riere. Point fait d'avant en arrierė Arriere-faifon, f. f. La fin de l'au tomne. Arriere - Vaffal, f. m. Vaffal qui releve d'un autre vassal. Arriere vouffure, f. f. t. de Maçonerie. Petite voûte derriere la premiere. Arriérer, v. a. Mettre en arriere. Oa conferve encore dans ces mots les deux rr fans autres raifon que l'ufage ancien qui les y a introduits car on prononce Ariere & Ariérer, fans qu'aucune étymologie oblige de doubler l'r. Arroche. f. f. Plante. Arrogament, adv. Avec arrogan св. Arrogance, f. f. Orgueil. On conferve dans ces mots les deux rr, parce qu'ils vienent du Latin Arrogare. Arroi, f. m. Terrain. Il eft vieux. Ars, f. m. Plur. V. Arts. Arfenal, ou Arcenal, f. m. Magafin d'armes. Furetiere & Joubert donent le choix des deux manieres d'écrire; & Richelet eft du même fentiment. Ceux qui écrivent arcenal, dérivent ce mot de l'ablatif arce; ceux qui écrivent arfénal, comme l'Académie, Furetiere, & le Dictionaire des Arts, le dérivent du mot Italien arfenale. Danet écrit arcenal & arcenac,, comme M. Vaugelas, qui donne cependant la preference à arcenal au fingulier. Mais comme tous ces Meffieurs font d'accord pour le pluriel arcenaux ou arfenaux, je me crois en droit de t Articulaire, adj. t. de Médecine. Articulation, f. f. Prononciation diftincte. C'est auffi un t. d'Anatomie. Articulé, ée, part. Articuler, v. a. Prononcer diflinc tement. Artien, f. m. t. de Collége. Qui étudie en Philofophie. Artifice, f. m. Adreife. Artificiel, ele, adj. Qui fe fait par artifice. Artificiélement, adv. Avec artifice. Artificier, f. m. Celui qui fait des feux d'artifice. Artincieufement, adv. D'une maniere artificieuse. Artificieux, eufe, adj. Rufé, adroit. Artiller, f. m. Ouvrier qui travaille à l'artillerie. Artillerie, f. f. Tout l'attirail de guerre. Artilleur, f. m. Celui qui fert dans l'artillerie. Artimon, f. m. t. de Marine. C'eft le mât qui eft le plus près de la poupe. Artifan., f. m. Ouvrier. Artifane, f. f. Il n'eft point en ufage. Il faut dire femme d'Artifan. Artifon, f. m. Petit ver. Artifte, f. m. Habile ouvrier. Artiftement, adv. Avec art. Artoméli, f. m. Cataplafme fait avec du pain & du miel. Arts, 1. m. plur. t. de Manege ou de Maréchal, les quatre Arts. Les quatre membres On écrit auffi Ars; mais il vient du latin Artus, qui feroit en François au fingulier Art, d'où le pluriel Arts. Arure, f. f. Mefure de terre. On dit aufh Aroure. Arufpice,f. m. Sacrificateur romain. Arufpice, f. f. Science des Arufpices. Aryténoïdes, f. m. plur. t. d'Ana- Arzel, adj. m. t. de Manege. Che- As, m. Carte, ou face de dé marquée d'un feul point. On prononce l's, & l'a ett long. Afarine, f. f. Plante. Afarum, f. m. Plante. Asbette, f. m. Matiere incombustible. Afcagne, ou Jule, f. m. Fils uni que d'Enée & de Créüfe. Afcaride, f. m. Petit infecte. Afcendant, ante, adj. I eft aufi fubitantif. t. de Généalogie. Afcention, f. f. Elévation. Afcenfionel, ele, adj. t. d'Afro Afine, adj. Bête afine. Afmodée, f.m. Prince des démons. Afpalathe, f. m. Sorte de bois. Afpect, f. m. Vue, regard, objet de la