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pofé la bafe des colones. queca, f. f. Pierre des Indes qui arréte le fang.

karbes, f. m. plur. Nom des Arabes etablis en Barbarie. Alargué, ée, part.

Ahrguer, v. n. t. de Marine. Se mettre au large.

Alarme, f. f. Signal pour faire coufir aux armes, frayeur, épou

vante.

Alarmé, ée, part.
Alarmer, v. a. Donner l'alarme.

On écrit aufh Allarme & Aflarm; mais l'Académie préfere Alarme & Alarmer. Alterne, f. m. Arbriffeau. Albitre, f. m. Efpece de pierre blanche.

Albe, ou Albete, f. m. Petit poif-
fon de riviere.
Alberge, f. f. Pêche précoce.
Albergeage, t. de droit. Bail à em-
phyteofe.

Albergier, f. m. Arbre.
Albernus, f. m. Efpece de Camelot
qui vient du Levant.
Alberzarin, f. m. Laine d'Efpa-

gne.

Albicore, f. m. Poiffon de l'Océan. Albigeois, oife, f. m. & f.

Albion, f. f. Ancien nom de l'Angleterre.

Albique, f. f. t. de Droguifte. Terre graffe & blanchâtre. Albornoz, f. m. Efpece de manteau en ufage chez les Maures.

Ce mot vient de l'Espagnol, où on l'écrit ainfi Albornoz avec un 7 à la fin.

Albran, f. m. Jeune canard fauvage. V. Halbran.

Albrené, ée, t. de Fauconerie. Il fe dit d'un oifeau rompu en fon pennage. Voyez Halbrené. Albrener, v.n. Chaffer aux Albrans.

Albuginé, ée, adj. t. d'Anatomie.
Qui eft blanc.
Albugineux, eufe, adj. t. d'Ana-
tomie. Qui eft blanc.

Albugo, f f t. de Médecine. Tache blanche.

Album, f. m. Cahier de papier

blanc. On le prononce comme en Latin Album. Albunee, f. f. Fameufe Sibylle. Aibus, f. m. Monoie de Cologne valant huit deniers.

Alcade, f. m. Nom d'un Juge Efpagnol

Alcahelt, f. m. t. d'Alchimie. Diffolvant univerfel.

Alcaique, adj. Se dit d'une forte
de vers, Grec ou Latin.
Alcali, f. m. Voyez Alkali.
Alcantara, f. m. Ordre militaire
d'Etpagne.

Alce, f. f. Animal fauvage.
Alcée, f. f. Plante.

Alchimie, f. f. Art de diffoudre les
corps naturels, & de les réfoudre
dans leurs principes.
Alchimique, adj. m. & f. Qui apar-
tient à l'Alchimie.

Alchimitle, f. m. Celui qui cultive l'Alchimie.

Alcide, f. m. Surnom d'Hercule. Alcimédon, f. m. Fameux Sculpteur.

Alcohol, f. m. t. de Chimie. Pou-
dre impalpable.
Alcoholifé, ée, part.
Alcoholifer, v. a. t. de Chimie.

Réduire en poudre très fine. Alcoran, f. m. Livre de la loi des Tuics.

Ce mot eft compofé de deux mots Arabes; favoir, l'article al & Koran, qui fignifie lecture: en forte qu'ils appelent leur loi la lecture; comme nous appelons la nôtre l'écriture.

Alcove, f. f. Quelques-uns le font mafculin. L'Académie le fait féminin.

Alcyon, f. m. Oifeau de mer. Richelet écrit Alcion, parce qu'il n'aimoit pas l'y; mais il ne faut pas l'imiter. Alcyonien, ene, adj. Apartenant

à l'alcion.

Alderman, f. m. Mot Anglois.

Officier municipal.

Alecton. f. f. Une des trois Furies. Alecloriene, f. f. Pierre qui fe irɔuve dans l'eflomac d'un vieux coq. Aledoromancie, ou Alectryomancie, f f. Divination par le moyen d'un coq

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Alectryon, f. m. Jeune foldat, confident & favori de Mars. Alegre, adj. Gai, difpes. Alegrement, adv. Leulement Alegreffe, f. f. Se dit plus ordinairement d'une joie publique.

Quelques uns écrivent ce mot avec deux ll; mais ils font mal. Richelet écrit alaigreffe, qui répond mieux au Latin alacritas. Mais ce mot eft du nombre de ceux qui font tellement francifés qu'ils perdent les veiliges de leur étymologie.

Alençonois, oife, adj. Qui eft d'Alençon.

Alêne, f. f. Outil de Cordonier. énier, f. m., Qui fait des alênes. Alenois, adj. Epithete qu'on donne

au creffon.

Alentir, v. a. Readre plus lent. Alentour, adv. V. Entour. Alérion, f. m. t. de Blafon. Petite

aigle fans bec & fans ferres. A'erte, adv. Debout, foyez prêt. Alerte, adj. Vigilant, vif. Alfer, v. a. t. de Monoic. Batre légèrement les carreaux fur l'en

clume pour rehauffer leurs cor

nes.

Aléfoir, f. m. t. d'Horlogerie.

Alete, f. m. t. d'Architecture, Petite aile.

Alethe, f. m. t. de Fauconerie. V. Alais.

Aleu, franc-aleu, f. m. Fonds de terre exempt des droits Seigneu

riaux.

Dan. Rich. Joub. l'Acad. &.. Furetiere écrivent alleu, parce qu'on trouve allodium dans Calepin Mais du Cange, après avoir confulté tous les anciens manufcrits, declare qu'il a trouvé avec une feule 1, alodis, alodus, alɔdium, alaudum, & qu'on doit écrire en François, aleu-franc ou franc-aleu, comme on peut le voir en diverfes Coutumes. Dans celles du Duché de Bourgogne on trouve franc aloud: dans celle de Metz, franc aloy; dans celle de Vitry, franc aleuf, &c. Toute cette page qui eft la 161 162, de du Ĉange, n'eil remplie que d'autorités & paffages qui prouvent qu'on doit écrire aleu : on y trouve même le pluriel aleux.

Alevin, f. m. Menu poiffon. Alevinage, f. m. Action d'aleviner. Aleviné, ée, part.

Aleviner, y. a. Empoiffoner un

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Nezé, ée, adj. t. de Blafon. Il fe
dir des pieces honorables qui ne
touchent pas le bord de l'écu.
Alange, f. f. Ffpece de laitue.
galie, f. f Inflrument de Chirur-
gie. Sonde creuse.

Alganon, f. m. Chaîne qu'on met
aux Galériens.
Algarade, f. f. Infulte.
Algarot, f. m. C'eft le régule de
l'antimoine.

Algebre, ft. Science propre à faci-
liter les calculs & à réfoudre des
que lions de Mathématique. '
Algébrique, adj. Qui apartient à
l'algebre,

it Algehritte, f. m. Celui qui fait

n

l'algebre, & s'y exerce.
Algerien, iene, adj. Qui eft d'Alger.
Algonquin, ine, f. m. & f. Peu-
ple du Canada,

Algorithme, f. m. l'art de calculer.
Alguazil, f. m. Sergent, Huifier
Espagnol.

On prononce Algouazil, Algue, f. f. Sorte d'Herbe marine. i | Aliaire, f. f. V. Alliaire.

Alibanies, f. f. plur. Sorte de toile
de coton qui vient des Indes.
Alibi, f. m. t. de Palais. Préfence
d'une perfone ailleurs.
Alibi-forains, f. m. plur. Vaines
allégations.

Aliboron, f. m. On appele Maître
aliboron, un homme qui fait le
connoiffeur en tout, & qui ne
l'eft en rien.

Alica, f. f. Efpece de froment.
Alichon, f. m. V. Aluchon.
Alidade, f. f. Inftrument de Ma-
thématique, & t. d'Horlogerie.
Regle mobile placée fur un aftro-
labe.

