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fonction eft de mouvoir en dé: hors la partie à laquelle il eft atache. C'eft auf le bas-ventre. Abdu&eur, adj. & f. m. t. d'A

natomie.

Abdulas, f. m. pl. Nom général
que les Perfans donnent aux
Religieux.
Abecedaire, f. m.

Qui eft à l'a,

h, c. Abécher, v. a. V. Abéquer. Abée, ff. Ouver ure, par où coule l'eau qui fa't tourner un moulin.

Abeille, f f. Mouche qui fait la cire & le miel.

Abel, fm. Second fils d'Adam & d'Eve. Abénévis, f. m. Conceffion d'un haut-Juflicier pour détourner les eaux d'un ruiffeau.

Abéône & Adáône, f. f. Divinités

qui préfidoient aux voyages. Abequer un oifeau, v. a. Lui mettre de la nouriture dans le bee. Quelques Auteurs écrivent abbecquer, mais l'ufage n'approuve plus cec cette lettre a été retranchée de quantité d'autres mots où elle étoit inutile comme dans celui-ci: de forte qu'on écrit aujourd'hui, choquer, paquet, piquer, vaquer, &c. Pour chocquer, pacquet, picquer, vacquer, &c Furetiere & Danet écrivent abbécher, mais ce mot vieillit; abéquer eft plus en ufage; Ainfi il faut écrire & prononcer de cette derniere façon. Aberration, f. f. t. d'Aftronomie. Eloignement apparent d'une étoile relativement au lieu effec

tif où elle eft. Abêti, ie, part.

Abêtir, v. a. Rendre bête, flupide. Abhorré, ée, part.

Abhorrer, v. a. Avoir en horreur. Abigéat, f. m. t. de Jurifprudence. Vol d'un troupeau de bétail.

Abilene, Contrée de Syrie. Abime, f. m. Goufre profond de

terre ou d'eau. En terme de Blafon, c'est le milieu de l'écu. Abimé, ée, part.

Abimer, v. a. & n. Précipiter ou tomber dans un abime.

Jabime, tu abimes, il abime; nous abîmons, vous abimez, ils abiment. J'abimois, &c. J'abîmerai, &c. Il prend le circonflexe quand la fyllabe fuivante eft muete. On écrit auffi Abyme, Abyme, Abymer.

Ab inteftat, t. de Jurifprudence. Heritier ab-inteftat, c'est-à dire,

qui hérite de droit de celui qui n'a point testé. Abject, abjecte, adj Méprifable. Abjection, f. f. Mépris. Abjuration, f. f. Renoncement folemnel à une héréfie. Abjuré, ée, part. Abjurer, v. a. On dit Abjurer une herefie, y renoncer. Ablais, f. m. t. de Coutume. Blés coupés qui font encore fur le champ; dépouille de blés. Ablaque, adj. Soie que l'on tire de Perfe.

Ablatif, f. m. t. de Grammaire. Able, ou Âblete, f. m. Sorte de poiffon.

On prononce able long; & en conféquence on alonge fes dérivés áblete & ableret. Ablegat, f. m. Vicaire du Légat. Âbleret, f. m. Filet qui fert à

pêcher les âbles.

Abluer, v. a. Laver une anciene

écriture pour la faire revivre. Ablution, f. f. t. Eccléfiaftique.

négnation, f. f. Mépris de foi- Aboni, ie, part.

Teme.

(boi, f. m. Le cri naturel d'un chien. V. Abois. Aboiment, fm. Action d'aboyer.

On écrit auffi aboiement: mais an prononce aboiment. L'e muet fe perd après une voyele devant la terminaifon ment. Abois, f. m. plur.

C'eft l'extrémité où eft réduit le cerf. On dit auffi d'une perfone qui fe meurt, qu'elle est aux abois.

Aboli, ie, part.

Abolir, v. a. Anuller, détruire. Aboliffement, f. m. Abrogation. Abolition, f. f. t. de Chancelerie. Lettres de pardon du Prince. Dettruction d'une Loi, d'une Coutume.

