Pensées, Volume 1Hachette et cie, 1904 |
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Page xiii
... sens divers , de- meure de celles qui ne comportent point de réponse ; elle revient à se demander si Pascal eût suivi Nicole et Ar- nauld dans leur évolution , s'il se fût résigné aux conces- sions qui marquèrent la paix de Clément IX ...
... sens divers , de- meure de celles qui ne comportent point de réponse ; elle revient à se demander si Pascal eût suivi Nicole et Ar- nauld dans leur évolution , s'il se fût résigné aux conces- sions qui marquèrent la paix de Clément IX ...
Page xx
... sorte qu'elles ne peuvent présenter assez parfaitement leur sens . Je me recommande à vos saints sacrifices et à votre souvenir . >> « A Saint - Denis , ce 22 juin 1711. D besoin de parler moi - même : il parle pour XX LE P. DESMOLETS .
... sorte qu'elles ne peuvent présenter assez parfaitement leur sens . Je me recommande à vos saints sacrifices et à votre souvenir . >> « A Saint - Denis , ce 22 juin 1711. D besoin de parler moi - même : il parle pour XX LE P. DESMOLETS .
Page xxi
... sens inverse ; aussi , lorsqu'il réalise lui - même en 1776 le programme tracé quelques années auparavant dans l'Éloge , il ne faut pas s'étonner 1. OEuvres , t . II , p . 254 . - 2. Ibid . , p . 257. Bossut , à l'article XVI de sa ...
... sens inverse ; aussi , lorsqu'il réalise lui - même en 1776 le programme tracé quelques années auparavant dans l'Éloge , il ne faut pas s'étonner 1. OEuvres , t . II , p . 254 . - 2. Ibid . , p . 257. Bossut , à l'article XVI de sa ...
Page xxvi
... sens commun ... On a ri à la mort du jan- sénisme et du molinisme , et de la grâce concomitante , et de la médicinale , et de la suffisante , et de l'efficace ... De tant de disputeurs éternels , Pascal seul est resté , parce que seul ...
... sens commun ... On a ri à la mort du jan- sénisme et du molinisme , et de la grâce concomitante , et de la médicinale , et de la suffisante , et de l'efficace ... De tant de disputeurs éternels , Pascal seul est resté , parce que seul ...
Page xxxviii
... sens qu'ils dispo- sent les Pensées « suivant le plan voulu par l'auteur » > , s'appuyant surtout sur la préface d'Étienne Périer et le récit de Filleau de la Chaise , dont ils développent complai- samment les divisions et les ...
... sens qu'ils dispo- sent les Pensées « suivant le plan voulu par l'auteur » > , s'appuyant surtout sur la préface d'Étienne Périer et le récit de Filleau de la Chaise , dont ils développent complai- samment les divisions et les ...
Expressions et termes fréquents
12449 Pages Pages Arnauld Articles Articles Pages assez Blaise Pascal charité Charron choses christianisme cœur concupiscence Condorcet connaître copie Descartes Desmolets dessein devait Dieu dire discours doctrine donner duc de Roannez écrit éditeurs édition Épictète esprit Étienne Pascal Étienne Périer eût Faugère fragments géométrie Gilberte Périer hommes infinité jansénisme Jansénius Jésus Jésus-Christ juger Juifs justice l'abbé l'Apologie l'Art de persuader l'Écriture l'édition l'Église l'esprit l'infini lettre livre lui-même manuscrit Marguerite Périer ment miracles misère de l'homme Mme Périer monde Montaigne morale mort nature naturelle Nicole note P.-ROYAL BOSSUT FAUG Pages P.-ROYAL BOSSUT Pages Pages P.-ROYAL parler péché PENSÉES DE PASCAL philosophie Port-Royal préface première preuves principes prophéties Prov Provinciales raison Raymond Martin Raymond Sebon recueil religion chrétienne rien Roannez s'il saint Augustin Sainte-Beuve sens sentiment serait seulement sorte tion trouve vérité Victor Cousin vrai XVII XXIII XXIV XXIX XXVIII XXXI
Fréquemment cités
Page xxvii - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
Page 82 - Il tremblera dans :la. ;vue de ces merveilles; et je crois que, sa curiosité se changeant en admiration , il sera plus disposé à les contempler en silence qu'à les rechercher avec présomption. Car enfin , qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Page xxi - Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.
Page 42 - Quand on voit le style naturel , on est tout étonné et ravi ; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 26 - Quand on veut reprendre avec utilité , et montrer à un autre qu'il se trompe , il faut observer par quel côté il envisage la chose , car elle est vraie ordinairement de ce côté-là , et lui avouer cette vérité , mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 34 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose , il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes , comme , par exemple , la lune , à qui on attribue le changement des saisons , le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir; et il ne lui est pas si mauvais d'être dans l'erreur , que dans cette curiosité inutile.
Page cxxxvi - Mais le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob, le Dieu des chrétiens, est un Dieu d'amour et de consolation...
Page 28 - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne ; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie. C'est une représentation si naturelle et si délicate des passions, qu'elle les émeut et les fait naître dans notre cœur, et surtout celle de l'amour, principalement lorsqu'on le représente fort chaste et fort honnête.
Page 16 - ... ce sont choses tellement délicates et si nombreuses, qu'il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juger droit et juste selon ce sentiment, sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie, parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes, et que ce serait une chose infinie de l'entreprendre. Il faut tout d'un coup voir la chose d'un seul regard, et non pas par progrès de raisonnement, au moins jusqu'à un certain degré.
Page 76 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour...