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sieur le Dauphin de Kerhamon, curateur des enfants mineurs desdits sieur et dame de Pennaurum, et en cette qualité représentant l'aîné de la succession de défunt Alain du Quellenec, écuyer, sieur du Colledon, aïeul desdits mineurs (1), en présence de leurs parents paternels et maternels, savoir écuyers, Pierre, seigneur du Quellenec, cousin issu de germain, Gabriel Harscouet, sieur du Quellen, époux de Marie du Quellenec, Mathieu Couffon, sieur de Kerlevarec, parent au 4 degré, François Harscouet, François-Joseph Courson, sieur de Cortang, Pierre Taillart, sieur du Guasven, et Claude Courson, sieur de Quevets. Julien Couffon et Barbe du Quellenec ont eu pour fils:

IX. Claude CoUFFON, écuyer, seigneur de Kerdellech, né le 8 août 1695, et baptisé le même jour par le recteur de l'église de Plouha. Il se maria, le 26 septembre 1718, avec Anne-Gillette COURSON (2), dame de la Maisonneuve, laqueile en resta veuve en 1740. d'or, à 3 chouetLeurs enfants furent :

1° Yves-Gabriel, qui suit;

2o Anne-Marie Couffon de Kerdellech;

3o Marie Couffon de Kerdellech.

X. Yves-Gabriel COUFFON, chevalier, seigneur de Kerdellech, né le 2 avril 1727, et baptisé le même, jour en l'église paroissiale de Plouha, fut mis avec ses sœurs sous la tutelle de leur mère par acte exercé en la juridiction de Plouha le 3 mars 1740, et obtint des lettres de bénéfice d'âge en la chancellerie de Rennes le 18 novembre 1750. Il s'allia, par contrat du 25 avril

(1) Alain de Quel enec était fils de Philippe de Quellenec, seigneur de Pennaurum, et de Marguerite le Meur, et petit-fils de Jean du Quellenec et de Françoise Couffon, dame du Colledon. (Voir à la bibliothèque de l'Arsenal le Nobiliaire de Bretagne, dressé sur les registres de la réformation de 1668).

(2) Cette famille a été maintenue, en 168, dans sa noblesse d'ancienne extraction. Elle a figuré dans les anciennes réformations.

COURSON:

tes de sable membrées de gueules.

LINON
DU TIMEUR:

d'azur, à la fasce

d'or, chargée de

1756, passé devant Brunot et Lemat, notaires des sénéchaussée de Guingamp et juridiction de Saint-Michel, Marie-Augustine-Louise LIMON DU TIMEUR, fille de noble Toussaint Limon, sieur du Timeur, avocat en la 5 tourteaux du cour et ancien maire de Guingamp, et de défunte champ et accom- dame Louise-Catherine Philippe, dame du Timeur. lettes d'éperon Yves-Gabriel Couffon passa un bail le 30 juin 1782, devant de Kerguenech et P. Courson, notaires en la juridiction de Plouha. Il eut de son mariage:

pagnée de 3 mo

du second émail.

1° François Couffon de Kerdellech. Il fut parrain de GabrielMarie, son frère, le 29 avril 1772. Il mourut sans postérité;

20 Yves-Anne Couffon de Kerdellech, né le 4 février 1760. Il entra dans les gardes-du-corps de Louis XVI et fit preuve de son dévouement à ce prince malheureux dans les journées des 5 et 6 octobre 1789 (1). Lors du départ pour Varennes, il précéda le roi, ayant accompagné à la frontière le comte d'Agoult, premier aide-major-général des gardes, qui avait ordre d'y attendre S. M. Yves-Anne est mort à Lubeck, après le licenciement des armées des princes et de Condé, dans lesquelles il avait servi avec distinction. De son mariage contracté avant son émigration avec MarieAnne le Bihan de Pennelé (2), il n'a eu qu'une fille :

(1) Les titres qui prouvaient la filiation des Couffon et le gouvernement noble dans leur famille depuis un temps immémorial ont été perdus pendant la révolution, ayant été, par l'imbécillité de la personne à qui ils avaient été confiés, enfouis dans la terre dont ils ont été tirés presque totalement gâtés. Ces titres prouvaient que les Couffon étaient d'ancienne chevalerie et qu'ils avaient été bienfaiteurs de l'abbaye de Beauport près Paimpol. Yves-Anne Couffon, garde-du-corps du roi, se trouvant à Paris, avait donné communication de ces titres au généalogiste des ordres du roi, pour faire les preuves des carosses, mais la révolution qui éclata empêcha de donner suite à cette affaire. Si les monuments peuvent corroborer cette assertion, nous dirons que l'on voyait encore avant la révolution les armes des Couffon sculptées sur les murs de cette abbaye, détruite pendant la terreur, et que l'on nomme, dans la paroisse de Plouha, la Tour Couffon, un endroit où existait autrefois une tour bâtie, ainsi que l'indique le nom, par les auteurs de cette famille. Ce n'est plus actuellement qu'une fortification ruinée, située sur une éminence et dominant la mer. On a établi tout auprès un poste de douaniers.

