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On écrit auffi Accroire. Mais on prononce Acroire. Acrouyque, adj. t. d'Aftronomie qui fe dit d'un altre qui fe leve, ou fe couche précisément au coucher du foleil.

L'étymologic exige l'y. Acroftiche, f. m. Fiece de poéfie dont chaque vers commence par une lettre qui fait partie du nom.

Des Auteurs font ce mot du féminin, parce qu'en Latin &en Grec Achroftichis eft du féminin; mais l'Académieventqu'en François, Acrostiche foit du mafculin & adj. Elle écrit acrofiches ingénieux & Vers acrostiches. Acroteres, f. m. plur. t. d'Architeclure. Petits piédefaux fur lefquels on pofe des figures, au milieu & aux deux extrémités d'un frontispice. Acronpi, ie, part. s'Acroupir, v. r. Pofer la croupe

fur les talons.

On écrit aufli Accroupir. Mais on prononce Acroupir ; & comme ce terme vient du François croupe, l'étymologie ni la prononciation n'y exigent point le redoublement. Acroupiffement, f.m. L'état d'une perfone acroupie Acte, f. m. t. de Morale, de Pratique, &c.

Actée, f. m. Premier Roi de l'Attique,

Acteon, f. m. Fils d'Aristée. Adeur, f. m. trice, f. f. Adil, ive, adj. Agilant. C'eft auffi un t. de Grammaire. Action, f. f. Opération, &c. II eft auffi t. de Commerce. Actionaire, f. m Celui qui a une action dans une compagnie de commerce, ou une entreprise.

A&ioné, ée, part.
Actioner, v. a. t. de Palais.

On écrit auffi Actionner; mais on prononce Actioner. Activement, adv.

Activité, f. f. Force & vertu d'agir, vivacité, promptitude. Actrice, V. Acteur.

Actuel, ele, adj. Eflectif; préfent. Actuélement, adv. Préfentement.

On écrit auffi Actuelle au feminin, & delà áciellement mais ou prononce Aucle, & Actuélement. 7. Accidentelement. Acueil, f. m. Réception bonne ou mauvaise. Acueilli, ie, part. Acueillir, v. a.Recevoir. Ce mot fe dit en bonne ou mauvaife part; l'épithete qu'on lui donne le détermine.

On écrit auffi Accueillir. Mais on prononce Acueillir. Acul, f. m. Lieu étroit d'où l'on ne peut fortir. On y prononce 17. Aculé, éc, part

Aculement, f. m. t. de Marine. Aculer, v. a. pouffer quelqu'un dans un endroit d'où il ne puifle s'échaper.

On écrit aufi Acculer. Mais on prononce Aculer. Acutangle, adj. m. & f. t. de Géométrie. Il fe dit d'un triangle dont les angles font aigus. Adage, f. m. Proverbe. Adagio, adv. t. de Mutique. Len

tement.

Adam, f. m. Nom du premier

homme.

Adamantée, f. f. Nourrice de Jupiter. Adaptation, f.f. A&ion d'appliquer une chofe à une autre. Adapté, ce, part.

Adapter, v. a. Ajuter, appliquer une chofe à une autre. Adarca, f. m. t. de Marine, Écume falée.

Adarige, f.m. C'eflle fel ammoniac. Adatais, f. f. Toile de coton faite à Bengale. Addition, f. f. Augmentation, adjonction.

On prononce les deux dd ; & par-là on distingue ce terme du mot Adition, qui a une autre finification. V. “Adition. Additionné, ée, part. Additionner, v. a. t. d'Arithmétique. On prononce les deux dd.

On écrit auffi Additionner; mais cn prononce Additioner. V. Abandoner.

Adducteur, adj. & f. m. t. d'Oculide.

Adduction, f. f. t. d'Oculife.

