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BIBLIOGRAPHIE DES TRAVAUX

RELATIFS AU MAUSOLÉE DE PHELYPEAUX DE LA VRILLIÈRE

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[GARANNE, huissier à Châteauneuf.] Promenade historique
et descriptive à Châteauneuf-sur-Loire : Antiquités, fastes
et curiosités de cette ville et des environs [avec une repro-
duction du mausolée]. - Orléans, 1860, p. 25-26.
BARDIN (abbé)..— Châteauneuf : son origine et ses dévelop-
pements; avec deux mémoires sur ses anciens noms.
Châteauneuf et Orléans, 1864, pages 135-138. — [L'ins-
cription du mausolée, reproduite p. 137, a été inexacte-
ment lue.]

PATRON (abbé).
tome I.

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Recherches historiques sur l'Orléanais, Orléans, 1870, page 295.

HUET (Emile).

Promenades pittoresques dans le Loiret :

châteaux, monuments, paysages [avec une très belle hélio

gravure représentant le monument]. ·

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Orléans, 1900,

Die Tonstatuette eines französischen

6.

Kavaliers (dans « Amtliche Berichte aus den königlichen Kunstsammlungen »). Berlin, août 1911 et février 1912. BRINON (Dr H.). La maquette du monument de Châteauneuf serait à Berlin (extrait des « Bulletins de la Société archéologique et historique de l'Orléanais », tome XVI, années 1911-1913, p. 275-298) [avec une reproduction du mausolée et de la maquette].

INONDATION DE LA LOIRE ET DU LOIRET

en 1608

Plusieurs fois déjà ont été publiées, dans les Bulletins de la Société archéologique, des notes enregistrant les inondations de la Loire aux siècles qui nous précèdent. A la fin d'un registre de Jehan Marchant, notaire de 1491 à 1507, sur une feuille de garde, j'ai trouvé la mention d'une nouvelle catastrophe, intéressante pour les météorologistes:

« [Sur] ce présent registre mon nom est escript en l'année « 1608 lorsque Loire et Loiret s'assemblèrent ensemble, et << fut plusieurs personnes mors (sic) à cause de ladicte eaue, « et aussi plusieurs maisons à bas. (Signé): DUBOYS, clerc << en lad. année. »

Aug. BAILLET.

MUSÉE HISTORIQUE DE L'ORLÉANAIS

RAPPORT ANNUEL

MONSIEUR LE PRÉFET,

Orléans, le 30 juillet 1914.

Afin de justifier la subvention allouée par le Conseil général du Loiret au Musée historique de l'Orléanais pour l'exercice 1914, j'ai l'honneur de vous adresser le Compte Moral que vous m'avez demandé par votre lettre du 2 juillet 1914.

MUSÉE HISTORIQUE. Mon dernier Compte Moral datait du 31 juillet 1913. Depuis cette époque, j'ai continué, avec l'aide de mes collaborateurs, MM. Deschellerins et Larcanger, le travail de classement des collections.

La principale salle lapidaire du rez-de-chaussée a été débarrassée des moulages qui occupaient indùment une place d'honneur et masquaient la mosaïque d'Ouzouer-le-Marché et la belle frise gallo-romaine trouvée dans les fondations de l'Hôtel-Dieu. Ces moulages, de même que la pierre dite des Bavardes, d'une authenticité douteuse, ont été déposés dans un cabinet voisin.

Dans la grande salle du premier étage, les collections asiatiques, qui étaient mélangées aux collections égyptiennes, en ont été séparées et occupent actuellement une vitrine spéciale. Les collections égyptiennes ont d'ailleurs été notablement accrues cette année par l'entrée de 90 pièces nouvelles rap

portées, il y a quelques mois, d'Assouan, de Louqsor, d'Edfou et de Thèbes, par l'érudit Attaché au Musée, M. Jules Baillet.

La salle gallo romaine, réorganisée l'an dernier, a été complétée par une vitrine où j'ai exposé 283 spécimens de clefs appartenant, en grande majorité, à l'époque de l'occupation de la Gaule par les Romains.

