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DE BASMAISON :

DE CHASLUS:

10 Gilbert, Ier du nom, dont on va parler;

2o Antoine de Bonnevie, écuyer, marié avec Antoinette de
Beaubois, et père de :

A. N... de Bonnevie de Pogniat, écuyer, seigneur de la
Souche, marié avec Marguerite de Chaslus, veuve de
lui lorsqu'elle fut marraine de Guillaume-Joseph de
Bonnevie le 3 août 1657;

B. Jacqueline de Bonnevie, épouse de Jean de Matucières,
dont elle était veuve en 1669, lors d'un hommage
qu'elle rendit pour le domaine noble de la Souche, pa-
roisse de l'Espinasse, au ressort de Riom. (Chambre
des comptes de Paris, reg. 499, p. 144);

3o Gervais de Bonnevie, écuyer, vivant le 13 juillet 1617.

V. Gilbert DE BONNEVIE, Ier du nom, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, etc., servit long-temps comme homme d'armes dans une compagnie des or donnances du roi. Gilbert épousa : 1° par contrat du 16 septembre 1608, reçu par Juge, notaire royal, damoiselle Jacquette DE BASMAISON, morte le 5 juin 1632, et inhumée le 6 dans l'église d'Aubiat, fille d'Amable de Basmaison, contrôleur des finances à Riom, et de Catherine de Murat; 2o à Prondines, par contrat du 17 mai 1633, reçu par Boniol, notaire royal, et insinué à la sénéchaussée de Riom, damoid'azur, à un leu- selle Charlotte DE CHASLUS DE PRONDINES, morte le 23 mer) d'or en ban janvier 1639, fille d'Antoine de Chaslus, écuyer, seide 5 étoiles du gneur de Prondines, de Vialvelour et de Faugières, issu en ligne directe de Gui de Chaslus, chambellan du la bordure engre- roi Charles V en 1380, et d'Étienne de Chaslus, seigneur de Tour, chambellan du roi Charles VI, et de Catherine le Loup; 3° Jeanne ROUHER, dont il n'eut pas d'enfants. Gilbert de Bonnevie mourut le 17 novembre 1664, et fut inhumé dans l'église d'Aubiat, au tombeau de ses ancêtres, qui se voit encore aujourd'hui et où sont sculptées les armes de la famille (1). Il avait eu pour enfants;

de (poisson de

de, accompagné

même, 2 en chef

et 3 en pointe; à

lée de gueules.

ROUHER: d'azur, à l'agneau

pascal' d'argent, coquilles du mê

accompagné de 3

me.

(1) On trouve à la Bibliothèque royale, vol. 280 des Généralités, année 1650, la note qui suit: « Le sieur de Pougnat, de la fa» mille de Bonnevie, réside ordinairement dans la paroisse d'Au

Du premier lit :

1° Louis de Bonnevie, baptisé le 3 octobre 1609;

2o Pierre de Bonnevie, écuyer, seigneur de la Mothe, mort au service du roi;

30 Jean-Baptiste de Bonnevie, baptisé le 19 septembre 1616, vivant le 5 décembre 1632;

4° Louis-Gilbert de Bonnevie, baptisé le 12 novembre 1619; 5° Anne-Quentianne de Bonnevie, baptisée le 14 octobre 1614;

6o Rose de Bonnevie, baptisée le 13 juillet 1617;

7° Jeanne de Bonnevie. Elle vivait le 2 novembre 1632;

Du second lit :

8° François, qui a continué la postérité;

9° Antoine de Bonnevie, né le 11 octobre 1636, mort en garnison à Béthune, en Flandre, vers l'an 1658;

10° Peyronelle de Bonnevie, mariée, le 29 mai 1650, avec messire Jean de Belvezeix (1), écuyer, seigneur de Vaux; 11. Gilberte de Bonnevie, née le 7 décembre 1638, morte en bas âge.

