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fermier général; 2o le 1er vendémiaire an x1 (23 septembre
1802), Marie-Françoise de Labbe de Saint-Georges (1), cha-
noinesse honoraire de Jourcey, d'une famille distinguée du
Berry, Il mourut à Versailles, le 12 octobre 1811, sans
avoir eu d'enfants de ses deux mariages;

30 Nicolas-Aimé, chevalier de Bonnevie, né le 22 décembre
1762. Il fit la guerre de l'Inde, sous le bailli de Suffren',
avec rang de major dans la marine royale, et fut blessé
sur le vaisseau de S. M. le Vengeur, dont il était lieutenant.
Employé à Cayenne à l'époque de la révolution, il émigra
aux États-Unis. I revint ensuite en France, où le roi
Louis XVIII le chargea de différentes missions à l'inté-
rieur, dont il s'acquitta de manière à en recevoir les té-
moignages les plus flatteurs. A la restauration, il a été
nommé capitaine de vaisseau honoraire et chevalier de
l'ordre de Saint-Louis;

4° Jeanne-Nicole de Bonnevie, née le 28 juillet 1751, mariée, le 9 décembre 1771, avec Claude de Barthomivat de la Besse, chevalier, seigneur de la Mothe, capitaine au régiment de Poitou, et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, morte en

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1787.

DEL PUECH:

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de gueules
né de 3 tours

château doujon

d'argent, maçon

IX. Guillaume-Gilbert, chevalier, comte DE BONNEVIE, né le 20 août 1752, officier au régiment de Bourgogne, infanterie, a fait avec ce corps la guerre de Corse. Il s'est retiré très-jeune du service, et a épousé, le 10 mars 1776, Louise-Priscille-Pauline DEL PUECH DE COMEIRAS, fille de Jean-François del Puech, marquis de Comeiras, lieutenant-général des armées du né de sable. roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur des ville et château de Saint-Hippolyte-le-Vieux, et de dame Anne-Madeleine-Françoise Lallemant de Montlangault. Guillaume - Gilbert a signé l'acte de coalition de la noblesse d'Auvergne le 10 avril 1791. Il a obtenu l'érection en majorat de baron d'une partie des terres qu'il possédait à Aubiat, par lettres -patentes de l'empereur Napoléon, du 13 mars 1811, enregistrées à la cour royale de Riom, création confirmée par autres lettres-patentes du roi Louis XVIII, du 23 mars 1816, enregistrées à la commission du sceau, registre R, fol. 32. Il est décédé le 16 septembré 1836. De son mariage sont issus :

(1) DE LABBE d'argent, à 3 fasces de gueules; au lion couronné d'or, lampassé et armé de gueules, brochant sur le tout.

DE DURAT :

chiqueté d'or et d'azur.

1° Gilbert-Marie-Hippolyte, qui suit;

20 Jean-François-Fortuné de Bonnevie, né le 26 février 1778, reçu élève à l'école militaire le 31 décembre 1785.

X. Gilbert-Marie-Hippolyte, comte de Bonnevie de POGNIAT, né le 22 décembre 1776, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, fut inscrit aux pages, dont il ne put faire partie par suite de la révolution. Emigré à l'âge de quinze ans, il fut rejoindre l'armée des princes à Coblentz, entra dans le régiment des hommes d'armes à pied, en qualité de cadet, dans la compagnie du marquis de la Rochelambert, son parent, et fit avec ce corps la campagne de 1792. Après le licenciement de cette armée, M. de Bonnevie passa en Espagne, et entra sous-lieutenant dans le régiment Royal-Roussillon, commandé par le comte de Caldaguès. Il passa de ce régiment dans celui de Bourbon, sous les ordres du comte d'Espagne, et fit avec ce corps toute la guerre de la Péninsule jusqu'à la paix des Pyrénées. Il rentra en France à cette époque; mais forcé d'en sortir par suite de la révolution du 18 fructidor, il rejoignit l'armée du prince de Condé et entra dans le régiment des chasseurs nobles à cheval, commandé par S. A. R. le duc de Berry. Il n'a quitté ce régiment que peu de temps ́avant son licenciement à Steyer-Lintzen, en Autriche, comme l'attestent les certificats honorables délivrés par le prince de Condé et le duc de Berry. Il a épousé, le 8 février 1808, Emilie-Henriette-Joséphine DE DURAT, fille de messire Jean-François, comte de Durat, maréchal-de-camp, ancien gouverneur-général de l'île de la Grenade et de ses dépendances, chevalier de l'or dre de Saint-Louis, et de Marie-Jeanne de Bosredon de Vieuxvoisin. De ce mariage sont issus :

1o Ernest-Joseph-Louis de Bonnevie, né le 23 février 1809, mort le 14 février 1824;

2o Gilbert-Louis de Bonnevie, né le 31 mai 1811, mort le 9 août de la même année;

30 François-Félix de Bonnevie, ně le 9 juin 1812;

4° Louis-François-Adolphe de Bonnevie, né le 3 septembre 1814.

Seigneurs DU Kerdreux, de KeRLEANMAREC, DE KERDELLECH, DE BELLEVUE, DE KERGUILAVEN, de KerMONSTER, DE TREFFLEURS, etc., en Bretagne.

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Il est peu de familles anciennes dont le nom ait subi moins de variations que celle qui fait l'objet de cette notice. Son nom se trouve seulement orthographié COFFON et COUFFON dans les anciens titres.

Parmi les nobles qui furent requis pour asseoir une rente annuelle de cinquante livres sur le havage de Lannion, au profit de Jean I, duc de Bretagne, en 1283, on trouve Henri CoFFON, écuyer (1).