La petite salle des cultes, qui renferme également les séries de la verrerie et de la porcelaine, avait son centre encombré par des vitrines plates assez disgracieuses et offrant peu de logement. Pour remplacer ces dernières, j'ai commandé une vitrine en fer et glaces où pourront prendre place les belles pièces de forme de la verrerie et de la porcelaine; cette vitrine n'a été livrée que le 24 juillet et elle ne sera meublée que dans quelque temps après avoir été peinte. Dans le fond des vitrines des cultes, ont été placées des chasubles provenant de l'Hôtel-Dieu; les objets déposés dans ces vitrines se profifilent sur ces riches étoffes et produisent ainsi plus d'effet aux yeux des visiteurs.

Au second étage, la salle du Moyen-Age n'a pas été modifiée; elle a seulement reçu quelques panneaux de bois sculpté et un coffre assez intéressant malgré son état de vétusté.

Dans la salle voisine, des modifications projetées n'ont pu être exécutées encore, mais, au cours de l'exercice prochain, je serai certainement amené à enlever une partie des collections ethnographiques pour faire place aux armes et à la ferronnerie. Celle-ci est actuellement exposée dans une petite salle contigue, à l'intérieur de vitrines obscures qui devront être refaites. Dans cette petite salle, j'ai réuni, cet hiver, une curieuse collection de jeux et de cartes à jouer; malheureusement la place était trop restreinte et je n'ai pu donner à cette exposition toute la superficie désirable.

La salle de la Renaissance a reçu un magnifique parement d'autel en broderie, provenant de l'Hôtel-Dieu. Le placement de cette pièce a nécessité quelques remaniements dans l'exposition des panneaux de bois sculptés, dont plusieurs ont été, comme je l'ai dit plus haut, placés dans la salle du Moyen-Age.

ANNEXES DU MUSÉE HISTORIQUE. — Il n'a été fait, au cours de cet exercice, aucun changement dans les salles des Tombeaux et des Enseignes, ni dans les salles du Musée Jeanned'Arc qui servent provisoirement d'annexes au Musée historique.

BIBLIOTHÈQUE. — J'ai poursuivi cette année le classement des gravures. Les pièces relatives à l'histoire de France ont été réparties en 72 cartons ; il y a là, notamment pour la fin du XVIII siècle et le premier tiers du xixe, et abstraction faite d'un grand nombre de pièces modernes, une réunion de gravures extrêmement précieuses et dont quelques-unes sont fort rares. Les cartons ont été classés et étiquetés par moi, en attendant qu'ils puissent être inventoriés méthodiquement.

La grande lumière donnée dans la bibliothèque par les châssis vitrés du toit menaçait de défraîchir les volumes et surtout leurs reliures. J'ai commencé à faire poser, devant les rayons, des rideaux d'étoffe destinés à les protéger; j'ai employé à cet effet d'anciens rideaux d'indienne imprimée ayant peu de valeur, mais assez curieux cependant.

La bibliothèque s'est enrichie, du 1er août 1913 au 30 juillet 1914, de 135 volumes ou brochures, dont 41 provenant de dons et 94 d'achats. Parmi les dons se trouvent le 5 volume du Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine publié par M. Espérandieu, une collection de Livrets du Salon, le Catalogue sommaire des ouvrages concernant l'Orléanais de la bibliothèque des Archives départementales du Loiret. Parmi les achats, il faut signaler un assez grand nombre d'ouvrages relatifs à Jeanne d'Arc; la Verrerie en Gaule sous l'Empire romain, par Morin Jean; l'Histoire de l'imagerie populaire à Chartres, par Garnier; les Cartes à jouer, par H. d'Allemagne ; Orléans et le Val de Loire, par G. Rigault; la 3 partie du Manuel d'archéologie de J. Déchelette, etc.

ENTRÉES.

Le nombre des objets entrés, cette année, au Musée historique a été très supérieur à celui des années pré

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