Abomafus, f. f. l'un des eftomacs des animaux qui ruminent. Abominable, adj. Horrible. Abominablement, adv. Abomination, f. f. Horreur, action execrable.

Abondament, adv. Avec abondance.

On écrit auffi abondamment; mais on prononce abondament: ces fortes d'adverbes dérivés des adjectifs en ant, perdent le fon nafal de l'a ainfi de l'adjectif abondant fe forme abondament, &c.

Abondance, f. f. Grande quantité. Abondant, ante, adj. Qui abonde. d'Abondant, adv. t. de Prat. De plus, outre cela.

Ahonder, v. n. Avoir ou être en grande quantité. Aboné, ée, part. Abonement, f. m. Convention. Aboner, v. a. Donner à un prix que l'on trouve bon. s'Aboner, v. paf.

Abonir, v. a. Rendre meilleur.

On écrit auffi Abonner & abonnir: mais ces deux mots viennent de l'adjectif bon, qui en s'alongeant perd le fon nafal de l'o: on prononce donc Aboner & abonir. Abord, f. m. Approche, acces. d'Abord, adv. Premiérement. Abordable, adj. m. & f. Qu'on peut aborder.

Abordage, f. m. t. de Marine. Il fe dit de deux vaiffeaux ennemis qui s'accrochent pour fe combattre ; & de deux veiffeaux du même parti, qui fe heurtent par la violence des vents, ou des flots qui les font dériver l'un fur

l'autre.

Abordé, ée, part.

Aborder, v. a. Aller à bord.
Aborder, v. n. Approcher.
Aborigenes, f m. pl. Peuples dont
on ne connoit pas l'origine.
Aborné, ée, part.
Abornement, I. m. L'action d'a-
borner.

Aborner, v. a. t. d'arpentage.
Donner des bornes.
Abortif, ive, adj. Qui eft venu

avant terme.

Abouché, ée, part.
Abouchement, f. m. Conférence.
Aboucher, v. a. Ménager un en-
tretien entre deux perfones.
Aboucouchou, f. m. Sorte de drap

qu'on fabrique en Provence. Abougri, ou plutôt Rabougri, ie, t. de Forêt. Abouquement, f. m. Addition de nouveau fel fur un monceau de vieux.

Abouquer, v. a. t. de Salines. About, f. m. Extrémité de toutes

fortes de pieces de charpenterie & de menuiferic mifes en œuvre.

Abouté, ée, adj. t. de Blafon.
Il fe dit des pieces d'armoiries
quife répondent par les pointes.
Abouti, ie, part.

Aboutir, v. n. Toucher par un bout.

que

Aboutiffant, f. m. Ce qui aboutit.
Aboutiffant, ante, adj. Qui aboutit.
Aboutiffement, f. m. Ne fe dit
d'un abfcès qui aboutit.
Aboyant, ante, adj. Qui aboie.
Abové, éc, part.
Aboyer, v. n.

Il ne faut pas écrire aboïer comme Richelet, parce que l'on prononce aboi-ier. V. Pref. lett. i & Y Mais lorsque la finale eft en e muet l'y fe change en i: Il aboie, ils aboient, parce qu'alors on n'y prononce qu'un i, comme dans joie, voie. Ahoveur, eufe, adj. Qui aboie. Abraham, f. m. Nom propre. Abrégé, f. m. Sommaire. Abrégé, ée, part. Abrégement, f. m. Acourciffement. Abréger, v. a. Acourcir.

Ces quatre mots nous vienent du Latin abbreviare; cependant l'ufage adopté par l'Académie en a retranché un b. On trouve dans Danet abbrégé & abrégé, ce qui fait croire qu'il balançoit fur le choix de ces deux manieres d'écrire; mais celui de l'Académie eft préférable, parce que ce mot eft tellement francifé, qu'il perd les veftiges de fon étymologie. Il n'en eft pas de même des mots Abbréviateur & Abbreviation, qui confervent dans la prononciation même les veftiges de leur étymologie. Abréviateur, f. m. Abréviation, f. m, V. Abbréviateur & Abbreviation.