ROCHER:

VI. François DE BONNEVIE, écuyer, seigneur de Pogniat, de Lavort, de Crousaloux, etc., né le 1er septembre 1634, épousa, par contrat du 29 novembre 1653, damoiselle Catherine ROUHER, fille de noble homme comme à la p. 6. Guillaume Rouher, conseiller du roi, lieutenant-général et commissaire examinateur en l'élection de Gannat, et de Françoise Prieur. François de Bonnevie fut maintenu dans sa noblesse de race, conjointement avec François de Bonnevie, seigneur de Mezières, son cousin, par jugement de M. de Tubeuf, commissaire départi en la généralité de Moulins, du 12 mars 1669. Ce jugement fait mention de douze certificats de services

biat. C'est un bon gentilhomme dont les prédécesseurs sont presque tous morts au service; son alliance est dans la famille des › Basmaison, en Auvergne, laquelle est cognue par leur députation › aux états-généraux de Blois, et dans la famille de Chaslus de › Prondines, sortie de la maison du Loup. Le bien dudit Pougnat > consiste en 5 ou 6 mille livres de rente. »

(1) DE BELVEZEIX: d'argent, à la bande de sable, chargée de 3 étoiles d'or.

rendus par François de Bonnevie et ses prédécesseurs, pendant de nombreuses années, comme gendarmes d'une compagnie de cent hommes des ordonnances du roi. Il mourut le 13 septembre 1682. Catherine Rouher, sa veuve, fit hommage, en 1684 et 1686, pour les maison noble et domaine de Lavort, au ressort de Gannat. (Ch. des comptes de Paris, reg. 503, fol. 284; reg. 505, fol. 60.) Seize enfants étaient issus de leur mariage, savoir :

1° Guillaume-Joseph de Bonnevie, né le 3 août 1657, capitaine de grenadiers dans le régiment de Lorraine, et aidede-camp du maréchal de Turenne. En allant rejoindre l'armée en Allemagne, en 1698, il fut assassiné dans un bois voisin de Rang, près Belfort. Avant de mourir, il eut le temps de faire un testament qu'il écrivit de son sang, en faveur de sa famille. Une somme de 99 louis, qu'il avait sur lui, fut léguée, partie pour les frais de ses funérailles, et le surplus aux pauvres. Il ne s'était pas marié ;

2o Antoine de Bonnevie, né le 25 octobre 1658, cornette dans le régiment de Cravates, cavalerie. Il fut tué la première année de son service à la bataille de Seneff, en 1675;

3o François de Bonnevie, né le 18 avril 1661, mort en bas âge;

4° Jean de Bonnevie, né le 3 juillet 1662, mort le 4 octobre de la même année;

5° Jean-Antoine de Bonnevie, né le 28 avril 1664, décédé le 6 juillet 1676;

6o Jean-Marie, qui a continué la postérité;

7° Jean-Claude de Bonnevie, né le 25 avril 1668, mort le 1er juin 1680;

8° François de Bonnevie, seigneur de Poignat, de la Reinaude et de la Mothe, né le 2 juin 1670. Nommé garde de la marine au département de Rochefort, par lettres du mois de mars 1691, il fit plusieurs campagnes, entre autres celle de la Hogue, sur le vaisseau de M. de la Gallissonnière, son parent. Il épousa : 1o le 26 février 1702, Rosalie d'Allemagne (1), morte à Riom le 21 février 1711, et inhumée le 23 dans l'église d'Aubiat, fille de Blaise d'Allemagne, écuyer, seigneur de la Font, et de Madelaine

(1) D'ALLEMAGNE : de gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de 2 mouchetures d'hermine d'argent, et en pointe d'une palme du même.

Soubrany, et veuve de Jacques-Geoffroi de la Roche-
Aymon, baron de la Farge, etc.; 20 par contrat du 18
juillet 1728, Marguerite Berard (1), veuve de Jean-Pierre-
François de l'llôpital, seigneur de la Baume, et fille de
défunts Gilbert Berard, écuyer, et de Marie de Sirmond.
François de Bonnevie mourut sans postérité à Aubiat le
5 décembre 1751;

9o Gilbert de Bonnevie, né le 19 novembre 1672, bachelier
en Sorbonne, prieur et curé de Montluçon;

10° Gaspard de Bonnevie, né le 3 juin 1674, décédé le 12 avril 1675;

11o Gabriel de Bonnevie, né le 5 décembre 1665, mort en 1676;

12o Guillaume de Bonnevie, né le 19 avril 1677, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et lieutenant-colonel du régiment de Lorraine. Il mourut après cinquante ans de service, à Villefranche, en Roussillon, où son régiment tenait garnison;

13° Françoise de Bonnevie, née le 23 janvier 1660, morte le 29 septembre suivant;

14° Autre Françoise de Bonnevie, née le 29 novembre 1666, supérieure des ursulines de Maringues;

15° Marguerite de Bonnevie, née le 22 juin 1671, supérieure des ursulines d'Aigueperse;

16° Rosalie de Bonnevie, née le 23 septembre 1679, morte le 7 février 1681.