Dans ces deux mots, on prononce les deux dd: c'eft que ces mots viennent immédiatement da Latin Adductor, Adductio. Adelaide, f. f. Nom propre. Ademption, f. f. t. de Droit. Ré

vocation, retranchement. Adénologie, f. m. Partie de l'Ana

tomie qui traite des glandes. Adenos, f. m. beau coton qui vient d'Alep. Adent, f m. t. de Charpentier.

Entaille en forme de dent. Adéône & Abeône, 1. f. Divinités qui préfidoient aux voyages. Adepte, f. m. Celui qui eft initié dans les myfleres d'une Secte ou d'une Science. Adextré, ée, adj. t. de Blafon. Il fe dit des pieces qui en ont une autre à leur droite. Adhérence, f. f Atachement à un fentiment, à un parti, à une chofe.

Adhérent, ente, adj. Qui adhere. Le plur. Adherens fe prend fubftantivement.

Ces mots font formés du par ticipe adhærens; ainfi Joubert a tort d'écrire adhérant, adhérante. Adhérer, v. n. Tenir à quelque chofe, fuivre un parti. Adhéfion, f. f. Liaiton, jonction. Aliante, f. m. Plante capillaire. Adiaphore, 1. m. Efprit de Tartre. Adiaphorifte, f. m. & f. Luthérien mitigé.

Adieu, adv. Therme de civilité

dont on fe fert en prenant congé les uns des autres. Adieu, f. m. Au plur. Adieux. Les derniers faluts que l'ou fe donne en fe quitant.

Adipeux, eufe, adj. t. de Méde-
cine. Gras.
Adiré, ée, part.
Adirer, v. a. Egarer.

Adires, f. m. Sorte de chiens de
Barbarie.

Adition, f. f. t. de Jurifprudence.

Acceptation d'un héritage. Adjacent, ente, adj. Contigu.

Quelques uns retranchent led de ce mot, parce qu'ils ne le prononcent pas; mais l'ufage vent qu'on l'y admette, à caufe du Latin dont il tire fon analogie, & parce qu'il fe prononce. Adjectif, adj. & f. m. t. de Gram

maire. Il fe dit d'un nom qui fe joint ordinairement à vn fubft. Adjectivement, adv. En maniere d'adjectif.

Adjection, f. f. t. Dogmatique.

Jonclion d'une chofe à une autre. Adjoindre, v. a. Donner un afsocié pour traiter une afaire. Adjoint, ointe, part. Adjoint, f. m. Collegue, affocié, L'ancien ufage veut qu'on écri

ve de cette forte, parce que le d fe prononce; mais Richelet veut qu'on écrive Ajoint I ett cependant à préfumer qu'ildoutoit de la réuffie de cette nouvele Orthographe, puifqu'à la page 142, de fon premier volume, il écrit fort bien Adjoint. Voyez Pr. let. D.

Adjonction, f. f. t. de Palais. Ad

dition de nouveaux moyens. Adjudant, f. m. Aide Il s'emploie ea parlant d'Officiers etrangers. Adjudant-Major, ett en France Aide-Major.

On écrit auffi Ajudant; l'Académie écrit Adjudant. Adjudicataire, f. m. & 1. Celui ou

qu'il vient de Mettre mais on prononce Metre & Admetre. Si l'on conferve les deux it comme dans Battre, parce que ce font de petits mots dont l'orthographe change moirs volontiers, il femble que du moins dans les composés, on peut bien écrire Admetre comme Abatre. Voyez Abatre: du refle ce veibe fe conjugue comme Mettre. Adminicule, f. m. t: de Pratique. Circonfiance qui fert à former

une preuve. Administrateur, f. m. trice, f. Celui ou celle qui a la conduite de quelques afaires publiques ou particulieres.

celle à qui l'on a adjugé quelque Adminiales.

bien.

Adjudicatif, ive, adj. Qui adjuge.
Adjudication, f. f. Acte par lequel
on adjuge.
Adjugé, ée, part.

