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temps dans les Pays-Bas, comme officier de cavalerie. A son retour en France il se fixa à Nantes, et fut convoqué à l'arrière-ban de la noblesse de cet évêché en 1692; il servit ensuite en bon équipage sous les ordres du maréchal d'Estrées, en 1702. (Certificat de M. Binet de la Blottière, grand-bailli d'épée en Bretagne, du 26 juillet 1702.) Un second certificat de M. de la Blottière, du 26 juillet 1704, porte que M. de Pontaubray-Picot, de la paroisse de Fougeray, s'est encore présenté en équipage pour le service du roi. (Orig. en papier.) Il fut maintenu dans sa noblesse d'extraction par jugement de M. Feydeau de Brou, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes, commissaire départi par S. M. en la province de Bretagne, du 10 septembre 1716. (Orig. en papier.) René Picot, seigneur de la Cour, mourut en 1722, et fut inhumé, le 5 juin, dans l'église paroissiale de la Dorée, où il avait fait abjuration. (Orig.) Il avait eu de Susanne Buisnard un fils unique dont nous allons parler.

VIII. Samuel-René Picor, chevalier, seigneur de Pontaubray, épousa, par contrat du 21 septembre 1717, passé devant Coupel, notaire royal, demoiselle Marguerite LE BIGOT DE NEUFBOURG. Ayant transféré son domicile dans le Maine, il fit enregistrer au greffe de l'élection de Mayenne, suivant l'ordonnance des officiers du roi en cette élection, du 14 mars 1719, son contrat de mariage et le jugement de maintenue de noblesse obtenu par son père de M. Feydeau de Brou. (Orig. en papier.) Samuel-René Picot mourut en cette inême année, et fut enterré, le 30 octobre, dans l'église de Larchamp. Sa veuve eut la garde noble de leur fils unique, François-René, qui suit.

IX. François-René PICOT DE PONTAUBRAY, chevalier, seigneur de Monguerray, la Herouze et autres lieux, né le 27 septembre 1718, épousa, le 23 mai 1746, demoiselle Renée-Madelaine-Louise RICHARD DE LA CUINIÈRE. Cette dame, fondée de la procuration de son mari, partagea en son nom, le 3 août 1779, avec messire Louis de

Soussay, chever, seiger de la Guichardière (représenté par messire Pierre de Carheil, chevalier, seigneur de Launay, époux de dame Marie-Antoinette de Soussay), et messire Jean-Pierre de Carheil, chevalier, seigneur de la Guichardais, époux de dame Françoise de Soussay, la succession de feu Jacques Glé, écuyer, seigneur du Souchay, descendu de Marthe Picot, fille de René et de Jeanne du Boispéan. Par cet acte signé des parties et de Rouxel, notaire, François-René Picot céda tous ses droits en cette succession audit messire Pierre de Carheil, chevalier, seigneur de Launay et de la Barillère. (Orig. en parch. Du mariage de François} René et de demoiselle Richard de la Cuinière sont pro

venus :

1° Henri-Antoine-Samuel, dont l'article suit;

2o Marie-Anne Picot de Pontaubray, née le 5 juillet 1748;
mariée, le 28 janvier 1772, avec André-Joseph de Gruel,
chevalier, seigneur des Salles, ancien mousquetaire du
roi en la première compagnie, dont une fille :

Marie-Anne de Gruel, née le 29 janvier 1773, mariée à
Jean-Armand, comte de Hercé, ancien premier page de
Louis XVI, lieutenant-colonel de cavalerie;

3° Agathe-Hélène-Charlotte Picot de Pontaubray, née le 15
mars 1751, morte sans alliance.

X. Henri-Antoine-Samuel PICOT DE PONTAUBRAY, chevalier, seigneur de Vahais, de la Herouze, de Juvigné, de Vaulogé, etc., né à Ernée le 9 juin 1753, entra dans la seconde compagnie des mousquetaires du roi, le 29 août 1769, et y servit jusqu'au 23 décembre 1775. Emigré en 1791, il a fait avec distinction plusieurs campagnes à l'armée des princes français, dans les compagnies nobles d'ordonnance. (Certificats de M. le comte de Montboissier, lieutenant - général, des 1 mars 1776 et 19 juillet 1796.) Henri AntoineSamuel Picot était à cette dernière époque en Angleterre. Il est mort à l'étranger en 1801. Il avait épousé, par contrat du 13 octobre 1777, passé devant Boullard, notaire au duché de Mayenne, résidant à Ernée, en présence de ses père et mère, de ses sœurs, de M. de Gruel des Salles, son beau-frère, de messire HenriFrançois-Marie Picot, chevalier, seigneur de Peccaduc,

