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stipulant au nom d'Alix de Bort, sa femme, et Rigaud de Sartiges de Lavandès, chevalier, époux de Sibylle de Bort, transigèrent, le vendredi après la fête de saint Urbin 1323, avec Marguerite de Bort, leur belle-sœur, au sujet de la succession de Hugues de Bort, chevalier, et de Philippie, sa femme, père et mère des demoiselles de Bort. Bernard de Marlat, seigneur du lieu et de Vède, paroisse d'Auzers, acquit une maison avec jardin et dépendances au lieu de Ternat, paroisse de Trisac, en présence de Gautier de Marlat et d'Astorg de Valette, en 1336; il était seigneur dudit lieu de Ternat et de celui de Moulit, même paroisse de Trisac, suivant actes de reconnaissance féodale de l'année 1340. Pierre de Marlat, seigneur de Marlat et de Vède, consentit une vente à Jean de Ruzoles, seigneur du lieu de même nom, en 1350. Géraud de Marlat, alias de Courdes, seigneur de Courdes, paroisse de Méallet, céda à Bernard de Montclar, seigneur de Montbrun, les rentes du village de Veysset, paroisse de Moussages, en 1398. N... de Marlat, chanoine-comte de Brioude, vivait en 1407.

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Ce fut vers cette dernière époque que la maison de Marlat dut s'éteindre, et que la seigneurie de son nom, réunie à celle d'Auzers, tomba à la famille Bompard, fondue en 1474, dans la maison de Douhet-d'Auzers, qui la possède encore de nos jours. Pour ce qui concerne Courdes, nous avons dit ailleurs que ce fief se trouvait dans les mains de Hugues Morand en 1427, de Jean Morand en 1450, le siècle suivant à la famille Lizet, d'où il retourna, en partie, à la maison de Douhet en 1615.

ARMOIRIES.- Inconnues.

et

DE MARMAGNAC, anciennement MARMANHAC. C'est encore une vieille tour, aujourd'hui détruite, qui avait donné son nom à une famille noble très-ancienne, éteinte vers le commencement du XVIe siècle. Quatre de ses membres ont été admis au chapitre de Brioude, savoir: Bertrand de Marmagnac, en 1200; Durand, en 1214; Dalmas et Jean en 1338. Pierre de Marmanhac, damoiseau, reconnut, en 1355, tenir en fief, du vicomte de Carlat, un domaine avec mouvance, sis dans la paroisse d'Ytrac.Jean de Marmagnac fut inscrit à l'Armorial de 1450, et frère Vital de Marmanhac, le dernier que nous connaissions, disputa, mais sans succès, le siége abbatial d'Aurillac à Antoine de Cardaillac, en 1499 (1).

ARMOIRIES. D'azur, à une main droite

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appaunée d'argent, mise en pal.

(Voyez pl. 3, fig. 3.

DE MARMIESSE.-Seigneurie près d'Aurillac, avec une maison réputée forte au temps des guerres religieuses. Annet de Marmiesse, inscrit à l'Armorial de 1450, portait:

D'or, à trois fasces ondées de gueules.
(Voyez pl. 3, fig. 4.)

Catherine de Marcenac était dame de Marmiesse en 1470.

(1) Catalogue de Brioude.- Noms féodaux, p. 611. — D. Coll. -Tablettes historiques de l'Auvergne, t. II, p. 382.

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On trouve ensuite un capitaine Marmiesse, tenant pour la Ligue en 1589.- Il existe en Languedoc une autre famille de Marmiesse, représentée, en 1784, par Jean de Marmiesse, marquis de Lussan, président à mortier et chevalier d'honneur au parlement de Toulouse. Celle-ci portait: Écartelé, aux 1er et 4o d'or, au lion de sable; auchef d'azur chargé de trois étoiles d'or; aux 2e et 3° d'argent, à la fasce de gueules, accompagnée de trois molettes de sable.

MARMINET (Pierre), seigneur de Chastrat ou Chastres, fut convoqué au ban de 1543.

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DU MARAUSSANS ou DE MAROUSSANS. - Famille qui subsistait près de Montredon en 1450, et qui a fourni un chanoine-comté au chapitre de Brioude, en la personne de Georges de Maraussans, vivant en 1546; elle portait :

D'azur, à la croix d'or, au canton de gueules.
(Voyez pl. 3, fig. 5.)

DE MARS, seigneurs de Ballène, de Châteauroux, de Beaumont, d'Ysserpens, de Neyronde, etc., etc. -Famille originaire du pays de Dombes, répandue en Beaujolais, Forez, Bourbonnais et l'Auvergne, ainsi que le constatent

de nombreux actes de féodalité qui embrassent, presque sans interruption, tout l'intervalle compris entre 1298 et 1789. Elle a fourni bon nombre d'officiers à l'armée, un chanoine-comte de Lyon en 1545, et des preuves plus récentes lui ont valu des admissions à la maison royale de Saint-Cyr et à l'école militaire, 1742, 1787 (1).

ARMOIRIES. De gueules, à trois pals

d'or; au canton dextre d'azur.

(Voyez pl. 3, fig. 6.)

Une autre famille de Mars, à laquelle appartenait Jean de Mars de Liviers, reçu chevalier dans l'ordre de Malte en 1571, et qui devint par la suite grand-prieur de SaintGilles, a été maintenue dans sa noblesse au diocèse de Viviers, le 14 septembre 1669 (2). Il portait: D'azur à la bande d'or, accompagnée de deux étoiles de même; au chef d'argent.

DE MARSAC ou MARSAT.

Nous ne sommes pas de l'avis de M. Lainé, qui a prétendu que la famille de ce nom avait son berceau dans la commune de Marsac, près d'Ambert; nous croirions plus volontiers qu'elle tirait son origine de Marsat, près de Riom. En effet, Pierre de Marsac était abbé de Mauzat, près de Riom, de 1168 à 1181; et l'on peut présumer avec fondement que les droits que

(1) Noms féodaux, etc., etc. (2) D'Aubais, t. II, p. 199.

cette abbaye posséda depuis sur la seigneurie de Marsat, lui venaient de lui ou de ses ancêtres. La dame de Marsac reçut un legs de la comtesse de Montferrand en 1199, et François de Marsac est nommé parmi les nobles tenant fief en Combraille en 1249. On voit que toutes les possessions de cette famille, ainsi que ses relations, se rapportent beaucoup mieux à Marsat de Riom qu'à Marsac d'Ambert, situé à l'autre extrémité de la province, vers les limites du Forez. Après le partage du pays de Combraille, dernière date où il soit fait mention de la famille de Marsac, la châtellenie de son nom passa d'abord à Raoul de Royer, qui en jouissait en 1270, et ensuite successivement aux maisons de Vissac, de Tournon, de Bayard et de Guerin de Lugeac; cette dernière la possédait encore en 1789.-D. Coll fait mention d'une Isabeau de Marsac, veuve de Gabriel d'Astorg, en 1543; mais il est probable que ce n'était là que le surnom de cette dame : SaintAllais l'appelle Isabeau de Tremire (1).

ARMOIRIES.-Inconnues.

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MARTHA-BEKER, comte de Mons. Après la mort du fils unique du lieutenant-général comte Beker, celui-ci adopta et transmit son nom et son titre de comte de Mons

(1) Tablettes historiques de l'Auvergne, t. 111, p. 25. — Baluze, t. 1, p. 107, 257.— Chabrol, t. iv, p. 333, 334. — Nobiliaire de Saint-Allais, t. IV, p. 233.

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