Alienable, adj. Qui peut s'aliéner.
Alienation, f. f. Tranflation de
proprieté.

Aliéné, ée, part. Aliener, v. a Tranfporter la poffeffion d'un bien à un autre. Rendre ennemi. Alier, f. m. Filet.

Alignement, f. m. Ligne qu'on tire.
Aligné, ée, part

Aligner, v. a. Tirer à la ligne.
Aliment, f. m. Nouriture.
Alimentaire, adj. t. de Palais. Qui
eft deftiné pour les alimens.
Alimenté, ée, part.
Alimenter, v. a. Nourir.
Alimenteux, eufe, adj. t. de Mé-
decine. Qui nourit.

Alinéa, f. m. Le commencement
d'une premiere ligne.
Alinger, v. a. Fournir de linge.
Aliquante, adj. f. t. d'Arithmétique.

Il fe dit des parties qui ne font pas comprifes exactement un certain nombre de fois dans un tout. Aliquote, adj. f. t. d'Arithmétique. Il fe dit des parties comprifes exactement plufieurs fois dans un nombre.

Alifma, f. m. Nom de plufieurs plantes,

Alité, ée, part.

Aliter, v. a. Réduire à garder le lit. Alife, f. f. Fruit.

Alizé, adj. t. de Marine. Se dit

d'un vent réglé, qui dans certaines faifons fouffle toujours du même côté. Alizier, f. in. Arbre.

Alkali, f. m. Sel de foude. On donne auffi ce nom à tous les fels qu'on tire par lotion de la cendre des plantes.

Alkalin, ine, adj. Alkalifation, f. f. L'action d'alkalifer.

Alkalifé, ée, part.

Alkalifer, v. a. t. de Chimie, Tirer l'alkali.

L'Académie écrit Alcali, &c. mais elle avoue que ce mot et compofé de deux mots Arabes, favoir de l'article al, le, & de Kali qui eft le nom de la foude. Alkekengi, f. m. Plante. Alkermés, f. m. t. de Médecine. Confection faite avec le fuc exprimé des grains de Kermès. Allant, f. m. Qui va. Allé, ée, part. Alléché, ée, part. Alléchement, f. m. Amorce. Allécher, v. a. Attirer, gagner par careffes, &c

Ces trois mots ne s'emploient que dans le Comique. On y conferve les deux II, parce qu'ils vienent du Latin Allicere.

Allée, f. f.

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On conferve dans ces deux mots les deux ll, parce qu'ils vienent du Latin Allegare.

Alieluia. Mot hebrou, cri de joie. qui fignitie Louez Dieu. Il ne faut pas prononcer Allelui - ia,

mais Allelu ia. Alleluia, f. m. Plante.

Allées & venues f. f. plur. Dé- Allemagne, f. f. Grande contrée

marches.

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Allégation, f. f. Citation.
Allegue, f. f. Bateau de fuite.
Allégé, ée, part.

Allégeance, f. f. Vieux mot, qui fignifie Adouciffement. On appele en Angleterre Serment d'Allégeance, un acte de foumiflion au Roi.

Allégement, f. m. Soulagement. Alléger, v. a. Rendre moins pefant. Allegerir, v. a. t. de Manege. Rendre un cheval plus léger du devant que du derriere.

On conferve dans ces mots les deux ll, parce qu'ils vienent du Latin Allevare ou Alleviare. Allégorie, f. f. Figure de Rhétorique, par laquelle, en exprimant une chofe, on en fait entendre

une autre.

Allégorique, adj. Qui tient de l'allégorie. Allégoriquement, adv. Par allégorie.

de l'Europe.

Allemand, ande, adj. Qui eft d'Allemagne.

Allemande, f. f. Piece de Mufique, forte de danfe.

On dit aufli danfer une Allemande.

Aller, v. a. Ce t. a des fignifications différentes, felon les divers termes auxquels il eft joint.

