Escarbouiller, v. a. t. populaire. Ecraser. Escarcelle, f. F. Ce mot n'eft plus guere d'usage qu'en raillerie. Poche; bourse. Escargot, f. m. Gros limaçon à coquille. Escarlingue, f. f. t. de Marine. Escarmouche, f. f. Combat de troupes légeres. Escarmoucher, v. n. Combatre par escarmouche. Escarmoucheur, f. m. Celui qui va à l'escarmouche. Escarné, ée, part. Escarner, y. a. t. d Ouvriers en cuirs. Dorer. Escarotique, V. Escharotique. Escarpe, f. f. La pente du foffé qui eft au pied du rempart. I ne se dit guere que par raport à contr'escarpe. Escarpé, ée, part. Escarpement, f. m. t. de Fortifi cation. Escarper, v. a. Escarpin, f. m. Soulier à fimple semele. Escarpiner, v. a. Courir légérement. Ce mot ne se dit qu'en plaisanterie. Escarpolete, f. f. Jeu où l'on se brandille sur une corde, ou quelques branches d'arbres atachées. Richelet écrit escarpoulete; mais le premier eft le plus en usage,& l'Académie n'en connoît pas d'autre. Escarre, V. Eschare. Escaude,f.f. Sorte de petite barque. Escaveffade, f. f. t. de Manege. Escaut, f. m. Nom d'une riviere des Pays-Bas. Eschare, f. f. Croûte qui se forme sur la peau. Escharotique, adj. & f. Qui produit des Eschares. On écrit auffi Escarre & EscaTotique; mais ces mots vienent du Latin Eschara, Escharoticus.. Escient, f. m. Il ne se met qu'avec la particule à. Pleine connoissance. A son escient. à bon Escient, façon de parler adverbiale. Eschillon, f. m. Météore marin. Escofion, f. m. Coëfure de femme. Escogrife, f. m. Il eft bas & popu laire. Mal bâti & de mauvaise mine. Escompte, f. m. Remise qu'on fait à feu. Escopéterie, f. f. Décharge de plufieurs fufils. Escorte, f. f. Compagnie qui acom pagne. Escorté, ée, part. Escorter, v. a. Faire escorte. Escotard, f. m. t. de Marine. Escouade, f. f. Il ne se dit guere qu'en parlant du Guet à pied. Escourgée, f. f. Fouet de cuir. Escourgeon, f. m. Espece d'orge. Escourre, t. de Marine. Escouffe, f. f. Il eft du ftyle familier. Action qu'on fait pour s'élancer. Escrime, f. f. Art de faire des armes. Escrimé, ée, part. Escrimer, v. a. S'exercer avec des flourets. Escrimeur, f. m. Celui qui entend Espalmer, v. a. Il so dit parti culiérement d'une galere. Espargoute, f. f. Plante. On écrit auffi Efpargoutte; mais on n'y prononce qu'un ?, & encore ce devroit être une l: car il vient du Latin Spergula, qui devroit donner en François Spergule, ou fi l'on veut Espargoule. Espatule, f. f. Plante purgative. Espavite, f. f. t. de Coutume. C'est la même chose qu'aubaine. Ce mot et écrit sans dans la derniere Édition du Dictionaire de Trévoux. Espece, f. f. Sorte; nature. Espérable, adj. Ce qu'on peut cspérer. Espérance, f. f. Attente de ce Espiegle, adj. & f. Fin; subtil. tillerie. Espion, one, f. m. & f. Celui ou Quand il s'agit du Saint-Esprit, on doit toujours mettre deux capitales, & une divifion entre ces deux mots comme au nom de Jefus-Chrift. Esprité, ée, adj. Qui a de l'efprit. t. de Précieuse. Esquif; f. m. t. de Marine, Esquille, f. f. Eclat d'un os ou d'un bois. Esquiman, f. m. t. de Marine. Esquinancie, f. f. Inflammation de golier. Esquine, f. f. t. de Manege; & Eviter adroitement. Comme la lettre fone dans tous les mots ci-deffus, depuis le mot Escabeau jusqu'ici, on auroit tort de la retrancher, parce qu'elle y eft néceffaire comme dans les suivans, jufqu'au mot Efturgeon inclufivement. Effai, f. m. Epreuve. coup d'Ellai, premier Effai. Effaie, f. f. Racine. Effaim, Quelque uns écrivent Esfain; f. m. Volée de jeunes mouches à miel. Ces deux manieres d'écrire ont des partisans qui fe prétendent également fondés sur l'étymologie; mais ce qui décide en faveur de l'm, c'est que nonfeulement elle fe trouve dans Examen; mais encore dans le mot qui va suivre Effaimer, cette ruche a effaimé: ces mouches, n'ont pas encore effaimé. L'Académie prefere Efaim; & bientôt on va voir Etaim, dérivé de Stamen, & par là diftingué d'Etain, dérivé de Stannum. Effaimer, v. n. Il se dit des ruches d'où il sort un effaim. Effangé, ée, part. Effanger, v. a. Laver du linge safe avant de le mettre à la