Abreuvé, ée, part.

Abreuver, v. a. Mener à l'abreu

voir.

Abreuvoir, f. m. Lieu où l'on me

ne boire les chevaux & le bétail. Abri, f. m. Lieu où l'on fe met à couvert du mauvais temps. à l'Abri, adv. A couvert. Abricot, f. m. Fruit. Abricoté, f. m. Sorte de dragée.. Abricotier, f. m. Arbre. Abrié, ée, part.

Abrier, v. a. t. de Jardinier. Mettre à l'abri. L'Académie dit Abriter & Abrité: ceperdant ellemême, du mot épi, forme épier, monter en épi; d'où nous concluons que l'analogie peut faire préférer abrier & abrié. Abrivent, f. m. Ce qui garantit du vent.

Abrogation, f. f. Action par laquelle on caffe une Loi, on fupprime une Coutume. Abrogé, ée, part. Abroger, v. a. Supprimer. Abrohani, f. f. Mouffeline fabriquée à Bengale.

Abrotone, f. f. Herbe odorifé

rante.

Abrouti, ie, adj. t. d'Eaux & Forêts. Brouté par le bétail. Abruti, ie, part.

Abrutir, v. a. Rendre brute. Abrutilement, f. m. Stupidité groffiere.

Abfcéder, v. n. t. de Chirurgie. Se changer en abfcès. Abfcès, f.m. Apoiteme.

Plufieurs écrivent Abfcez. V. P. Lettre . Danet, Richelet & l'Académie écrivent abcès, fans avoir égard à l' qui eft dans le mot latin abfceffus. Furetiere écrit abfes; mais c'est une faute qu'il faut éviter.

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Abfciffe, f. f. t. de Géométrie. Absence, f. f. éloignement. Abfent, ente, adj. & fubft. s'Abfenter, v. n. s'éloigner. Abfide, f. f. V. Apfede. Abfinthe, f. f. Plante médicinale. Furetiere écrit Abfynthe, Richelet & Danet Abfinthe. Calepin & Etienne difent qu'on écrit également & abfynthus, &abfinthus, abfinthium & abfynthium: du Cange aime mieux abfynthus: Boudot Préfere Abfinthium. Voilà des autorités pour les deux manieres. On avoit d'abord mis dans ce Dictionaire Ablynthe; mais on fuit ici le fentiment de l'Académie qui préfere abfinthe. Absolu, Iue, adj. Indépendant, impérieux.

Abfolument, adv. D'une maniere abfolue.

Abfolution, f. f. Rémiffion. Abfolutoire, adj. Qui abfont. Abforbant, f. m. Médicament qui a la vertu de confumer une humeur fans la diffoudre. Abforbant, ante, adj. Qui abforbe. Abforbé, ée, part.

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Abfoûte, f. f. Abfolution publique qui fe donne au peuple le JeudiSaint, dans les Cathedrales; & le jour de Pâque, dans les Paroiffes. Abftême, f. m. Qui ne boit point de vin.

s'Abftenir, v. n. Se priver de quelque chofe. Il fe conjugue comme Tenir. Abftergent, f. m. t. de Médecine. Abfterger, v. a. v. a. t. de Chirurgie ou de Médecine. Purger, nétoyer.

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Abfterfif, ive, adj. Qui abfterge. Abfierfion, f. f, t. de Médecine. C'est l'action des abftergens fur les corps.

Abftinence, f. f. Modération, privation d'alimens. Abftinent, ente, adj. Qui s'ab

ftient, ou qui eft modéré dans l'ufage des alimens. Abstraction, f. f. Défaut d'application. C'est auffi la féparation qui fe fait de quelque chofe, par le moyen de l'efprit.

