1 fe réduit l'effet du g dans ce mot L'à eft long dans ces deux Furetiere & Danet écrivent ce par les Romains en l'honneur qui eft à la derniere extrémité. L'Académie, Fur. & Joub. cres. Agonyclite, f. m. & f. Qui ne flé- Agrafe, f. f. Crochet qui paffe dans un anneau. Agrafé, ée, part. Agrafer, v. a. Atacher avec une agrafe. Furet. Joub. &c. écrivent agraffe, agraffer: l'Académie, agrafe & agrafer: Danet écrit agraffe& agraphe. Cette derniere façon d'écrire n'eft point ufitée, ce feroit cependant peut-être la meilleure, s'il eft vrai que ce mot nous viene de l'Hébreu garaphe, qui fignifie, felon Furetiere, for titer comprehendit; d'où on a fait en Hebreux agrophou agroph le poing. Suivant cette étymologie on devroit écrire, agraphe, agrapher; mais l'ufage ne le permet pas. D'où je conclus qu'il vaut mieux employer If, mais avec l'Académie je n'en mets qu'une, parcequ'on n'en prononce qu'une. Agraire, adj. t. de Jurif. Les loix agraires chez les Romains concernoient le partage des terres. Agrandi, ie, part. Agrandir, v. a. Rendre plus grand. Si l'on vouloit conferver l'ufage de doubler les confones apres l'a au commencement du mot,il faudroit écrire Aggrandir: mais l'Académie écrit comme on prononce, Agrandir. Agrandiffement, f. m. Agréable, adj. Qui plaît. Agréablement, adv. Agréé, éée, part. Agréer, v. a. &. n. Recevoir favorablement, ou plaire. Agréer, v. a. & t. de Marine Don ner à un vaiffeau tous les agrès. Agréeur, f. m. t. de Marine. Celui qui fournit & examine la qualité des provitions de bouche pour un voyage. voyage. C'elt auffi celui qui oriente les vergues, frape les poulies, & paffe le funin. Agregation, f. f. Voyez Aggréga tion. Agrégé, ée, part. Agréger, v. a. Admettre quelqu'un dans un corps. It vient du Latin Aggregare; néanmoins on prononce Agreger, l'Académie l'écrit ainfi. Agrément, f. m. Agres, f. m. plur. t. de Marine. Tout ce qui eft néceffaire pour la manœuvre d'un vaisseau. On écrit auf Agrêts; mais l'Académie préfere Agrès; & en effet le verbe qui en dérive est Agréer, où l'on ne voit aucun veftige de 1. Agreffeur, f. m. Voyez Aggreffeur. Agreffion, f. f. Voyez Aggreffion. Agrefte, adj. Sauvage, impoli, gcoffier. Agrêts, f. m. Voyez Agrès. Agriculture, f. f. Art de cultiver la Aguerri, ie, part. guerre. Je m'aguerris, tu t'aguerris, il s'aguerrit; nous nous aguerriffons, &c. Je m'aguerriffois, &c. Je me fuis aguerri. Je m'aguerris, &c. Nous nous aguerrimes, &c. Je n'aguerrirai, &c. Que je m'aguerrifle, &c. Je m'aguerrirois, &c. Aguerris-toi, Aguerritions nous. Aguets, f. m. plur. Il n'eft d'ufage que dans ces phrafes, être aux aguets; fe tenir aux aguets; mettre aux aguets. Epier ou faire épier. Aiguilles, f. f. plur. Toiles de coton qui fe fabriquent à Alep. Ah! interjection qui marque diffé rens mouvemens de l'ame. Ahan, f. m. Grand éfort. Ahaner, v. n. Faire de grands éforts. Aheurté, ée, part. Aheurtement, f. m. Obflination. Lorfque ce mot et employé comme adjectif, il est masculin en parlant d'un homme, & féminin en parlant d'une femme ou d'une Eglife. Aidé, ée, part. Aider, v. a. donner de l'aide. Autrefois on écrivoit ayde, ayder, on prononçoit même aide ; & aider; mais l'ufage préfent veut que