Les reines de la rampe

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Libr. de Cournol, 1863 - 303 pages
 

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Page 14 - Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, N'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée Que dans l'heureux spectacle à nos yeux étalé En a fait sous son nom verser la Champmeslé 2.
Page 9 - Champmêlé est quelque chose de si extraordinaire, qu'en votre vie vous n'avez rien vu de pareil ; c'est la comédienne que l'on cherche et non pas la comédie.
Page 24 - Aller si loin que notre lôs franchisse La nuit des temps ! nous la saurons dompter , Moi par écrire, et vous par réciter. Nos noms unis perceront l'ombre noire; Vous régnerez longtemps dans la mémoire Après avoir régné jusques ici Dans les esprits, dans les cœurs même aussi Qui ne connoît l'inimitable actrice Représentant ou Phèdre ou Bérénice, Chimène en pleurs, ou Camille en fureur?
Page 48 - OEnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Page 18 - N'a vécu qu'un jour à Paris. VIII. SUR LÀ JDDITH DE BOTER. A sa. Judith, Boyer, par aventure, Était assis près d'un riche caissier ; Bien aise était : car le bon financier S'attendrissait et pleurait sans mesure. « Bon gré vous sais, lui dit le vieux rimeur : « Le beau vous touche, et ne seriez d'humeur « A vous saisir pour une baliverne.
Page 10 - Il ya pourtant des choses agréables et rien de parfaitement beau, rien qui enlève, point de ces tirades de Corneille qui font frissonner.
Page 11 - Béé actrice. La nature ne lui avait donné que la beauté, la voix et la mémoire ; du reste , elle avait si peu d'esprit, qu'il fallait lui faire entendre les vers qu'elle avait à dire, et lui en donner le ton. Tout le monde sait le talent que mon père avait pour la déclamation, dont il donna le vrai goût aux comédiens capables de le prendre.
Page 60 - M.'" : on m'y porta. Le curé,* habillé en arlequin, et son vicaire en gilles trouvèrent mon danger si pressant, qu'ils jugèrent n'avoir pas un moment à perdre. On prit promptement sur le buffet tout ce qui pouvait être nécessaire; on fit taire un moment le violon, on dit les paroles requises , et l'on me ramena à la maison (1).
Page 17 - Si le sort ne m'eût donnée à vous, Mon bonheur dépendait de l'avoir pour époux. Avant que votre amour m'eût envoyé ce gage, Nous nous aimions... Seigneur, vous changez de visage"
Page 20 - ... l'obstination avec laquelle cette pauvre malheureuse refuse de renoncer à la comédie, ayant déclaré, à ce qu'on m'a dit, qu'elle trouvoit très - glorieux pour elle de mourir comédienne. Il faut espérer que quand elle verra la mort de plus près elle changera de langage, comme font d'ordinaire la plupart de ces gens qui font tant les fiers quand ils se portent bien.

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