VII. Jean-Marie DE BONNEVIE, chevalier, seigneur de Pogniat, de Lavort, de Crousaloux, etc., né le 5 novembre 1665, capitaine au régiment de Lorraine, épousa, le 27 novembre 1714, Jeanne DE LA TOUR D'AUVERGNE, fille de haut et puissant seigneur René de la Tour d'Auvergne, chevalier, seigneur du Planchat, de la Terre-Basse, de Murat-des-Quairs, etc., et de dame Michelle Veisset. C'est en la personne de Jeanne de la Tour d'Auvergne que s'est éteinte la branche du Planchat, et c'est à partir de cette époque que MM. de Bonnevie ont écartélé leurs armes de celles de la Tour d'Auvergne. Jean-Marie fut père de :

1° François de Bonnevie, né le 27 octobre 1715, décédé le 23 février 1716;

(1) BERARD: de gueules, au lion coupé d'or et de vair, lampassé, armé et couronné de sable; à la bordure de vair.

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-DE REVENGE :

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4o Gilbert II, qui a continué la postérité;

50 Guillaume de Bonnevie, né le 28 août 1724, capitaine dans le régiment de Lorraine, tué dans une escarmouche au siége de Madras, sous M. de Lally, en 1758;

60 Jean de Bonnevie, né le 10 juin 1728, tué très-jeune, au siége d'Ath, en Brabant, étant cadet dans le régiment de Lorraine;

7° Marguerite de Bonnevie,
née le 27 mars 1718,

8° Catherine de Bonnevie,
née le 22 novembre 1719,

chanoinesses comtesses du cha

pitre royal de Laveine.

VIII. Gilbert, Ile du nom, comte DE BONNEVIE, chevalier, seigneur de Pogniat, de Lavort, de Crousaloux, de Persignat, de la Vernière, de Combaude, etc., né le 8 novembre 1721, fut capitaine dans le régiment de Lorraine, avec lequel il a fait huit campagnes en Allemagne. Il épousa, le 6 avril 1750, demoiselle Jeanne DE REVENGE, fille de haut et puissant seigneur messire d'argent, au lion Nicolas-Joseph de Revengé, chevalier, seigneur de Bompré, Persenat, Cordebœuf, la Maisonrouge, etc., et de dame Henriette Héron, et sœur de messire Nicolas de Revengé, maréchal-de-camp, chevalier de l'or'dre de Saint-Louis, capitaine des gardes du roi de Pologne. Gilbert II mourut le 13 mars 1806. Il avait eu de son mariage :

de sable, armé de gueules.

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1° Guillaume-Gilbert, dont l'article suit;

20 Jean-François-Nicolas-Julie de Bonnevie, vicomte de Pogniat, né le 25 octobre 1754, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et des ordres de Saint-Lazare et de Montcarmel. Il servit d'abord dans le régiment d'Orléans, dragons, fut ensuite officier des gardes de S. A. R. Monseigneur le comte d'Artois, avec rang de colonel de cavalerie. Il suivit ce prince en émigration, et fit auprès de sa personne la campagne de 1792. Après le licenciement, ce prince lui donna une attestation flatteuse de sa fidélité et de ses services, Elle est datée de Dusseldorff, le 29 novembre 1792. Le vicomte de Bonnevie se rendit ensuite auprès de madame la comtesse d'Artois, à Turin, et ne quitta cette princesse que le 24 juillet 1798, date du certificat qu'il en reçut à la Vigne-la-Reine, près Turin. De là il passa en -Angleterre, d'où il revint en France, en 1800. Il avait épousé: 1o mademoiselle Tixier, veuve de M. Bontemps,

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