vue. Afperge, f. f. Légume. Afpergé, ée, part. Afperger, v. a. Arrofer. Afpergès, f. m. Mot Latin francifé Goupillon. Afpérité, f. f. Ápreté. Afperfion, f. f. Action d'afperger. Afperfoir, f. m. Goupillon. Afphalite, f. m. t. d'Anatomie. Afphalte, f. m. Minéral. Afphodele, f. m. Herbe médicinale. Furetiere, Danet, Joubert, le Diction. des Arts écrivent de la forte, & font ce mot du féminin Richelet le fait du masculin; & pour faire approuver ce fentiment, il écrit Asphodel fans e final contre l'ufage. L'Académie écrit Afphodele, & le fait mafculin. Afphyxie, f. f. t. de Médecine. Le dernier degré de la fyncope. Afpic, f. m. Serpent fort venimeux, & efpece de lavande. Afpini, f. m. Drogue Médicinale. Afpirant, ante, adj. I eft auffi fubft. Qui afpire. Afpiration, f. f. t. de Grammaire & de Dévotion. Afpiré, ée, part. Afpirer, v. a. Attirer l'air, ou prétendre à quelque chofe. Afpre, f. m. Petite monoie qui a cours à Conftantinople, & qui vaut huit ou dix deniers tournois. Assa, f. f. Plante. Afsâblé, ée, adj. Arrêté fur le sâble, rempli de sâble. Afsablement, f. m. Tas de sâble. Afsâbler, v. a. Il n'eft d'ufage qu'en parlant des vaiffeaux. Affa-doux, f. m. C'est le Benjoin: Affa foetide, f. m. t. de Pharmacie. Affaillant, ante, f. m. & f. Qui affaille. Affailli, ie, part. Affaillir, v. a. Attaquer. J'affaille, tu affailles, il affaille; nous affaillons, vous affaillez, ils affaillent. J'affaillois, &c. J'affaillis, &c. J'affaillirai, &c. J'affaillirois, &c. Que j'affaille, &c. Que j'affaillife, &c. Affaifoné, ée, part. Affaifonement, f. m. Ce qui fert pour accomunoder les viandes · apprêt. Affaifoner, v. a. Apprêter, accompagner, adoucir. Aflaifoncur, f. m. On écrit auffi Affaifonner, &c. Mais on prononce Affaifoner, & rien n'y exige le doublement. Aflaki, f. f. Nom de la Sultane favorite. Affailin, ine, f. m. & f. ou adj. Affaffiner, v. a. Tuer de deffein formé ou en trahison. Affation, f. f. t. de Pharmacie. Affaut, f. m. Attaque à force d'ar mes. Afféeur, ou Affeyeur, f. m. Mot d'ufage à la Cour des Aides. Affemblage, f. m. Union de plufieurs chofes. Affemblé, ée, part. Affemblée, f. f. Multitude de perfones affemblées en un même lieu & pour un même deffein. Affembler, v. a. Joindre enfemble, réunir. Affembleur, f. m. Celui qui affemble. Affener, v. a. Porter un coup rude & violent. Affeoir, v. a. Mettre dans un fiége, ou pofer. J'affeds, tu affieds, il affied: nous affeyons, vous affeyez, ils affeyent. Vaugelas veut ils affient; mais il n'eft pas fuivi en cela. J'affeyois, &c. nous affeyions, &c. Richelet écrit J'affeois, ce qui ne me furprend point, parce qu'il n'aimoit pas la lettre y. J'affis, &c. J'affeicrai, ou j'affiérai, &c. J'affeierois, ou j'affiérois, Affied, affeyez. Que j'affeye, &c. que nous affeyions, &c. Que j'affife, &c. Afleyant, non pas affeant L'Académie dit: J'afhérai ou j'affeyerai, &c. Jaffiérois ou j'affeyerois, &c. S'afeoir s'emploie plus ordinairement. Affermenter, v. a. t. de Palais. Affertion, f. f. t. dogmatique. Propofition qu'on foutient être vraie. Affertivement, adv. Affirmative