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Grec, & que les Latins l'ont imité en écrivant Afthma. Artic, f. m. t. de Cordonier. Attragale, f. m. t. d'Architecture. Elpece d'anneau dont on orne le haut & le bas des colones. Aftral, ale, adj. Qui apartient aux altres.

Aftre, f. m. Corps lumineux qu'on voit au Ciel.

Aftrée, f. f. Fille de Jupiter & de
Themis. Déeffe de la juftice.
Aftreindre, v. a. Aflujétir.
Aftreint, einte, part.
Affriction, f. f. Qualité d'une chofe
atr.ngente.

Aftringent, ente, adj. Il eft auffi
fubitantif. Qui refferre.
Afroc, f. m. t. de Marine. Groffe
corde attachée à une cheville de
bois.

Aftroite, f. f. Corps marin pierreux. Aftrolåbe, f. m. Inftrument d'Aftronomie.

Le dernier á eft long en François. comme dans le Latin Afrolabium. Aftrologie, f. f. Art chimérique, fuivant les regles duquel on croit pouvoir connoitre l'avenir par l'infpection des aftres. Aftrologique, adj. qui apartient à l'Aftrologie. Aftrologue, 1. m. Aftronome, Aftronomie, f. f. Science qui apprend à connoître le mouvement & la difpofition des aftres. Aftronomique, adj. Aftronomiquement, adv. Suivant les regles de l'Afronomie. Altuce, f. f. Mauvaise finelle. Afyle, f. m. Lieu de refuge & de fûreté.

f. m.

Il y en a beaucoup qui écrivent abu.vement Afle. Richelet veut

azile, parce qu'on prononce de la forte; mais il y a apparence qu'il ne faifoit pas attention au fon de la lettre qui emprunte celui du quand elle fe trouve entre deux voyeles; ni à l'étymologie de ce mot qui nous vient du Grec, que les Latins ont imité en écrivant afylum. V. Pr. lett. S & Y. Afymmetrie, f. f. t. d'Arithmétique. Afymptote, f. f. t. de Géométrie. s'Atabler, v. r. Se mettre à table.

On écrit auf s'Attabler; mais ce mot vient du François Table, & rien n'y exige le doublement. Atabule, f. m. Sorte de vent fà

cheux qui regne dans la Pouille. Atache, f. f. Lien. Ataché, ée, part. Atachement, f. f. Ardeur, paffion, zele.

Atacher, v. a. Lier une chose à

une autre.

On écrit auffi Attacher: mais on prononce Atacher, & rien n'y exige le doublement. Ataquable, adj. Ataquant, f. m. Ataque, f. f. Ataqué, ée, part.

Ataquer, v. a. Commencer une querele; offenfer le premier.

On écrit auffi Attaquer mais on prononce Ataquer, & rien n'y exige le doublement. Ataraxie, f. f. t. de Philofophie. Ataxie, f. f. t. de Médecine. Atelage, f. m. Affemblage d'ani

maux pour tirer une voiture. Atelé, ée, part.

Ateler, v. a. Atacher des chevaux ou des boeufs à un caroffe ou à une chârete.

On écrit auffi Atteler; mais on prononce Ateler, & rien n'y exige le doublement.

Atélée, f. f. t. de Chirurgien. Ateles, f. f. plur. t. de Vitrier. Atelier, f. m. Lieu où plufieurs

ouvriers travaillent enfemble.

On écrit auffi Attelier & Atelier fans accent: mais l'a étant long, demande l'accent; & le doublement eft inutile. L'Académie le fupprime.

Atellanes, . f. plur. Farces Ro

maines.

Atéloire, f. f. t. de Bourelier. Atémadoulet, f. m. Titre du premier Miniftre de Perfe. en Attendant, adv.

Atendre, v. a. Etre dans la crainte ou dans l'efpérance de quelque chofe.

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J'atends, tu atends, il atend; nous atendons, vous atendez ils atendent. J'atendois, &c. J'ai atendu, &e. J'atendis, &c. J'atendrai, &c. J'atendrois, &c. Atends, atendez Que j'atende, &c. Que j'atendifle, &c. Que nous atendifhions, &c. Atendant. On écrit auffi Attendre; mais on prononce Atendre; & rien n'exige le doublement. Atendri, ie, part. Atendrir, v. a. Rendre tendre, toucher de compaffion. Atendriffant, ante, adj. Qui atendrit.

Atendriffement, f. m. Pitié, compaffion.

On écrit auffi Attendrir; mais ce mot vient du François Tendre, & rien n'y exige le doublement. Atendu, ue, part.

Atendu que, conjonct. caufative.
Puifque; vu que.
Atente, f. f. Etat de celui qui atend.
Atéreau, f. m. t. de Traiteur.
Atermoyé, ée, part.

Atermoyer, v. a. Donner des ter

mes.

