Images de page
PDF
ePub

Seigneurs DE BONNEVIE, DE POGNIAT, DE LAVORT, DE CROUSALOUX, DE PERSIGNAT, DE MEZIERES, DE MARCILLAC, comtes DE BONNEVIE, etc., en Forez, en Auvergne et en Bourbonnais.

[graphic][merged small]

Les premiers titres qui fassent connaître la famille DE BONNEVIE* (en latin Bona vita) la présentent

Il a existé à Paris une famille DE BONNEVIE, différente de celle qui fait l'objet de cette généalogie. Elle a eu pour auteur Jean Bonnevie, qui fut pourvu, en 1721, d'une charge de secrétaire du roi qu'il résigna, en 1733, à son fils, Jean-Charles de Bonnevie, reçu, le 10 juillet de la même année, conseiller du roi, commissaire en la seconde chambre des requêtes du Palais. (État de la France, année 1722, p. 106; année 1756, p. 107, 297.) Jean-Charles de Bonnevie acheta le marquisat de Vervins, en Picardie. De son mariage avec Marie Moreau, il a eu une fille unique, Marie-Jeanne-Olympe de Bonnevie, dame de Vervins, mariée : 1o en 1732, avec Louis-François, vicomte de Rohan-Chabot, mort en 1758; 2° en 1765, avec Marie-François-Henri de Franquetot,

t

possessionnée dans les provinces de Forez et d'Auvergne, au commencement du xive siècle. La position qu'elle y tenait dès lors offre tous les indices d'une ancienne origine, confirmés par de belles alliances et d'honorables services. Durant les longues dissensions causées par la réforme politique et les innovations religieuses, cette famille est restée constamment fidèle à la religion et à la royauté.

Mathieu de Bonnevie, Ier du nom, seigneur de Montaignet, épousa, vers l'an 1280, Blanchette, laquelle était veuve lors d'un hommage qu'elle rendit en 1291, comme tutrice de leurs enfants pour la moitié de la grange de Montaignet et pour les cens et autres devoirs situés dans la châtellenie de St-Bonnet. (Chambre des comptes de Paris, reg. 491, fol. 66.)

Jean de Bonnevie, fils de Mathieu, seigneur de Montaignet, rendit hommage pour cette terre et pour d'autres domaines et mouvances situés en la même châtellenie de Saint-Bonnet, en 1332 et 1337. (Ibid., reg. 490, p. 89; reg. 491, p. 200.) Il eut pour fils:

Mathieu de Bonnevie, Ile du nom, seigneur de Montaignet, qui avait succédé à son père en 1346, époque à laquelle il fit hommage pour les mêmes fiefs. (Ibid., registre 492, p. 171.)

Tous les titres de cette famille ont été brûlés sur la place publique d'Aubiat, en 1793. Mais les preuves qu'elle a faites en l'élection de Gannat, en 1599; celles que mentionne M. de Tubeuf, intendant de la généralité de Moulins, dans un jugement de maintenue de noblesse, du 12 mars 1669; celles enfin qui ont été faites en 1785, pour admission aux écoles militaires, établissent sa filiation ainsi qu'il suit :

I. Louis DE BONNEVIE, Ier du nom, écuyer, seigneur dudit lieu et de Poignat, près Volore, vivant vers 1480,

duc de Coigny, pair et maréchal de France. Elle mourut le 27 septembre 1757, la dernière de cette famille, qui portait pour armoiries d'argent, semé de trèfles de sinople; au chef de gueules, chargé de 3 croisettes d'argent.

avait pour tante damoiselle Jacqueline de Bonnevie laquelle fit plusieurs donations à l'église de Volore. It a laissé, entre autres enfants :

10 Gabriel, qui suit;

2o Gabrielle de Bonnevie, mariée, le 10 décembre 1519, avec François de Mascon (1), seigneur de Neuville. (D. Coll.)

II. Gabriel DE BONNEVIE, écuyer, seigneur de Bonnevie, de Pogniat, de Lavort, etc., passa une transaction, le 17 janvier 1530 (v. st.), devant Bannoy, notaire royal, avec la communauté des prêtres de Volore, pour raison d'un obit fondé par ses aïeux. Il fut père de :

III. Pierre DE BONNEVIE, écuyer, seigneur de Pogniat et de Lavort, marié, par contrat du 1er mai 1549, passé du consentement et en présence de son père, avec damoiselle Gasparde BEGON DE LA ROUZIÈRE, fille de noble homme Hugues Begon, écuyer, seigneur de la Rouzière. De ce mariage sont provenus :

1. Louis, lle du nom, dont l'article suit;

2o Jean, auteur du rameau des seigneurs de Mézières *;

3° Antoine de Bonnevie, religieux au prieuré de Sauxillanges, de l'ordre de Cluny.

IV. Louis DE BONNEVIE, IIe du nom, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, etc., fut reconnu noble et ex

* SEIGNEURS DE MEZIÈRES.