(2) LE BIHAN, famille reconnue noble d'extraction dans la dernière recherche d'or, au chevron de gueules, à la champagne d'azur.

Adèle Couffon de Kerdellech, mariée au chevalier le
Gras, capitaine de vaisseau,

30 Claude-Marie Couffon de Kerdellech, prêtre, né le 24 oc-
tobre 1765. Il émigra lors de la révolution, et n'est rentré
qu'en 1814;

4° Gabriel-Marie Couffon de Kerdellech, né le 21 avril 1771. Le 27 février 1787, il fit ses preuves de noblesse pour le service militaire devant M. Cherin, généalogiste des ordres du Roi, qui lui en donna son certificat le 5 mai suivant. (Voir ces preuves dans l'ancien fonds du St-Esprit, à la Bibliothèque du roi.) Lieutenant au régiment de la Couronne, il a émigré et servi avec une distinction particulière dans l'armée des Princes et depuis dans celle de Condé, jusqu'au licenciement définitif (1801). Après son retour en France, il a épousé, le 27 juin 1804, Rose-Sévère-Joséphine Halna du Bosquilly (1), dont il a eu deux enfants :

a. Hippolyte Couffon, mort en bas âge;

b. Sidonie Couffon du Bosquilly, mariée à M. de Lan-
tivy de Kerveno (2).

50 Alexandre-Marie, dont l'article suit;

6o Marie-Louise Couffon, née le 21 avril 1772.

XI. Alexandre-Marie DE COUFFON DE KERDellech, écuyer, né et baptisé le 7 septembre 1773, directeur des subsistances de la marine, nommé chevalier de l'ordre royal de la Légion d'Honneur le 22 mai 1825, a épousé, le 30 juin 1807, Marie-Claire BAUDOUIN DE LA HUBINIERE, fille de feu Charles-François Baudouin de gueules, à la

BAUDOUIN
DE LA HUBINIÈRE:

croix patée d'or.

(1) HALNA, famille maintenue, en 1760, dans sa noblesse d'ancienne extraction, sur preuves remontant à Jean Halna, sieur des Portes, mentionné, lors de la réformation de 1441, parmi les nobles de la paroisse de Maroué (évêché de St-Brieuc). D'argent, au chevron de sable, accompagné en chef de deux haches d'armes adossées du même.

(2) DE LANTIVY, maison qui a été maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêts des 17 novembre 1668 et 8 mai 1669. Elle a passé aux anciennes réformations. De gueules, à "'épée d'argent en pal, la pointe en bas.

de la Hubinière (1), ancien garde-du-corps du roi, et de dame Marie-Charlotte Merlaud de la Clartière. De ce mariage sont issus :

1o Auguste-Marie de Couffon de Kerdellech, écuyer, né à Brest le 28 septembre 1811;

20 Alexandre-François-Marie de Couffon de Kerdellech, écuyer, né à Brest le 7 février 1814.

(1) Commandant en chef en 1793 les royalistes de Sainte-Pazanne et des paroisses circonvoisines. Son père s'était trouvé à la bataille de Fontenoy, faisant partie de la maison militaire du roi, il était major d'infanterie. M. de la Hubinière se distingua dans la guerre de la Vendée, et principalement dans la seconde attaque de Pornic, dont s'empara le marquis de la Roche-Saint-André. Son courage et son sang-froid sauvèrent la vie à ce général, lorsque le lendemain les républicains vinrent en forces assaillir et reprendre cette ville. Il le fit monter derrière lui et le ramena blessé et couvert de contusions à Machecoul. (Voir la Vie de Charrette, successeur du marquis de la Roche-Saint-André, dans le commandement de l'armée royale.) M. de la Hubinière a été guillotiné à Nantes, en 1795.

Seigneurs DE LA GARDE, DE TRANCHELION, DE PARLAN; comtes DE SAIGNES; barons DE PALARET et DE TEGRA; seigneurs DE REILLAC, DE MOLIÈRES, DE LESTRADE, DE COMBETTES, DE BONNE COSTE, DE MIRABEL, DE LANGLADE; barons de SAINT-ANGEL, marquis et comtes DE LA GARDE, en Limosin, en Quercy, en Auvergne et en Périgord.

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« La maison DE LA GARDE est recommandable par › son ancienneté, ses dignités, ses services et ses alliances.» (Preuves de cour.)

Ce jugement du généalogiste des ordres du Roi est fondé sur les faits qui suivent :

Possession immémoriale de la terre seigneuriale de la Garde, dont cette famille a tiré son nom, terre située dans le vicomté de Turenne, à deux lieues de Tulle, capitale du Bas-Limosin;

Dignités les plus éminentes da sacerdoce, cette

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