(1) Cette rente avait été consentie par Morvan de Kelennec (de Quelennec), écuyer, par suite d'une convention antérieure avec le due de Bretagne. Ceux qui furent appelés pour en faire l'assiette furent Henri de Buech-Gardiffensis, Pierre de Payen, Alain, fils de Draen, et Livon, fils d'Urvoez, chevaliers; Anne de Raguel, Jean Goupil, Dougnal de Coëtriou, Henri Coffon et Alain Nivon,

On voit aussi un Guillaume COFFON, aliàs Couffon, prêter serment de fidélité au duc de Bretagne avec les autres gentilshommes du terroir de Goëllo, évêché de Saint-Brieuc, en 1437. (Mémoires pour servir de Preuves à l'histoire de Bretagne, par D. Morice, t. 11, col. 1308).

Au commencement du xve siècle, cette famille était divisée en deux branches principales: celle du Kerdreux et celle de Kerdellech. Elles ont eu pour auteur

commun :

I. Noble Jean COUFFON, Ier du nom, qui, né vers la fin du xiv siècle, vivait encore en 1441, époque à laquelle il fut compris dans la réformation parmi les nobles de l'évêché de Saint-Brieuc. Il eut pour fils :

II. Noble Philippe CoUFFON, Ier du nom, rappelé dans la réformation de 1535, comme bisaïeul de Henri Couffon, seigneur du Kerdreux. Il avait eu, entre autres enfants :

10 Pierre, dont l'article suit;

2o Guillaume, Ier du nom, auteur de la BRANCHE DE KerdelLECH, mentionnée ci-après;

3° Françoise Couffon, femme de noble Robert Olivier (1), sieur du Bourdon, dans la paroisse de Plouha, lequel vivait en 1483. (Réformation de 1668, et Dict. de la Noblesse, par la Chenaye-des-Bois, in-4°, t. x1, 15.)

écuyers. Ils assignèrent par ladite rente le havage de Lannion, l'octavage ou 8e des tailles, les foires de Saint-Jean-Baptiste, le droit que Morvan percevait sur le sel de ladite ville, etc. La charte de cette assiette de rente, datée du mois de juillet 1283, fut scellée des sceaux desdits chevaliers et écuyers, et aussi des sceaux de Dougnol et de Cheru, bourgeois de Lannion (Preuves de l'Histoire de Bretagne, par D. Morice, t. 1, col. 1067). L'historien, qui écrivait en 1742, remarque qu'il restait encore dix sceaux à cette charte.

(1) OLIVIER, famille maintenue lors de la dernière recherche, par arrêt du 16 mai 1669, dans sa noblesse d'extraction sur preuves remontant à Jean Olivier, sieur du Bourdon, dans la paroisse de Plouha, marié, au mois de janvier 1446, avec Françoise Gendrot de la Marre. Elle avait passé aux anciennes réformations faites en 1400 et 1500. D'argent, à 3 têtes de levrier de sable, colletées d'or, 2 et 1, accompagnées en chef d'une quintefeuille du second émail.

III. Noble Pierre CoUFFON, seigneur du Kerdreux, est mentionné avec Jean du Quellenec, seigneur de Kerjoly, parmi les nobles de la paroisse de Plouha en 1513. Il laissa :

1° François, dont on va parler;

2o Perrine Couffon. Elle fut mariée, en 1506, avec Jean Cillart (1), seigneur de la Ville-Hélio, fils de Pierre Cillart, seigneur de la Ville-Hélio, et de Catherine de Keramprovost.

IV. Noble François COUFFON, seigneur de Kerdreux, eut entre autres enfants :

1° Henri, dont l'article suit;

2o Isabeau Couffon, épouse de Vincent Taillart (2), seigneur de Kertanguy, dans la paroisse de Plouha, lequel passa à la réformation de 1535.

V. Henri COUFFON, écuyer, seigneur du Kerdreux, passa à la réformation de 1535. Il fut père de :

1° Jean Couffon, seigneur de Kerdreux, marié en 1580 avec Fiacre de Goesbriand (3), et décédé sans postérité. (Voir à la bibliothèque de l'Arsenal l'exemplaire armoirié du Nobiliaire de Bretagne, dressé sur la recherche de 1668, article GOESBRIAND);

20 Marguerite Couffon, dame de Kerdreux après la mort de son frère. Elle transmit cette terre à son mari M... du

(1) CILLART, famille maintenue lors de la dernière recherche dans sa noblesse d'extraction sur preuves remontant à 1400. Elle a passé aux anciennes réformations. D'argent, au grêlier de gueules.

(2) TAILLART, famille maintenue lors de la dernière recherche par arrêt du 9 mars 1669. D'hermine, à 5 fusées de gueules, accolées en bande.

(3) DE GOESBRIAND, maison d'ancienne chevalerie de Bretagne, qui a prouvé, lors de la dernière recherche, depuis Auffray de Goesbriand, capitaine de 50 lances, qui vivait avant 1200. Auffray de Goesbriand, vivant en 1389, fut sous Charles VII gouverneur des ville et château de St-Macaire et lieutenant-général du Bazadais. (Voir les preuves faites en 1711, au cabinet du St-Esprit, pour Louis-Vincent, marquis de Goesbriand, lieutenant-général, créé chevalier des ordres du Roi pour sa belle défense d'Airi, en Artois, où il avait soutenu, en 1710, cinquante-huit jours de tranchée ouverte). D'azur, à la fasce d'or.

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