Leçons de droit de la nature et des gens: Droit de la nature, Volume 2

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Fréquemment cités

Page 29 - ... il ne trompe le roi, que pour l'empêcher de faire un grand crime. Vous poussez trop 'loin l'amour de la vertu et la crainte de blesser la religion.
Page 217 - Médiation peut s'exercer par plufieurs perfonnes ou puiffances à la fois ; bien entendu néanmoins qu'aucune d'elles ne fe trouve déjà engagée par quelque traité particulier à fecourir l'une des parties au cas que l'on en vienne aux mains; car une promeffe ne fauroit être ni annullée, ni reftreinte par une convention poftérieure avec un tiers.
Page 108 - ... réfulte que je fais deux échanges au lieu d'un , & que de votre côté vous en faites autant, en portant mon argent à un autre vendeur qui vous donne la marchandife que vous défirez.
Page 230 - Cependant on ne trouve dans l'Hiftoire aucun Etat qui ait été moins agité que Sparte : & Polybe dit, que de tous les peuples connus , il n'y en avoit point qui eût confervé plus...
Page 106 - Au moyen de cette faculté qu'une convention , ou du moins un uiàge prefque univerfel lui attribue , les ventes en argent ne font que de véritables échanges d'une marchandife pour une autre marchandife. Cependant comme il n'eft point une chofe ufuelle , & que celui qui le reçoit en vendant , ne peut s'en fervir qu'autant qu'il le rend en achetant...
Page 158 - ... beaucoup plus propre à remplir les devoirs de Citoyen ; fes enfans font tout autant d'autres lui-même; ce font des branches d'un même tronc, qui ne font qu'un tout avec lui, & pour lefquelles l'homme ne...
Page 29 - Il faudra , Télémaque , que je vous mene au palais du roi. Vous foutiendrez que vous êtes Cyprien , de la ville d'Amathonte , fils d'un ftatuaire de Vénus : je déclarerai que j'ai connu autrefois votre pere ; & peut-être que le roi, fans approfondir davantage , vous laiflera partir. Je ne vois plus d'autres moyens de fauver votre vie & la mienne. Je répondis à Natbal : Laiflez périr un malheureux que le deftin veut perdre.
Page 30 - Vous pouflez trop loin l'amour de la vertu, & la crainte de bieffer la Religion. Il fuffit, lui difois-je, que le menfonge foit menfonge, pour n'être pas digne d'un homme qui parle en préfence des Dieux , & qui doit tout à la vérité. Celui qui blefle la vérité, offense les Dieux, & fe blefle lui-même; car il parle contre fa confcience. Ceflèz , Narbal , de me propofer ce qui eft indigne de vous & de moi.
Page 210 - Si les loix civiles ne conduifent pas aux connoiflances que le juge recherche , il doit rapprocher la loi du droit public & naturel , & les comparer enfemble. Les loix des hommes ne font faites que pour mettre le droit naturel à l'abri des entreprifes des prévaricateurs. C'eft le propre de l'équité d'adapter les termes des loix civiles aux loix naturelles.
Page 40 - ... de s'y engager ; le vœu ne fait alors que rendre l'obligation plus forte, et la violation du devoir plus criminelle ; comme le manque de foi accompagné de parjure en devient plus odieux et plus digne de punition, même de la part des hommes.

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