leflive. Effart, f. m. Terre défichée: Eflarter, v. a. Defricher une terre. Effayer, v. a. Mettre à l'effai. Effayerie, f. f. t. de Moncie. Elayeur, f. m. Offcier préposé pour faire l'effai de la monoie. Effe, f. f. t. de Charetier. Cheville de fer qu'on met au bout de l'effieu, & qui a la forme de la lettre S. Effeliers, f. m. t. de Charpenterie. Effemer, v. n. t. de Pecheur. Effence, f. f. Ce qui conftitue la chose. Effence, ée, adj. Effencier, v. a. Jeter des effences sur quelque chose. On doute de l'usage de ce mot. Effencifié, ée, adj. t. de Philosophie hermétique. Eféniens, f. m. plur. Sede de Juifs. Effentiel, ele, adj. Qui apartient à l'effence. Danet écrit effentiel ou effenciel. On pourroit regarder cette derniere façon d'écrire comme plus conforme aux regles gérérales: car on écrit audacieux avec un c parce qu'il vient d'audace; Audiencier, d'audience; Licentié, licencieux, de licence; Délicieux, de délice; Négociant, de négoce, & cent autres semblables. Cependant il arrive auffi trèscommunément que l'usage naturalise les subitantifs, parce qu'ils sont plus souvent employés ; & en même temps laide aux adjectifs moins uités les vefliges de leur étymologie: c'eft ce qui arive ici; car Effentiel vient du Latin Effentialis. L'Académie ecrit Effentiel. Effentiélement, adv. Par effence. On écrit auth Effentiellement; mais on n'y prononce qu'une l, & il n'y en a qu'une dans le Latin Effentialis, Efentialiter. Elate, f. f. V. Aifftte. Efeulé, ce, adi. Qui eû laiffé feul. Eheu, f. m. Piece de b is ou de fer qui traverse un globe ou une roue par son centre. On écrit aufh Aiffieu, parce qu'il vient du Latin Axis; mais il eft fi éloigné de son etymologie que l'Académie, sans s'arrêter à cette origine, écrit Effieu. Ehmé, éc, part. Efimer, v. a. t. de Fauconerie. a. Exposer à l'air Eloriller, v. a. Couper les oreil les. Effouché, ée, part. Efoucher, v. a. t. de Forêts. Efoufler, v. a. Oter le soufle. Eff quer, v. a. t. d'Agriculture. Efui, f. m. Lieu où l'on étend On écrit auffi Effuie-main; mais on ne prononce point l'e. Efuyé, ée, part. Efuyer, v. a. Oter l'eau en fro tant. nous effuyons, vous effuyez ils effuient. J'effuyois, &c. nous effuyions, vous effuyiez, ils effuyoient. J'effuyai, tu effuyas, i effuya: nous effuyâmes, vous effuyâtes, ils effuyerent. J'ai essuyé, &c. J'effuyerai, &c. J'effuirois, &c. Effuie, effuyez. Que j'effuie, que tu effuies, qu'il essuie: Que nous effuyons, que vous effuyez, qu'ils effient. Que j'effuyaffe, &c. Que nous elfuyaffions, &c. Effuyant. V. Préf. let. Y. On écrit auth J'effuierai, &c. Jeffuierois, &c. mais on n'y prononce point l'e. Eft, f. m. La partie du Monde qui eft à notre foleil levant. Eftacade, f. f. Paliffade dans l'eau. Ettaches, fm. plur. Pieux ou po teaux qu'on met sous un pont. Eftafete, f. f. Un courier qui ne porte son paquet que d'une pofteà l'autre. Efialier, f. m. En Italie on appele Eftafilade, f. f. Il eft du flyle fa- On écrit auffi Estaffette, Estaffier, Eftafilade, parce qu'ils vienent de l'Italien, Staffeta, Staffiere, Stafilata, mais on prononce Estafete, Eftafier, Efta filade. Ettains, f. m. plur. t. de Marine. J'effuie, tu affuie, il cffuie: Elampé, ée, part. Ellamper, v. a. Faire une empreinte. C'eft auffi un t. de Chapelier. Elampille, f. f. Marque qui sert Ettimé, ée, part. Efirac, adj t. de Manege. Etirade, f. f. Il n'eft plus en usage que parmi les gens de guerre. 11 fignifie chemin. Eftragale, f. f. t. de Tourneur. Estragon, f. f. herbe odoriférante. Eftramaçon, f. m. Sorte d'épée large qu'on portoit autrefois. Il n'eft d'usage que dans cette phrase: Un coup d'eftramaçon, pour dire un coup du tranchant de l'épée. Eftramaçoné, ée, part. Eftramaçoner, v. a. Il n'eft guere d'usage. Donner des coups d'estramaçons. Eftrapade, f. f. Supplice militaire. Eftrapader, v.a. Donner l'eftrapade. Eftiomene, adj. de tout genre. t. Etropier, v. a. de Médecine. Efturgeon, f. m. Poiffon. du Latin dans le François, où Établage, f. m. Ce qu'on paye pour la place d'un cheval dans une écurie. Étable, f. f. Lieu où l'on met des |