Adjuger, v. a. t. de vente. Attribuer à quelqu'un par autorité

de Juftice.

L'Académie, Furet. Danet & tous les anciens Dictionnaires écrivent ainfi; mais Joubert & quelques-autres Modernes écrivent ces mots fans d, en fuppofant qu'on prononce ajugé ajuger &c. en quoi ils fe trompent. Pour moi je crois qu'on doit écrire & prononcer Adjuger, conformément à l'étymologie de ce mot qui nous vient des Latins. Adjuration, f. f. t. Eccléfiaflique. Formule dont l'Eglise fe fert dans les exorcifmes. Adjuré, ée, part. Adjurer, v. a. Commander au nom de Dieu. Admetre, v. a. Recevoir.

On écrit aufli Admettre, parce

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f. f. Conduite

régie. &c. Adminiftre, ée, part. Adminiftrer, v a Gouverner régir. Admirable, adj. m. & f. Admirablement, adv. Admirateur, f. m trice, f. Admiratif, i e, adj. Admiration, f. f. Admité, ée, part.

Admirer, v. a. Confidérer avec furprife ce qui paroit merveilleux. Admis, ife, part. du verbe Ad

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tu admonétes, il admonéte; nous admonétons, vous admonétez, ils admonérent.

On écrit auffi Amonéter: mais l'Académie préfere Admonéter. Admoniteur, fm. trice, f. Celui ou celle qui donne des avertiffe

mens.

Admonition, f. f. Avertiffement.
Adolefcence, f. f. Age qui fuit
l'eníance.

Adolefcent, f. m. Jeune homme.
Adonien, adj. t. de Poéfie.

On dit auffi Adonique; l'Aca-
démie préfere Adonien.
Adonis, f. m. Jeune homme ex-
trêmement beau.
Adonifé, ée, part.
Adonifer, v. a. Parer.
Adoné, ée, part.
s'Adoner, v. n. paf. Se livrer.

On écrit auffi s'Adonner; & l'on écrivoit même autrefois s'Adonner mais on prononce s'Adoner. V. Abatre. Adopté, ée. part.

Adopter, v. a. Prendre quelqu'un
pour fils.

Adoptif, ive, adj. Qui eft adopté.
Adoption, f. f.

Adorable, adj. m. & f.
Adorateur, f. m.

Adoration, f. f.

Adoré, ée, part.
Adorer, v. a.

Ados, f. m. t. de Jardinage. Terre
élevée en talus contre un mur.
Adoffé, ée, part.

ciffez, ils adouciffent. J'adoucif-
fois, &c. Jai adouci, &c. J'a-
doucis, &c. J'adoucirai, &c.
J'adoucirois, &c., Adoucis,
adoucifiez. Que j'adoucifle.

On écrivoit autrefois Addoucir;
mais on prononce Adoucir: &
il eft d'ufage de l'écrire ainsi.
Adouciflant, f. m. t. de Médecine.
Adouciffement, f. m.
Adoué, ée, adj. t. de Fauconerie.
Il fe dit des perdrix acouplées.
Adrachne, f. f. Plante dout on

fait du papier à la Chine.
Adragan. f. in. Efpece de gomme.
Adreffaut, ante, adj. Qui s'adreffe.
Adreffe, f. f. Indication. Dextérité.
Adreffé, ée, part.

Adreffer, v. a. & n. Envoyer.
Toucher.

On écrivoit autrefois Addreffer; mais on prononce Adreffer; & il eft d'ufage de l'écrire ainfi. Ces deux exemples, Adoucir & Adrefer, confirment encore ce que nous avons dit contre la réduplication des confonnes dans les mots composés de la particule A. Voyez Abatre. Adriatique, adj. Mer, c'est le Golfe de Venife.

Adrogation, f. f. t. de Jurifpru-
dence. Efpece d'adoption.
Adroit, oite, adj.
Adroitement, adv.

Adulateur, f. m. trice, f. celui
ou celle qui flate.
Adulatif, adj. m. Flateur.

Adoffer, v. a. Mettre une chofe Adulation, f. f. Flaterie,

contre une autre.

Adouber, v. a. Boucher des trous.

C'eft auffi un terme de trictrac.
Adouci, ie, part.
Adoucir, v. a. Rendre doux.

J'adoucis, tu adoucis, il adoucit: nous adouciffons, vous adou

Adulte, adj. m. & f. Il eft auffi f.
Celui où celle qui ett en âge
d'adolefcence.

Adultere, 1. m. Violement de
la foi conjugale.
Adultere, f. m & f & adj Qui
viole la foi conjugale.

Adultérer, v. a. Commettre un

adultere.

Adulterin, ine, adj. Né d'un adultere.

Adule, adj. t. de Médecine. Brulé. Adultion, f. f. Brûlement.

Ces deux derniers mots ne fe difent qu'en parlant du corps humain. Adventif, ive, adj. t. de Jurifprudence. Biens qui arrivent à quelqu'un, foit par préfent foit par fucceffion collatérale. Adverbe, fm. t. de Grammaire. Adverbial, ale, adj. Qui tient de l'adverbe. Adverbialement, adv. Adverbialité, f. f. t. de Gram

maire. Adverfaire, f. m. Celui ou celle qui s'oppofe.

pro

Il y en a qui écrivent & noncent Averfaire; mais Danet, Joubert & l'Academie les condamnent, & l'ufage veut qu'on prononce le d. Adverfatif, ive, adj. Qui marque oppofition. Adverfe, adj. f. Oppofé, contraire. De tout temps on a écrit de la forte; mais Richelet a jugé à propos d'écrire Averfe, fans d fous prétexte qu'il ne fe prononce pas en ce mot. Joubert a fuivi ce fentiment, qui répugne à l'étymologie, à l'ufage & à la prononciation reçue. V.Préf.let.D. Adverfité, f. f. Difgrace, Malheur.

Généralement tous les Auteurs écrivent de cette maniere; ce qui feul doit prouver qu'il faut écrire Adverfe, puifque ces deux mots. fortent de la même fource, & que leds'y prononce également. E, diphthongue banie de la plupart des mots dérivés du latin.

Ainfi d'Egyptus, fe forme en françois Egypte, & d'Ethiopia, Ehiopie, &c. Cependant on conferve cette diphthonguedans certains mots d un ufage moins commun, tels que ceux qui vont fuivie. Ceux qui ne fe trouveront point ici, fe trouveront fous la lettre E, tels que Egie, Egide, &c.

aque, f. m. Un des trois Juges des Enfers chez les Paiens. Egée, adj. V. Egée. Agide, V. Egide. Agilops, f. m. t. de Médecine. Tumeur qui s'ouvre à l'angle de l'œil.

Ægyptiac, adj. Onguent déterfif. Aéré, ée, part.

Aérer, v. a. Donner de l'air.

On dit auffi Aerier pour dire changer l'air, chaffer le mauvais air mais l'Académie, dans ce fens même, dit Aérer. Aérien, ene, adj. Qui eft d'air. Aérographie, f. f. Defcription

de l'air.

Aéromancie, f. f. Art de deviner par le moyen de l'air. Aérometre, f. m. Inftrument qui fert à mesurer l'air. Aérométrie, f. f. C'eft l'art de mefurer l'air.

Aérophobe, f. m. & f. Qui craint l'air. Erugineux, eufe, adj. Qui tient de la rouille.

On écrit auffi Érugineux, ce qui prouve qu'il ne faut pas prononcer, Aérugineux, mais Erugineux;en effet il ne vient pas de Aer aeris, comme les précédens; mais de Erugo, la rouille, Eruginofus, Erugineux. fculan, f. m. Dieu qui préfidoit à la Monoie.

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