[blocks in formation]

IV. Jean DE BONNEVIE, écuyer, seigneur de Mezières, de Marcillac, etc., fut marié, par contrat du 23 février 1591, passé devant Geoffroi, notaire royal, avec damoiselle Marie DE LORME, fille de noble homme Gilbert de Lorme, écuyer, seigneur de Pagnat et de la Mothe de d'argent, à 3 mer

DE LORME:

lettes de sable, accompagnées de 9 étoiles du même, rangées 3, 3

(1) DE MASCON de gueules, à la fasce d'argent, accompagnée et 3. de 3 étoiles d'or.

trait de noble race et lignée, par sentence de l'élection de Gannat, signée Chevarier, de l'année 1599. Dès 1577, Louis de Bonnevie avait fait partie, ainsi que son père, du corps des gentilshommes d'Auvergne qui, joints aux troupes commandées par le duc d'Alençon, s'emparèrent de la ville d'Issoire sur les Huguenots. Il avait

[blocks in formation]

CHALVET

DE ROCHEMONTEIX:

SEIGNEURS DE MEZIERES.

Lorme, homme d'armes de la compagnie du comte de
Villars, et de Peronnelle de Mezières. Ils ont laissé :

V. Louis DE BONNEVIE, IIe du nom, écuyer, seigneur de Marcillaç, de Mezières, de Serviat, né le 7 janvier 1592. Il prit pour femme, par contrat du 6 janvier 1620, damoiselle Anne DU SAUZAY, dame de Serviat, fille de Gaspard du Sauzay, écuyer, seigneur de la Rivière, et de dame Isabeau de Vonnes. De ce mariage est issu, entre autres enfants, François qui suit.

VI. François DE BONNEVIE, écuyer, seigneur de Meziėres, de Marcillac, de la Tour de Serviat, etc., capitaine au régiment de Navarre, fut nommé gentilhomme ordinaire de Monsieur, frère du roi, par provisions du 27 août 1651, et écuyer de Madame, le 27 avril 1661. Il épousa, par contrat du 13 février 1662, damoiselle Françoise CHALVET écartelé, aux 1 et DE ROCHEMONTEIX (1), fille de feu haut et puissant seigneur levrier passant Maximilien Chalvet de Rochemonteix, chevalier, seide gueules, qui gneur de la Roche, de Vernassal, de Fougières, de la de Chalet; Maurie, de la Terrasse, etc., et d'Anne d'Auzon, fille de gent, à la bande François d'Auzon, chevalier, seigneur de Montravel, cheondée de gueu- valier de l'ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de la

4 de gueules, au

d'argent, colleté

est
aux 2 et 3 d'ar-

les, accompagnée

de 6 merlettes du même en

orle,

qui est de Rochefort d'Ally.

(1) Elle était sœur de François Chalvet de Rochemonteix, gouverneur et capitaine des bourg et château de Léotoing, qui épousa, le 27 avril 1658, Marie le Bouthillier de Rancé, sœur du célèbre abbé réformateur de la Trappe, et fille de Denis le Bouthillier de Rancé, baron de Verrey, lieutenant-général de la marine en Picardie, dont Maximilien Chalvet de Rochemonteix, comte de Vernassal, lieutenant-général des armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur de Rocroy, mort à Paris le 18 juin 1755.

GENEBRARD:

épousé, par contrat du 26 août 1576, passé devant Agier, notaire royal, damoiselle Amable GENEBRARD, d'or, au chêne de fille de Pierre Genebrard, procureur au présidial de sinople. Riom, et d'Anne de Richevoix, et sœur du célèbre et savant Gilbert Genebrard, bénédictin de l'ordre de Cluny, archevêque d'Aix, si connu par son dévouement outré à la ligue. De ce mariage sont nés :

SEIGNEURS DE MEZIERES.

chambre, syndic de la noblesse d'Auvergne, et de Renée d'Urfé. François de Bonnevie fut maintenu dans sa noblesse de race par jugement de M. de Tubeuf, intendant en Bourbonnais, du 12 mars 1669. En la même année et plusieurs fois jusqu'en 1685, il fit hommage pour les château, domaine et seigneurie de Marcillac, et pour la maison noble de Serviat, paroisse de Charbonnières-les-Vieilles. (Chambre des comptes, reg. 499, p. 200; reg. 500, p. 19; reg. 503, p. 562; reg. 504, p. 23.) Il vivait encore en 1698, époque à laquelle il fit registrer ses armoiries à l'armorial de la généralité de Riom. (Voir à la Bibliothèque du Roi, p. 27, n° 99.) Il eut de mademoiselle de Rochemonteix deux filles :

1° Marie-Anne de Bonnevie, dame de Mezières et de Marcil-
lac, mariée, par contrat du 8 février 1690, reçu par Du-
puy, notaire royal, avec Charles-Ignace de Beauverger de
Montgon (1), qu'elle rendit père de :

Charlotte de Beauverger-Montgon, mariée, en 1721, avec
Claude, comte de la Rochelambert (2) ;

2o Anne de Bonnevie, dame de la Tour de Serviat, en Bour-
bonnais, pour laquelle elle fit hommage en 1717 et 1723.
Elle était veuve à cette dernière époque d'Antoine Ra-
buchon, écuyer, seigneur des Granges, capitaine de dra-
gons. (Chambre des comptes, reg. 507, fol. 219; reg. 508,
fol. 118.)

(1) DE CORDEbeuf-BeauvergeR-MONTGON: écartelé aux 1 et 4 contre-écartelés d'or, à 3 fasces de sable, et échiquetés d'argent et d'azur, au chef de gueules; aux 2 et 3 contre-écartelés en sautoir d'bermine et d'argent, à 2 fasces d'azur.

(2) DE LA ROCHELAMBERT: d'argent, au chevron d'azur ; au chef de gueules.

« PrécédentContinuer »