10 Côme-Jean-François de Mons, qui servit d'abord dans le régiment de Royal-Roussillon, cavalerie, et entra ensuite dans les gardes-du-corps du roi, compagnie de Luxembourg - Tingry. Il est mort à St-Domingue et n'avait pas été marié; 20 Louis-Hector de Mons d'Orbigny, né à St-Domingue, élevé Mathilde de Mons d'Orbigny, mariée, en 1821, avec a. Louis-Félix le Blanc de la Combe; b. Victor-Christophe le Blanc de la Combe; c. Cécile-Jeanne-Louise - Mathilde le Blanc de la Combe; d. Marie-Mathilde-Joséphine le Blanc de la Combe; 30 Marie-Françoise, dont l'article suit. XI.Marie-Françoise DEMONS D'ORBIGNY, fille de CômeJean-François de Mons d'Orbigny, et de Marie-LouiseGeneviève Hubé, épousa à Saint-Domingue: 1° Louis DU RÈGE DES MARAIS, gentilhomme du Périgord et cadet de famille, retiré aux fles, dont les deux frères, M. du Rège de Beaulieu, capitaine au régiment de Monsieur et chevalier de St-Louis, et M. du Rège, avaient épousé Jeanne et Marie-Victoire de Ségur, sœurs du vicomte de Ségur-Bouzely; 2o en 1805, JeanJacques BRUNE, allemand d'origine et de naissance, qui s'était retiré à la Havane. De ce mariage est issu: (1) Le Blanc de LA COMBE : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au soleil d'or, cantonné de 4 roses d'argent; aux 2 et 3 d'azur, au demi-vol d'argent. DU RÈGE: BRUNE: XII. Louis-Jacques-Marie-Frédéric BRUNE DE MONS, né à San-Julian de Guines (île de Cuba ), le 10 février 1809; autorisé, par substitution de son oncle maternel, exprimée dans son acte de naissance, à porter le nom DE MONS. (Voir en France le Moniteur du 15 février 1837, et le Journal général des annonces judiciaires du 22 février même année.) Seigneurs DE LA ROCHETTE, DE LUZERIO, DU CAILLAU, DE CARIET, DE MUSCADET, DE LA MOTHE, DE CAUPENNE, DE VALLIER, DE PRADELLE, DE PONTHIEU, DE SENILLAC, etc.; barons DE PAREMPUYRE et DE LONGUEVILLE, en Guienne. (1) C'est par erreur que Palliot, dans la Vraye et Parfaite science des Armoiries (in-fol., 1661, p. 469), et. du Buisson, t. II, p. 50 de son Armorial des principales maisons et familles du royaume ges éminents dans l'église et dans la magistrature. Elle conserve religieusement la mémoire de Guillaume de Pichon, évêque de Saint-Brieuc, en 1229, 3° année du règne de saint Louis, et qui mourut en 1234, en odeur de sainteté. Cette maison a aussi fourni anciennement plusieurs abbesses et abbés, crossés et mitrés. Elle compte parmi ses auteurs Richard de Pichon, prévôt royal du palais de Lombrière, à Bordeaux, dans le XIIe siècle, et mentionné dans les preuves pour l'ordre de Malte, faites en la langue de Provence, en 1612, par Jacques de Pichon-Pradelle. Le procès-verbal de ces preuves, fait le 14 juillet 1612, par frère Jean de Rodulph, receveur de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem au grand-prieuré de Toulouse, relatant le mariage de Raoul I de Pichon, constate que ce seigneur était extrait de noble race, de nom et d'armes. A la suite des preuves par titres, se trouve celles par monuments. On y lit ce qui suit : « Messieurs les commandeurs » et chevaliers, commissaires, s'étant transportés à l'église Sainte-Colombe, ils virent sculptées sur l'un des piliers, et peintes sur les vitraux du maître-autel, les » armes de la maison de Pichon; cette église ayant été » bâtie et fondée par Richard de Pichon, prévôt royal » du palais de Lombrière, charge en ce temps-là très» considérable, et comme qui dirait gouverneur en la » ville (1). Ils se transportèrent ensuite à l'hôtel-de (in-12, Paris, 1757), ont décrit et gravé deux étoiles au lieu de deux molettes d'éperon. L'abbé de Vertot, t. vii, p. 67, a répété cette erreur, quoique les armes de Pichon en Guienne fussent exactement décrites dans les Quartiers des chevaliers de l'ordre de St-Jean de Jérusalem, registre de la Langue de Provence, t. 1, p. 73, à la Bibliothèque de l'Arsenal. Voir aussi l'Armorial général de Bordeaux, à la Bibliothèque du Roi, section des manuscrits, pp. 2, 17, 28. (1) La juridiction du prévôt du palais de Lombrière était si grande que malgré que cette charge n'existât plus quand Philippe-le-Bel, en 1295, fit des concessions à la commune de la ville, ce roi retint pour lui une partie des droits qu'elle avait eus ; et néanmoins encore on n'exécutait pas un condamné à mort sans avoir interpellé ledit prévôt par trois fois, quoique la con » ville, où M. de Canteloup, alors premier jurat gentil» homme, leur montra un livre antique conservé dans » les archives de la ville, dans lequel, et en deux en» droits, étaient peintes les armes de la maison de Pi chon, y étant tenus et reconnus comme nobles d'an›cienneté ; étant à noter, ajoutent les commissaires, » que ce livre a été fait en 1462, ce que nous a semblé » bon de mettre en cet endroit de notre procès-verbal, » pour servir au poursuivant ainsi que de besoin. » I. Jacques DE PICHON, Ir du nom, écuyer, seigneur de la Font, est porté avec ces qualités, en l'année 1380, sur un rôle d'écuyers, écrit en gascon et conservé à l'hôtel-de-ville de Bordeaux, où il était encore en 1816. Il eut de son mariage avec Marguerite DE BEAUVILLE, d'or, à a vaches du pays Agénais, deux fils : 10 Jean, 1er du nom, dont l'article suit; 2o Pierre de Pichon, secrétaire du roi en 1432. Il assista DE BEAUVILLE : de gueules, accornées, colletées et clarinées d'a zur. II. Noble Jean DE PICHON, Ier du nom, seigneur de la Rochette et de Montaigu, conseiller du roi en 1420, fut du nombre des conseillers du parlement fidèle transféré à Poitiers pendant l'occupation de Paris par les Anglais. Rentré dans cette capitale avec Charles VII, après sa réduction sous l'obéissance de ce monarque, il fut du nombre des conseillers du parlement reconstitué à Paris en 1436. Il avait épousé Catherine DE VIL- de gueules, semé LENEUVE, de laquelle il laissa : 1o Raoul, dont on va parler; 2o Pierre Pichon, l'un des secrétaires du roi auquel Louis damnation eût été confirmée par la cour de parlement. (Chronique Bordelaise.) La maison de Pichon a conservé pendant long-temps le fief de l'escalier du palais de Lombrière, ancienne résidence des ducs de Guienne. DE VILLENEUVE: de billettes d'argent; au lion du même, brochant. |