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DE MAGNANOS (Guillaume et Pierre), possessionnés au pays de Combraille en 1249.

ARMOIRIES.-Inconnues.

DES MAISONS.-La seigneurie des Maisons, située dans la commune de Vabres, près de Saint-Flour, a eu, trèsanciennement, des possesseurs de son nom. Pierre des Maisons, damoiseau, tuteur d'Eymonet et de Garinet de Brossadols, plaidait en leur nom contre Guerin de Châteauneuf, seigneur d'Apchier, à cause de la foi-hommage du château de Brossadols, paroisse de Saint-Georges, en 1276. Ce Pierre des Maisons est le seul de sa famille dont le nom soit venu jusqu'à nous. Son patrimoine a subi plusieurs mutations; on le trouve dans la maison de Peyre en 1365; dans celle de Pompignac en 1492, et dans celle "de Clavières en 1514 (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE LA MAJORIE, seigneurs de Durfort - Soursac, en Limousin, et de Courdes, dans l'élection de Mauriac.

(1) D. Coll. - Dictionnaire du Cantal, p. 174.- Noms féodaux, p. 597.

Famille originaire de la petite ville de Beaulieu, en Limousin, et anoblie en la personne de Geraud de la Majorie, par lettres du roi Jean, données au mois de novembre 1350. Il est qualifié chevalier, dans un hommage qu'il rendit au monastère de Beaulieu, le 5 septembre 1362. Bertrand de la Majorie était moine audit monastère en 1368, et Jean de la Majorie, écuyer, vivait à Beaulieu en 1398. Le château de la Majorie, bâti par cette famille, est situé dans les environs de la même ville. Aymar de la Majorie, écuyer, seigneur du lieu, époux de Catherine de Sédières, fut le quatrième aïeul de Léonard et de Jean de la Majorie-Soursac, seigneurs de Courdes, élection de Mauriac, maintenus dans leur noblesse en 1666. Ce même Léonard de la Majorie, alors capitaine de cavalerie, commanda une compagnie de la noblesse d'Auvergne, sous le sénéchal Claude d'Alègre, au ban de 1674, et se trouva avec elle à la conquête de la Franche-Comté. Pierre de la Majorie, son fils, donataire de Marie de Chazelles, sa mère, fit foi-hommage au roi, à cause de la seigneurie de Cour. des, en 1684, et François de la Majorie renouvela cette formalité en 1723. Armand de la Majorie, seigneur de Durfort-Soursac et de Courdes, vivait en 1760. La famille de la Majorie qui, depuis, s'est transplantée en Vivarais, était représentée, en 1816, par le comte de la MajorieSoursac, chevalier de Saint-Louis, résidant à Annonay, et alors père de plusieurs enfants en bas âge.

Ce que Saint-Allais raconte au sujet des prétendus droits royaux de la baronnie de Soursac, est une véritable fiction; d'ailleurs, la vente n'a eu lieu qu'en 1798,

TOME IV.

છે.

alors qu'il n'était plus question de droits seigneuriaux, et ce n'est pas le roi qui l'a acquise. La maison de la Majorie compte deux chanoinesses du chapitre de Maubeuge, et des alliances avec les familles de Lestrade, de Sédières, de Pebeyre, de Belcastel, de Turenne-Soursac, de la Volpilière, de Chazelles, de Douhet -d'Auzers, de Gain de Montagnac, de Beffroy, etc., etc. (1).

ARMOIRIES. D'azur, à la bande d'or.

-

(Voyez pl. 1re, fig. 6.)

Lors des productions de 1666, la famille de la Majorie écartelait ses armoiries avec celles de la vicomté de Turenne, mais sans fondement, car la famille de TurenneSoursac, à laquelle elle s'était alliée en 1593, était une branche légitimée de celle de Beaufort-Turenne, et celleci ne portait elle-même que les armoiries de Beaufort, ainsi qu'il est facile de s'en convaincre sur les preuves faites par les rameaux de Turenne, seigneurs du Bac et des Bardeties, élection de Mauriac, en 1666.

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DE MALAFOSSE. Marc-Antoine de Malafosse, alias Malefosse, écuyer, seigneur de Deux-Verges, et coseigneur de la ville de Chaudesaigues, l'un des deux cents chevaulégers de la garde du roi, époux de Marguerite de Puel du Besset, fille de Jacques, rendit hommage au roi en 1699 et 1723, à cause du fief du Couffour, près de Chaudesai

(1) Nobiliaire du Limousin. Noms féodaux, p. 621, 630.—

gues. Deux de ses descendants signèrent l'acte de coalition de 1791. L'un d'eux, ancien officier de l'armée de Condé, mort en 1848, à Billom, reçut la croix de SaintLouis le 7 janvier 1797. Il a laissé plusieurs fils, dont un, M. Pierre de Malafosse, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine dans le régiment de zouaves, en Algérie. M. l'abbé de Malafosse était chanoine de la cathédrale de Toulouse en 1785 et 1789. Un autre M. de Malafosse du Couffour, habite Courgoul, canton de Champeix. L'origine de cette famille et son principe de noblesse nous sont inconnus; nous savons seulement qu'il existe deux lieux qui portent le nom de Malafosse, l'un dans la commune de Neuvéglise, l'autre dans la commune d'Oradour (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

MALAIS (Guillaume), écuyer, était chancelier de Montferrand en 1332.

ARMOIRIES.-Inconnues.

DE MALAURA. — Guy de Malaura, du diocèse de Limoges (partie de Combraille), fit un don au monastère de Sauxillanges, présentant pour caution Pierre-Maurice, seigneur de Montboissier, en 1114. Guerin et Pons de Malaure étaient chanoines-comtes de Brioude de 1161 à

(1) Noms féodaux, p. 598. - Tablettes historiques de l'Auvergne, t. 1, p. 515, 516.-Dictionnaire du Cantal, p. 230, 233.— Annuaires du Puy-de-Dôme.

1200. Pierre et Hugues de Malaura possédaient fief en Combraille en 1249. Nous soupçonnons que ce nom est le même que celui de Malaurent, ancien fief, dont la justice s'étendait sur les possessions de Saint-Georges, de Nigremont et de Saint-Maurice, près du Croc, en Franc-Alleu, et qui a postérieurement appartenu à la famille Brachet de Montaigu (1).

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DE MALBEC, seigneurs de Briges et de Maurines. Famille du diocèse de Mende, qui compte six admissions au chapitre de Brioude, de 1330 à 1555; elle a été maintenue noble le 3 janvier 1671, sur preuves remontant à Guillaume de Malbec, qui rendit hommage en 1393, et admise aux pages du roi en 1727 (2).

ARMOIRIES. De sinople, au cerf passant

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d'or; à la bordure de même.

(Voyez pl. 1re, fig. 7.)

DE MALBOYER (3), peut-être MALBOIS.-Claude de Malboyer fut convoqué au ban de 1543. Il y a lieu de sup

(1) Généalogie de Montboissier, p. 8.- Catalogue de Brioude, Baluze, t. II, p. 108. Noms féodaux, p. 172.

(2) D'Aubais, t. II, p. 196.

(3) Il existe un château de Masboyer, dans la commune d'Yssingeaux (Haute-Loire).

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