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LE CLERC

mousquetaire du roi en la seconde compagnie, et de messire Benjamin Picot, comte de la Mintaye, ancien colonel de cavalerie, gentilhomme de la chambre de S. M. britannique, Renée-Louise DE LA CORBIÈRE, dame de Vahais, morte en 1802 (1), fille de messire Renée-Elisabeth de la Corbière, chevalier, seigneur du Feu, de Våhais et autres lieux, et de dame Louise-Françoise Guitton, dame des Bois. (Orig. en parch.) De ce mariage sont issus :

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10 Henri-Jean-Baptiste-Élisabeth-Charles, qui suit;

20 Alexandre-Geneviève-Pierre Picot de Vahais, chevalier, né le 23 octobre 1787;

30 Marie-Louise Picot, dame du Feu, épouse de M. du Breil, comte de Landal, dont un fils;

4° Angélique-Caroline Picot, morte sans alliance ;

50 Henriette-Renée-Andrée Picot, demoiselle des Bois.

XI. Henri-Jean-Baptiste - Élisabeth-Charles PICOT, créé vicomte de Vaulogé par ordonnance royale du 22 mars 1827, né à Ernée le 15 septembre 1783, a épousé DE LA PROVOTERIE: à Laval, le 19 avril 1809, Madeleine-Victoire LE CLERC vron d'or, accom DE LA PROVOTERIE, fille de messire François le Clerc d'un Croissant de la Provoterie, chevalier de l'ordre de Saint-Louis. du même, chargé Leurs enfants sont :

d'azur, au che

pagné en pointe

d'argent; au chef

de 3 molettes d'éperon de sable.

1° Henri-Louis Picot de Vaulogé, né à Laval le 23 août 1814;

20 Charles-Alexandre Picot de Vaulogé, né à Laval le 20 juillet 1816;

3° Victoire-Marie Picot de Vaulogé, mariée, le 14 mai 1858, avec M. Albéric, comte de Gaudechart.

(1) Voyez la généalogie DE LA Corbière, t. II des Archives de la Noblesse, p. 8.

Seigneurs DE VEYRIÈRES, DE PRÉCY; barons DE THOURY; comtes et marquis DE NANTOUILLET, DE BARBANÇON et DE CANY; barons DE FORMERIES, DE THIERS et DE VITEAUX; seigneurs DE GONDOLE, DE BOUSDE, DE NAZAC, DES CORNETS, DE RIBES, comtes DU PRAT; seigneurs DE HAUTERIVE et DE NIOLET, de LA BARTHE, DE BERRY et DE ROUEZ, marquis et comtes DU PRAT; seigneurs DE SAINT-AGNÈS et DE Coux, etc., en Auvergne, en l'Ile de France, en Bourgogne, en Bourbonnais et au Maine.

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La maison Du PRAT, illustrée par un chancelier de France et par d'éminents services rendus à la religion et à la monarchie, est originaire de la ville d'Issoire, en Auvergne. Des nombreux rameaux qu'elle a formés et dont la plupart sont éteints, les uns ont marqué par leurs charges et par l'éclat de leur fortune, les

autres par leurs alliances avec les plus nobles familles du royaume.

Presque tous les auteurs connus ont parlé de la maison du Prat. On en trouve la généalogie dans l'Histoire des Chanceliers de France, par du Chesne, dans les ouvrages du P. Anselme, de Moréri, de la Chenaye des Bois (1), mais partout inexacte et incomplète.

Celle que nous donnons aujourd'hui comprend plusieurs branches omises par ces auteurs. Elle est fondée sur de nouvelles recherches, et particulièrement sur un travail fait par M. d'Hozier, au mois d'octobre 1705, et sur des titres originaux que nous avons eus sous les yeux. Le travail de M. d'Hozier, conservé parmi les manuscrits de la Bibliothèque royale, en commence la filiation à :

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I. Barthélemi DU PRAT, qui vivait en 1347, et laissa, entre autres enfants :

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1o Pierre, Ier du nom, qui suit;

2o Antoinette du Prat, mariée, vers 1360, à Raimond Charrier.

II. Pierre DU PRAT, Ier du nom, vivant en 1411, eut deux fils :

10 Annet, Ier du nom, qui suit;

20 Guillaume, auteur de la branche des seigneurs DE SAINTAGNES et DE COUX *.

⭑ SEIGNEURS DE SAINT-AGNÈS, etc.

III. Guillaume DU PRAT, second fils de Pierre Ier, est mentionné avec son frère Annet, dit Ricot, dans un acte de 1440. Il laissa, entre autres enfants :

1o Pierre, Ile du nom, qui suit;

20 Jean du Prat.

(1) On peut aussi consulter les Premiers présidents au parlement de Paris, par Blanchard, Wlson de la Colombière, Palliot, Du·

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