l'on prononce & que l'on écrive, aide, aider, parce qu'il n'y a aucune raifon qui autorife en ces mots l'y ni l'ï. Aides, f.f. plur.Il étoit autrefois m. D Impofitions, fubfides. C'eft auffi unt. de Manege. Aidoialogie, f. f. Partie de la Médecine qui traite des parties honteufes. Aivul, f. m. aïeules, f. plur. Aïeuls, &.ieux, m. aïeules, f. Autrefois on écrivoit ayeul: ais comme l'y en ces mots ne vaut pas l'i tréma, l'Académie écrit ateul, & je préfere cette Orthographe. V. Pr. let. i & la remarque du mot ayant. Au Plur. on dit Aïeuls quand on veut défigner precifément les deux grands peres, paternel & maternel: hors delà on dit Aïeux pour fignifier généralement tous ceux de qui on defcend. Aigade. f. f. t. de Marine. Provifion d'eau douce. Aigail, f. f. t. de Chaffe, Rofée qui demeure fur les feuilles des herbes & des arbres, Aigayer, v. a. Baigner ou laver dans l'eau. On écrit auffi Aiguado, Aiguail & Aiguayer; mais comme dans ces mots l'u eft inutile, l'Académie le fupprime en écrivant Aigail & Aigayer, quoiqu'elle le conferve dans Aiguade. 'Aiglantier, f. m. Efpece d'épine. Aigle, f. de tout genre. Oifeau de proie. Ce mot eft mafculin quand on parle de l'animal ou de fa repréfentation en cuivre au pupitre d'une Eglife. I eft féminin en terme de Blafon & d'Aftronomie. Aiglete, f. f. Petite aigle. Aiglon, fm. Le petit de l'aigle, Aiglure, f. f. t. de Fauconerie. Bi Aigre-de-cédre, f. m. Liqueur. Aigre-doux, douce, adj. Mélé de doux & d'aigre. Aigrefin, f. m. Qui vit d'induftrie, elcroc. Aigrelet, ete, adj. Aigret. Aigrement, adv. Avec aigreur. Aigremoine, f. f. Herbe médicinale. Aigremore, f. m. Charbon pulvérifé. Aigret, ete, adj. Un peu aigre. Aigrete, f. f. Sorte d'oifeau. Sorte d'ornement de tête. On écrit auffi Aigrette; mais on ne double point ce dans la prononciation. Voyez la note fur Aiguillere. Aigreur, f. f. Qualité de ce qui Aigrir, v a. Il eft auffi neutre paffif. L'e final du féminin de cet adj. doit avoir un tréma, pour faire connoitre que la prononciation de la derniere fyllabe eft différente de celle du mot Begue, & femblables. Aiguade, f. f. V. Aigade. Aiguail, f. m. V. Aigail. Aiguayer, v. a. V. Aigayer. Aigue-marine, f. f. Pierre précienfe. Aiguiere, f. f. Sorte de vafe. Aiguiérée, f. f. Pleine aiguiere. Aiguillade, f. f. Gaule dont fe fervent les Laboureurs & Voitu riers pour piquer leurs bœufs. Aiguille, ff. Verge de métal aiguë. Aiguillee, f. f. Etendue de fil, de Teine ou de faie, préparée pour. travailler à l'aiguille. Aiguiller, v. a. t. d'Oculifte. ôter la cataracte de l'œil. Aiguillete, f. f. Cordon ferré par les deux bouts. On écrit auffi Aiguillette; mais on ne double point let dans la prononciation, & les deux dérivés fuivans, Aiguilleter & Aiguilletier, prouvent qu'en effet il ne faut qu'un dans Aiguillete. Aiguilleter, v. a. Atacher avec des aiguilletes. Aiguilletier, f. m. Ouvrier qui ferre les lacets & les, aiguilletes. Aiguillier, f. m. Etui où l'on met des aiguilles. Aiguillon, f. m. Pointe. Aiguilloné, ée, part. Aiguilloner, v. a. Exciter. On écrit auffi Aiguillonner: mais on ne double point l'n dans la prononciation. Aiguilé, ée, part. Aiguifernent, f.m. Actiond'aiguifer. Aiguiler, v. a. Rendre