Atermoiment, f. m. L'action de

donner des termes.

On écrit aufli Atermoiement : mais cet e ne fe prononce pas. Aterrage, f. m. t. de Marine. Endroit où l'on vient reconnoître la terre, en revenant de voyage. Aterrer, v. a. Renverfer quelqu'un par terre, l'accâbler, le ruiner. Aterrir, v. a. t. de Marine. Prendre

terre.

Aterriffement, f. m. Limon, sâble qui font changer de lit à une riviere.

On écrit auffi Attérage & Attérir, Attérer & Atterriffement: mais tous ces mots vienent du François Terre; & cette étymologie qui y demande les deux rr, n'y demande pas les deux tt. Athanor, f. m. t. de Chimie. Athée, f. m Celui qui nie la Divinité.

Atheisme, f. m. Opinion impie des Athées.

Athénien, ene, adj. Qui eft d'Athênes.

Athérôme, f. m. t. de Médecine.
Athlete, f. m. Luteur.
Athlétique, f. f. L'art des Athletes.
Athlotete, f. m. Celui qui préfidoit
aux jeux des Athletes.
Atiédi, ie, part.

Atiédir, v. a. Rendre tiede. Ralentir.

Atiediffement, f. m. Tiédeur, refroidiffement. Atifé, ée, part.

Atifer, v. a. Vieux mot qui veut dire parer, ajufter. Atifet, f. m. Ornement de tête.

Il eft vieux. Atinté, ée, part.

Atinter, v. a. Vieux mot qui figni- Atrabilaire, adj. Mélancolique.

foit, Parer.

Atifé, ée,

part.

Arifer, v. a. Approcher les tifons les uns des autres ; exciter. Atifeur, eufe, adj. Qui atife. Atifonoire, f. m. t. de Fondeur. Atitré, ée, part. Atitrer, v. a. Apofter quelqu'un. On écrit aufli Attitrer; mais ce mot vient du François Titre, & rien n'y exige le doublement. Atitude, f. f. t. de Peintre & de Sculpteur.

Atlante, f. m. Figure qui portoit des fardeaux dans l'Architecture Grecque. Ce mot vient d'Atlas. Atlantique, adj. Mer atlantique. Atlas, Nom de Montagnes d'Afrique. C'eft auffi le nom du fils de Jupiter & de Climene.

Atlas, f. m. Livre qui contient toutes les Cartes du monde, ou nom de la premiere vertebre du

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Atrabile, f. f. t. de Phyfique. Atractylis, f. f. Plante."

Atramentaire, f. m. Pierre de vitriol.

Atrape, f. f. Piege.
Atrapé, ée, part.
Atrape-mouches, f. m. Petit oifeau.
Atraper, v. a. Prendre, furpren-
dre, &c.
Atrapeur, eufe, f. m.
Atrapoire, f. f. Piege.

& f.

On écrit aufh Attraper, &c. Mais ces mots vienent du François Trape, & rien n'y exige le doublement.

Atre, f. m. Sol d'une cheminée. Atremper, v. a. Donner de la trempe au fer.

On écrit auffi Attremper: mais ce mot vient du François Trempe, & rien n'y exige le doublement. Atriflant, ante, adj. Qui atrifte. Atriflé, ée, part.

Atrifter, v. a. Causer du chagrin.

On écrit auffi Attrifter: mais ce mot vient du François Trifte, & rien n'y exige le doublement. Atroce, adj. Exceffif. Atrocité, f. f. Enormité. Atronchement, f. m. Droit Seigneurial.

Atrophie, ée, adj. Membre atrophie, qui ne prend point de nourri

ture.

Atrophie, f. f. t. de Médecine.
Confomption.

Atropos, f. f. Nom d'une des trois
Parques.
Atroupé, ée, part.
Atroupement, f. m. Aftemblée.
Atrouper, v. a. Affembler.

On écrit auf Attrouper; mais ce mot vient du François Troupe, & rien n'y exige le doublement.

Atteindre, v. a. Toucher, arriver, Attefté, ée, part. parvenir.

J'atteins, tu atteins, il atteint; nous atteignons, vous atteignez, ils atteignent. J'atteignois, &c. J'ai atteint, &c. J'atteignis, &c. J'atteindrai, &c. J'atteindrois, &c. Que j'atteigne, &c. Que j'atteigniffe, &c. Atteins, atteiguez, atteignant. Atteint, einte, part. Atteinte, f. f. Coup dont on eft

atteint.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attingere. Attenant, ante, adj. Il eft auffi adv. & préposition. Voitin, contigu, tout près.

On conferve les deux tt dans ce mot, parce qu'il vient du Latin Attinens.

Attentat, f. m. Crime énorme. :
Attentatoire, adj. t. de Palais.
Attenté, ée, part.
Attenter, v. n. Entreprendre quel-
que chofe pour nuire à quelqu'un.

