De l'influence des femmes sur les mœurs et les destinées des nations: sur leurs familles et la société, et de l'influence des moeurs sur le bonheur de la vie, Volume 1

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 191 - Maintenon, qu'elle n'appelait jamais que ma tante, pour confondre joliment le rang et l'amitié : en particulier, causante, sautante, voltigeante autour d'eux, tantôt perchée sur le bras du fauteuil de l'un ou de l'autre, tantôt se jouant...
Page 96 - Sans la femme, il serait rude, grossier, solitaire. La femme suspend autour de lui les fleurs de la vie, comme ces lianes des forêts qui décorent le tronc des chênes de leurs guirlandes parfumées. Enfin , l'époux chrétien et son épouse vivent, renaissent et meurent ensemble; ensemble ils élèvent les fruits de leur union; en poussière ils retournent ensemble, et se retrouvent ensemble par delà les limites du tombeau.
Page 184 - L'on voyait sur les degrés du trône, d'où l'âpre et redoutable Richelieu avait foudroyé plutôt que gouverné les humains, un successeur doux, bénin, qui ne voulait rien, qui était au désespoir que sa dignité de cardinal ne lui permettait pas de s'humilier autant qu'il l'eût souhaité devant tout le monde, qui marchait dans les rues avec deux petits laquais derrière son carrosse.
Page 185 - J'ai vu le temps de la bonne Régence, Temps où régnait une heureuse abondance, Temps où la ville aussi bien que la cour Ne respiraient que les jeux et l'amour.
Page 137 - La noblesse de la province, qui s'y rassemble, n'a que ce qu'il faut de bien pour vivre; elle n'en a pas assez pour parvenir : et ne pouvant se livrer à l'ambition, elle suit par nécessité le conseil de Cynéas.
Page 517 - Chinois ont ponr les ordres de leurs mères, afin de faire désarmer celui qu'il redoutait le plus; il envoie à sa mère un de ses officiers qui, le poignard à la main , ne lui laisse que le choix de mourir ou d'obliger son fils à mettre bas les armes. » Ton maître , lui répondit-elle , se serait -il flatté que j'ignorasse...
Page 112 - Ils ont proscrit de leurs républiques non-seulement le vice, mais l'apparence même du vice. Ils ont banni jusqu'à ce commerce de galanterie qui produit l'oisiveté, qui fait que les femmes corrompent avant même d'être corrompues, qui donne un prix à tous les riens , et rabaisse ce qui est important...
Page 101 - Bolounais se livrer à l'étude de la langue latine et des lois. A vingt-trois ans elle avait prononcé, dans la grande église de Bologne , une oraison funèbre en latin; et l'orateur, pour être admiré, n'eut besoin ni de sa jeunesse , ni des 'charmes de son sexe. A vingt-six ans elle prit les degrés de docteur, et se mit à lire publiquement chez elle les institutes de Justinien. A trente, sa grande réputation lui fit donner une chaire où elle enseigna le droit avec un prodigieux concours...
Page 199 - Delleglace était traîné, et ne s'en éloignait que pour aller dans chaque ville lui préparer des aliments, et le soir mendier une couverture qui facilitât son sommeil dans les différents cachots qui l'attendaient. Elle ne cessa pas un moment de l'accompagner et de veiller à tous ses besoins, jusqu'à ce que la Conciergerie les eût séparés. Habituée à fléchir les geôliers, elle ne désespéra point de désarmer des oppresseurs.
Page 273 - ... heureuses .pour les lettres se développèrent dans la solitude, et les méditations auxquelles elle se livra lui firent même embrasser des objets beaucoup plus élevés. « Je « reçus, dit-elle dans ses Mémoires, ces deux biens de « la tristesse et de l'isolement à ma première capti« vité, de me plaire à l'estude et de m'adonner à la « dévotion, bien que je ne les eusse jamais goustées « entre les vanités et magnificences de ma première « fortune. » Heureuse si le cours des...

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