aigu. Richelet écrit ces derniers mots avec un é aigu au lieu d'ai. Je ne fais quelle raifon l'a engagé à te pas faivre l'ufage établi fur l'étymolog e de ces mots. S'il craignoit qu'on ne les prononçât mal, que n'imitoit-il Danet, qui, à côté de ces mêmes mots aiguiere, aiguille, &c. enfeigne qu'il faut prononcer égniaire, éguille, &c. avec cette différence feulement qu'on prononce l'u dans aiguille, &c. mais non dans aiguiere. Aigument, adv. Rudement. Le Vayer s'et fervi de ce mot. Ail, f. m. Aulx au plur. Efpece d'oignon. On prononce l'A & on mouille 17: c'eft à quoi fe réduit la valeur de l'i dans ce mot & dans fon dérivé Aillade. Aile, f. f. Ce qui fert aux oifeaux Aileron, f. m. Extrêmité de l'aile. On prononce l'A & on mouil. le les deux ; c'est à quoi fe réduit la valeur de l'i dans cǝ mot. Aimable, adj. Digue d'être aimé. Aimanter, v. a. Froter d'aimant. Aimer, v. a. Avoir de l'affection pour un objet. Aine, f. f. Partie du corps où fe fait la jonction de la cuiffe & du ventre. Aîné, ée, adj Plus âgé. L'Académie met fur ces deux mols l'accent circonflexe qui alonge la premiere fyllabe. Ainfi, adv. En cette maniere. Air f. m. L'un des quatre élé mens. Airain, f. m. Cuivre mélangé. . quelle on marche & on bat le ble. Airée, f. f. La quantité de gerbes qu'on met à la fois dans l'aire. Airele, f. f. Arbrilleau. Airer, v. n. Faire fon aid. Aivier, v. a. Ce verbe ne fe diz guere qu'en parlant d'une mailon dont on a chaffe le mauvais air en y faifant bråler des bois de fenteur. Voyez Acrer. Ais, f. m. Piece de bois. C'eft l'endroit où la pouppe commence à fe rétrécir, & où font aufli les radiers. Aifance, f. f. Facilité. Aife, f. f. Contentement. mon, genre, Comme ce mot ne s'emploie ordinairement qu'avec les relatifs ton, fon, notre, votre, nos vos, fes & leurs, qui font de tout on doute quelquefois s'il eft mafculin ou féminin. L'A& cadémie le fait du féminin, je penfe de même, parce qu'on a dit autrefois à la mal aife, & qu'on dit encore toutes fes aifes. à Aife, façon de parler adverb. Aife, adj. de tout genre. Content. On conferve dans ce mot les deux ll, parce qu'il vient du Latin Axilla: mais on ne les double point dans la prononciation. Aillete, f. f. Inffrument de Tonelier. Petite hache. On écrit auffi Aiffette; mais on ne double point let dans la prononciation. Il ne faut pas confondre cet inflrument avec l'Affete des Couvreurs, ou la Hachete des Charpentiers.. Aifieu, f. m. V. Efeu. Aitiologie, f. f. V. Etiologie. Aius-Locutius, f. m. Dieu de la Parole. Ajax, Prince Grec qui fut au Siege Ajouré, ée, adj. t. de Blafon. Percé AJU Ajournement, f. m. t. de Palais. par la Ajudant, f. m. V. Adjudant. Ajutage, f. m. t. de Fontainier. Ces deux mots font fynonymes. On écrit auffi Ajuflage & Ajuftoir: mais l'Académie préfere Ajutage & fupprime Ajutoir. Alais, f. m. Oifeau de proie, pro pre pour le vol de la perdrix Alaife, f. f. t. de Menuifier. La planche la plus étroite d'un pan neau. Alaité, éc, part. On écrit auff Allaiter; mais ce mais On écrit auffi Alembic, l'Académie préfere Alambic. Alambiqué, ée, part. Alambiquer, v. a. Faire paffer par l'alambic. Alan, f. m. Gros chien propre bre quarré & plat fur lequel elt |