On conferve les deux tr dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Artentare. Attentif, ive, adj. Attention, f. f. Attentivement, adv.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attendere. Attenuant, ante, adj. t. de Méde

cinc.

Attenuatif, ive, adj. Qui atténue.
Atténuation, f. f. Afoibliffement.
Atténué, ée, part.
Atténuer, f. m. Afoiblir.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attenuere. Attellation, f. I. Certificat.

Attefter, v. a. Certifier, prendra

à témoins.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Aueftari. Atticifme, f. in. Façon de parler délicate, propre aux Athéniens. Articurge, t. d'Architecture. Colones quarrées, conftruites à la maniere des Athéniens. Attirail, f. m. Bagage, équipage. Attirant, adj. Qui attire.. Attiré, ée, part. Attirer, v. a. Tirer à foi.

On conferve les deux t dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attrahere. Attouchement, f. m.

Action de

toucher. Attoucher, v. n. Apartenir par confanguinité. Il eft vieux.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attigere ou Attingere. Attractif, ive, adj. Qui a la vertu d'attirer.

Attraction, f. m. L'action d'attirer. Attraclionaire, f. m. t. de Phylique.

Attractrice, adj. f. Qui a la vertu d'attirer.

Attraire, v. a. Attirer par quelque appas ou vertu fecrete.

Ce verbe fe conjugueroit comme Traire; mais il n'eft guere en ufage. Attrait, f. m.

Inclination , penchant, charmes, apas. Attrayant, ante, adj. Attirant,

charmant.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attrahere. Attribué, ée, part. Attribuer, v. a. Imputer.

Attribut

Attribut, f. m. Propriété qui convient à une perfone, à une chofe. Attibutif, ive, adj. Qui attribue. Attribution, f. f. Conceffion de droits.

Attributs, f. m. plur. t. de Peinture. On conferve les deux tr dans ces mots, parce qu'ils vienent du Latin Attribuere.

Attrition, f. f. Douleur d'avoir offenfé Dieu à caufe des châtimens dont il punit le péché. En t. de Phyfique il fignitie frotetement de deux corps.

On conferve les deux tt dans ces mots, parce qu'il vient du Latin Attritio.

Au, Particule formée par contraction de la Prépofition à, & de l'article le: elle fert à marquer le Datif fingulier des noms mafculins qui commencent par une confone. Elle fait au pluriel aux, par contraction de à & de l'arti cle les alors elle fert à marquer les Datifs pluriels. Aubade, f. f. Concert qu'on donne au point du jour à la porte de quelqu'un.

Aubain, f. m. Étranger qui n'est pas naturalifé. Aubaine, f. f. C'est la fucceffion d'un aubain qui apartient au Seigneur; c'eft aufli tout avantage inefpéré qui arive à quelqu'un. Auban, f. m. Droit qui fe paie au Seigneur, ou aux Officiers de Police pour avoir la permiffion d'ouvrir boutique. Aube, f. f. Pointe du jour, ou vêtement ecclefiaftique.. Aube-épine, f. f. Arbr. épineux. On difoit auffi autrefois Aubepin, au mafculin. Aubere, adj. t. de Manege, Cheval

dont le poil eft couleur de pêcher. Auberge, f. f.

Aubergide, f. m, & f.
Auberon, f. m. t. de Sérurier.
Aubéronicre, f. f. t. de Sérurier.
Aubervillers, f. f. Laitue fort dur.
Aubier, ou Aubour, f. m. t. de
Forêts. Le bois qui ed entre
l'écorce & le corps de l'arbre.
L'Académie prétere Aubier, &
ne parle pas même de l'autre.
V. Aubour.
Aubifoin, f. m. Plante.
Aubin, f. f. t. de Manege. C'est
auffi le blanc d'un ouf.
Aubinet, ou Saint-Aubinet, t. de
Marine. Pont de cordes.
Aubour, ou Aubier, f. m. Sorte
d'arbre.

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L'Académie le nomme Aubier; les Botanilles Aubour: & par on le diftingue de ce qu'en terme de Forêts on appele Aubier. V. Aubier.

Auctuaire, f. m. t. de Bibliothe caire. Supplement. Aucun, cune, adj. Aucunement, adv. Nullement. Audace, f. f. Hardicle mêlée d'infolence.

Audacieufement, adv. Audacieux, euse, adj. Audience, f. f. Action par laquelle on écoute; lieu où l'on plaide. Audiencier, adj. Huiffier audiencier, qui fert à l audience pour

appeler les caufes par placets. Audiencier, f. m. Grand Audiencier,

Oficier de la Chancélerie de
France.

Auditeur, f. m. Celui qui écoute. Auditif, ive, adj. t. d'Anatomie. Audition, f. f. t. de Palais. Auditoire, f. m. Le lieu où l'on écoute, & les perfones qui y font affemblées.

K

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