Abftraire, v. a. Faire abftraction.
Il fe conjugue comme Traire.
Abftrait, aite, part.
Abstrait, f. m. t. de Logique.
Abitrus, ufe, adj. Caché, difficile
à entendre, à pénétrer.
Abfurde, adj. m. & f. t. de Philofo-
phie. Contraire au bon fens.
Abfurdement, adv. D'une maniere
abfurde.

Abfurdité, f. f. Ce qui choque le
fens commun.
Abus, f. m. Mauvais ufage.
Abufé, ée, part.
Abuser, v.

a.

& n. Tromper, faire mauvais ufage de quelque chofe, &c.

Abufeur, f. m. Qui féduit. Abufif, ive, adj. Qui tient de l'abus.

Abufivement, ady. Par abus.
Abuter, v. n. t. de Joueurs de
quilles. Tirer au but.
Abutilon, f. m. ou Guimauve de
Theophrafle Plante bonne con-
tre la Gravelle.
Abyme, f. m.

Ahymé, ée, part. paf.
Abyiner, v. a. & n.

Voyez Abime, Abimé, Abimer. Acabit, f. m. bonne ou mauvaise qualité d'une chose. Acacia, f. m. Nom d'arbre. Académicien, f. m. Académie, f. f. Société de Gens de Lettres; lieu où l'on s'affem. ble pour le's Sciences ou pour les

Arts. Académique, adj. m. & f. Académiquement, adv. Académifte, f. m. Qui eft d'une Académie.

Acajou, f. m. Arbre d'Amérique. Acanancé, ée, adj. t. de Botanique.

Il fe dit des plantes épineufes. Acanthe, f. f. Plante, & terme d'Architecture. Acaparé, ée, part. Acaparement, f. m. Acaparer v. a. Enlever d'une foire des marchandifes pour les vendre plus cher. Acaré, ée, part. Acarement, f. m. t. de Palais. Confrontation de témoins avec un criminel.

Acarer, v. a. t. de Palais. Confronter.

Acariâtre, adj. Qui eft d'une humeur fâcheufe.

Acarne, f. m. Poiffon de mer, & efpece de Chardon.

Acafte, f. m. Fameux Chaffeur. Acaftillage, t. de Marine. Qui fe dit en parlant des châteaux de l'avant & de l'arriere d'un Vaiffeau.

Acaftillé, ée, part.

Acaftiller,v. a. t. de Marine.Donnc deux châteaux à un Vaiffeau. Acatalecte, adj. t. de Poéfis Latine

Un Vers acatalecte eft celui at quel il ne manque point de fyl labe à la fin. Acatalectique, adj. Acatalecte. Acataleptie, ff. Impoffibilité d

favoir une chofe.

A caufe de, prépofition.
A caufe que, conjonction qui gou
verne l'indicatif.

Acazement, f. m. t. de Coutume
Acazer, v. a. Donner en fief.
Accâblant, ante, adj. Qui accâble
Accablé, ée, part.
Accâblement, f. m. Langueur.
Accabler, v. a. Surcharger, op
primer.

Richelet écrit Acablant, Acablé Acablement, Acabler. L'Académie écrit Accablant, Accablé, Acca blement Accabler. Dans le ftyle familier, on ne prononce qu'un c; mais dans le tyle poétique & oratoire, en doublant le c, or rend ce mot plus énergique. Dans l'un & l'autre l'a du milieu fe prononce long; c'eft pourquoi nous mettons Accâblant, Accablé, Accâblement, Accâbler.

Accéder, v. n. t. de Droit. Con fentir.

Accélérateur, trice, adj. Qui ac

célere.

Accélératif, ive, adj. Qui accélere. Acceleration, f. f. Promptitude. Accéléré, ée, part. Accélérer v. a. Preffer. Accenfes, f. m. pl. Officiers publics à Rome, dont la fondation répon doit à celles de nos Huiffiers. Accent, f. m. Le fon de la voix, la maniere de prononcer, marque qui fert à la prononciation. Accentuation,

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