s'est désisté de sa candidature à la couronne d'Espagne. Le Roi m'autorise à faire savoir au gouvernement de l'Empereur qu'il approuve cette résolution. Le Roi a chargé un de ses aides de camp de me faire cette communication, et j'en reproduis exactement les termes. Sa Majesté ne m'ayant rien fait annoncer au sujet des assurances que nous désirons...
Page 18 - communication des dépêches , et notamment de celles » par lesquelles le gouvernement prussien a notifié sa » résolution aux cabinets étrangers.
Page 429 - J'étais au château de Ferrières à onze heures. Le comte sortit de chez le Roi à raidi moins le quart, et j'entendis de lui les conditions qu'il mettait à l'armistice; elles étaient consignées dans un texte écrit en langue allemande et dont il m'a donné communication verbale.
Page 429 - Il ne s'en expliqua que d'une manière très-incomplète, se réservant de consulter le Roi. En conséquence, il m'ajourna au lendemain onze heures. Je n'ai plus qu'un mot à dire : car, en reproduisant ce douloureux récit, mon cœur est agité de toutes les émotions qui l'ont torturé pendant ces trois mortelles journées, et j'ai hâte de finir.
Page 432 - J'ai exposé fidèlement à mes collègues du Gouvernement de la Défense nationale la déclaration que Votre Excellence a bien voulu me faire. J'ai le regret de faire connaître à Votre Excellence que le Gouvernement n'a pu admettre vos propositions. Il accepterait un armistice ayant pour objet l'élection et la réunion d'une Assemblée nationale. Mais il ne peut souscrire aux conditions auxquelles Votre Excellence le subordonne. Quant à moi; j'ai la conscience d'avoir tout fait pour que l'effusion...
Page 321 - Le gouvernement vient d'apprendre la douloureuse nouvelle de la reddition de Metz. Le maréchal Bazaine et son armée ont dû se rendre après d'héroïques efforts, que le manque de vivres et de munitions ne leur permettait plus de continuer. Ils sont prisonniers de guerre.
Page 210 - Soldats! en acceptant le pouvoir dans la crise formidable que nous traversons, nous n'avons pas fait œuvre de parti. Nous ne sommes pas au pouvoir, mais au combat. Nous ne sommes pas le gouvernement d'un parti, nous sommes le gouvernement de la défense nationale.
Page 191 - Je ne m'arrête qu'en face d'un devoir impérieux, m'ordonnant de ne pas sacrifier l'honneur de mon pays déterminé à résister énergiquement. Je m'associe sans réserve à son vœu ainsi qu'à celui de mes collègues. Dieu, qui nous juge, décidera de nos destinées. J'ai foi dans sa justice « J'ai l'honneur d'être, monsieur le comte, de Votre Excellence, le très-hrmble et très-obéissant serviteur,

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