Je vais, tu vas, il va nous allons, vous ailez, ils vont. J'allois, &c. nous allions, vous allicz, ils alloient. J'ai été, je fuis allé; je fus, j'allai, &c. nous allâmes, &c. J'irai, &c. J'irois, &c. nousirions, &c. J'aurois été, &c. Va, allez. Que j'aille, &c. que nous allions , que vous alliez, qu'ils aillent. Que j'allaffe, que tu allaffes, qu'il allât : que nous allaffions,que vous allaficz, qu'ils allaffent. Que j'cuffe été, &c. Allant.

On prononce alir; néanmoins 140n

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on conferve dans ce mot les deux Il, parce qu'il eft fi court, que le retranchement d'une lettre y blei eroit l'œil.

Allété, ee, part. Allefer, v. a. t. d'Artillerie. C'eft netoyer l'ame d'un canon. Allefoir, f. m. t. d'Artillerie. Couteau tranchant qui fert à nétoyer l'ame d'un canon. Allefure, f. f. C'est le métal qui tombe lo fqu'on allefe un canon. On écrit auth Allézer, &c. mais l'Académie prefere Allefer. Alleu, f. m. V. Aleu. Aliage, f. m. Mélange de Métaux. Alliante, f. f. Sorte de Plante.

L'Académie écrit Aliaire en fuppofant qu'on le prononce ain: mais en Latin c'eit Alliaria dérivé de Allium: cette plante ett ainfi nommée, parce qu'elle a l'odeur & le goût de l'ail. Alliance, f. f Union. Aié, ée, part. Allie, f. m. Confédéré. Allier, v. a. Lier enfemble.

On conferve dans ces mots les deux ll, parce qu'ils vienent ou du moins font imites du Latin Alligare, quoiqu'ils ne le prenent pas dans le même fens. Allioth, t. d'Aftronomie. Nom d'une étoile.

Allobroge, f. f. Homme rufire.
Allobrogie, f. f.

On prétend que le Royaume de Bourgogne a porté ce nom. Allocation, f. f. t. de Compte.. Allocution, f. f. t. de Médaillifle. Allodial, ale, adj. Qui eft en francaleu.

Allodialité, f. f. Qualité de ce qui

elt allodial.

On conferve dans ces deux mots les deux II, à caufe de

l'afage qui s'est introduit de l'écrite en Latin Allodialis Alloué, f. m. Nom d'un Juge dans certaines Jurifdictions. Alloué, ée, part.

Allouer, v. a. Approuver les articles d'un compte.

On conferve dans ces trois mots le deux ll, parce qu'ils font imités du Latin Allaudare, quoique dans un fens différent. Allure, f. ft. de Manege. Allufion, f. f. Figure de Rhétorique

qui confifte dans un jeu de mois. Alluvion, f. f. Accroiffement de

terrain qui fe fait au bord de la mer, ou d'une riviere. Almadie, f.f Barque de Sauvages. Almagelle, f. m. Collection d'ob

fervations Aftronomiques. Almanach, f. m. Acad. Fur. Dan. Joub. Livre contenant un Calendrier.

Ce mot vient de l'Arabe Manach, qui fignide compter; ainfi

Richeler a fort d'en re ancher la lettre h. S'il ne daignoit pas écrire comme les autres Savans, au moins devait-il s'accorder avec lui-même, & fe refouvenir du mot réva Ter, let. R. cù il écrit fort bien Almanach, tandis qu'à la lettre A il l'écrit fans h. Almandue, f. f Pierro précieuse. Almucantarat, ou Almicantarat, (. .m. t. d'Astronomie. Aloé, f. m. Plante ou Arbre.

On écrit auffi Aloès, mais abulivement.

Alogne, f. m. Sorte de cordage.
Aloi, f. m. Titre de l'or & de
T'argent.

Alonge, f. f Ce qui alonge.
Alongé, ée, part.
Alongement, fi.
Alonger, v. a. Rendre plus long.

E

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