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NOTE

SUR

UN DESSUS DE BOITE EN CUIVRE DORÉ

APPARTENANT AU MUSÉE HISTORIQUE DE L'ORLÉANAIS

MESSIEURS,

Je me permets de faire passer sous vos yeux la reproduction d'un objet curieux qui, s'il ne se rapporte pas directement à l'Orléanais, fait tout au moins partie des collections du Musée historique d'Orléans, et m'a été aimablement communiqué par notre collègue, M. le docteur Garsonnin.

C'est un dessus de boîte de cuivre doré d'une facture assez fine, représentant un grenadier de la garde et un chevauléger lancier se serrant la main, avec, au-dessous, cette épigraphe « Adieu donc ».

Cette pièce, reproduite dans le Carnet de la Sabretache », à l'appui de l'un de mes articles, se rapporte au départ des chevau-légers lanciers polonais, l'un des corps les plus connus de la garde impériale.

((

Au lendemain de l'abdication de Fontainebleau, à l'exception d'une centaine d'hommes appartenant à ce régiment qui accompagnèrent l'empereur à l'île d'Elbe, sous le nom d' «‹ Escadron Napoléon », le reste des corps polonais de la garde, comprenant le 1er régiment de chevau-légers lanciers et le 1er régiment d'éclaireurs lanciers, licenciés comme troupes étrangères, passèrent au service de l'empereur Alexandre de BULLETIN N° 206.

TOME XVII.

5

Russie et quittèrent la France le 7 juin 1814, pour regagner leur patrie.

Cette pièce, assez peu connue, croyons-nous, est donc un souvenir de l'ancienne fraternité d'armes qui unit si longtemps la Pologne à la France.

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