ment. Affervi, ie, part. Affervir, v. a. Affujétir. Affete, f. f. Inftrument des Cou vreurs. On écrit auffi Affette; mais on Affiduement, adv. Avec affiduité. Affiéger, v. a. Affiégés, f. m. plur. Ceux que l'on affiege. Affieme, f. f. Sorte de pierre fpongieufe. Affiente, f. f. Compagnie de Com merce en Amérique. Affiete, . f. Situation, impofition de la Taille, & uftenfile de table. Afliétée, f. f. Plein une affiete. On écrit aufli Affiette & Affet- Affignation, f. f. Attribution, in- Affigner, v. a. Attribuer, indiquer, Affimiler, v. a. Rendre femblable. Aflife, f. f. t. d'Architecture. Affifter, v. a. Secourir, être préfent. Affogue, f. f. Mot Efpagnol, qui Affiégeant, ante, adj. Qui afliege. Affomé, ée, part. Alfomer, v. a. Tuer avec une maf fue, &c. Accâbler, ennuyer à l'excès. Affomoir, f. m. Petit ais chargé d'une pierre pour prendre des rats. : On écrit auffi Aommer mais on prononce Affomer, & rien n'exige le doublement. Affomption, f. f. Fête de l'Églife. C'eil auffi un t. de Logique. Affonah, f. m. Aflonance, f. f. t. de Mufique, de Affortiment, f. m. Affortir, v. a. Mettre enfemble des chofes qui ont rapport mutuel. J'affortis, tu affortis, il affortit; nous affortiffons, vous affortiffez, ils affortiffent. J'affortiffois, &c. J'affortis, &c. nous affortimes, vous affortites, ils affortirent. J'ai afforti, &c. J'assortirai, &c. J'affortirois, &c. Affortis, affortiffez. Que j'affortiffe, &c. Affortiflant, ante, adj. Qui affortit. Affoté, participe du verbe affoter; qui n'eft plus en ufage. Infatué. Affoupi, ie, part. Affoupir, v. a. Endormir, calmer, apaifer. Affoupiffant, ante, adj. Qui affou- Affouplir, v. a. Rendre fouple. Affourdir, v. a. Rendre fourd. Affouvir, v. a. Raffafier, contenter. Affujétir, v. a. Soumettre, arrêter fortement. Affujetitiant, ante, adj. Qui affujétit. Affujetiffement, f. m. Dépendance, foumiffion, devoir. On écrit aufli Affujettir : mais ce doublement ne fert qu'à faire prononcer le, & l'accent en tient lieu, Affujétir. Affurance, f. f. Certitude. Affure, f. m. C'eft le propriétaire du vaiffeau, ou du chargement, qui eft affuré par l'affureur. Afluré, ée, part. Affurément, adv. Certainement. Affurer, v. a. Certifier, rendre fûr. Autrefois on écrivoit Affeurer; la plus grande partie des Modernes & l'Académie écrivent affurer. Quelques uns écrivent affurer, s'imaginant fauffement qu'une lettre retranchée doit toujours étre remplacée par un accent circonflexe. V. Pr. au circonflexe. Allureur, f. m. t. de Négociant. C'est celui qui affure un vaiffeau fur mer, & qui répond des évé nemens. After, f. m. Genre de Plante. Allerie, f. f. Pierre précieufe. Afierifine, f. m. t. d'Aftronomie, Conftellation. Afterifque, f. m. t. d'Imprimeur, qui fignifie une efpece d'étoile qui défigne quelque chofe. Afbmatique, adj. Qui eft fujet à l'afthme. Afthme, f. m. Courte haleine. Richelet ayant apparemment envie de plaire aux Dames qui écrivent ordinairement comme elles parlent, a cru devoir écrire afme, quoiqu'il fût parfaitement que ce mot ell originairement |