Images de page
PDF
ePub
[ocr errors]

et de la réflexion. Applaudissons à la suppression de la jeune fille ignorante, ou, plutôt, car il y aura toujours des ignorants et des ignorantes parmi nous, applaudissons à ́sa défaveur. Il y a bien l'excès que j'ai noté au début la jeune fille éparpillée et picoreuse, dont le cerveau est un tamis où tout tombe et qui laisse passer le bon grain souvent pour garder l'ivraie. Mais c'est souvent la faute des parents. Il faut faire l'éducation des parents. Ils en ont parfois besoin... (Rires.) La Principale Vocation. Le Mariage

En tout cas, je ne trouve pas mal qu'Agnès disparaisse et qu'Henriette arrive à prendre sa place. Elle ne sera dupe ni des godelureaux, ni des pédants, justement parce qu'elle saura davantage. Elle ne choisira ni Clitandre, qui est un gommeux, ni Trissotin, qui est un triple sot. Elle ira là où la conduira son instinct éclairé par l'intelligence. Il faut se méfier de l'instinct quand la raison ne le conduit pas, et de l'intelligence quand elle est surchargée de prétentieuses fadaises. Mais les deux ensemble et accordés éclairent la destinée. Je crois en les jeunes filles françaises; en tout temps, elles ont eu de la jugeote. Aujourd'hui, elles feront mieux encore; car elles auront de l'instruction et elles auront appris à réfléchir, ce qui leur manquait un peu. En tout cas, qu'elles n'oublient pas la leçon d'un homme désintéressé. Il leur dit :

N'écoutez pas la plupart des hommes et des femmes, écoutez-vous vous-même. Profitez de l'instruction qui vous a été donnée et de la petite expérience de la vie qu'on vous a laissé acquérir.

Vous aurez, de plus en plus, à construire votre bonheur de vos propres mains. Vous êtes, malgré tous les sophismes du jour, destinées au mariage. C'est encore la meilleure vocation. Considérez-le comme une chose sacrée, qu'on ne rompt pas aisément. Et ne comptez pas trop sur le divorce: c'est presque toujours un désastre. Songez que Tolstoï a dit:

- On se marie comme on meurt.

Et j'ajoute qu'après cette mort, on ressuscite deux. Ayez l'œil ouvert, celui de l'intelligence aussi, prenez un bon compagnon de résurrection...

L'instruction, l'expérience, ne servent à rien, si elles ne sont qu'un enregistrement de la mémoire elles doivent être une éducation de la volonté et du cœur.

Et je vous dirai encore les temps qui s'ouvrent devant nous sont plus vastes que ceux qui s'ouvrirent à vos mères. Vous vous ima

ginerez avoir plus de droits. Au fond, il vous est né de plus grands devoirs. (Applaudissements.)

Le Rôle Social de la Femme

Et voilà que nous abordons une question très délicate, très difficile : « le rôle social de la femme ». Elle a débordé de la famille, elle fait, désormais, partie de la cité, ou, plutôt, la cité fait partie de sa famille.

L'origine profonde du féminisme sérieux, c'est-à-dire du travail de la femme, je dois vous l'exposer, afin que vous en tiriez profit.

Le roi Khama, potentat africain, qui règne sur le Bechouanaland, séjournant récemment en Angleterre, se confia aux reporters.

Deux choses m'étonnent, dit-il, dans votre pays la beauté des gazons et le nombre des vieilles filles. Les uns ne se dessèchent jamais et les autres sèchent sur pied. Les vieilles filles sont une institution inconnue chez nous. Toutes les petites négresses qui viennent d'achever leur treizième année sont mariées par ordre. En échange d'un dévouement sans bornes, elles ne demandent qu'un peu de riz pour se nourrir et, de loin en loin, quelques coups de bâton qui flattent toujours l'amourpropre d'une femme (ainsi parlait le roi nègre), car ils font supposer une pointe de jalousie. (Rires.)

Ce brave Khama avait mis le doigt sur la plaie secrète non seulement de l'Angleterre, mais de toute la civilisation occidentale. Son remède, s'il était bon pour des nègres, était malheureusement insuffisant pour des blancs, et surtout pour des blanches. La grande crise féministe a comme cause, en effet, la difficulté, pour la femme moderne, de se limiter au mariage comme vocation. Dans un état idéal, l'homme doit gagner sa vie au dehors et la femme travailler à la maison. Ici, féministes et antiféministes sont d'accord, pourvu qu'ils soient raisonnables. Mais tout le progrès possible n'empêche pas qu'il ne puisse plus en être ainsi, aussi souvent, du moins, qu'il le faudrait.

D'abord, je ne sais par quelle malignité des circonstances il naît, d'après les statistiques, plus de femmes que d'hommes; ce qui impose un déchet en faveur du célibat des femmes. D'autre part, beaucoup d'hommes ne se marient pas ou se marient tard. Et, en attendant, il faut que les femmes vivent. De plus, le goût du luxe augmente en même temps que les obstacles de la concurrence et les difficultés à gagner sa vie. L'homme recherche, par nécessité souvent, une compagne qui lui apporte soit une dot, soit un métier qui rem

place cette dot. Non seulement, la femme seule est obligée de travailler pour vivre, mais la femme mariée. Et cela, non seulement dans les classes dites pauvres, mais dans la bourgeoisie et dans la noblesse ruinée. Les ouvrières et aussi les jeunes filles ou les jeunes femmes de condition plus élevée sont réduites à quitter leur foyer et à chercher au dehors le pain ou même un peu d'aisance, sans laquelle l'existence est trop sombre. Elles sont réduites à travailler comme des hommes. C'est un mal, je le veux bien, mais c'est une loi économique à laquelle il faut bien se plier, et à laquelle il est sage de s'adapter le mieux possible.

Le féminisme économique est né de ces graves complications. Qu'y faire? Maugréer est inutile, protester contre cet envahissement des femmes est injuste.

Les hommes, il faut bien l'avouer, n'ont pas vu la chose d'un bon œil. Ils sont très

[merged small][ocr errors][merged small]
[graphic][merged small][merged small]
[graphic]

Cochères.

gentils pour les femmes quand ça ne leur coûte pas grand'chose. Ils cèdent volontiers leur place dans un tramway, et encore ceux qui sont bien élevés, ils les laissent passer les premières, ils leur offrent le bras et font les gestes de la politesse apprise. Mais lorsqu'il s'agit de partager avec elles carrière, emploi, appointements, la galanterie s'atténue vite et l'égoïsme antique reparaît. Tout cela est laid, mais très humain. Les cochers ont accueilli avec fort mauvaise grâce les cochères. (Rires.) Mais, dans les professions libérales, on n'a pas fait aux femmes meilleur accueil. Les docteurs ont eu quelque peine à accepter les doctoresses; et je me rappelle, pour ma part, que, faisant campagne, dans un grand journal parisien, en faveur

Avocate.

qui ont le plus souvent réussi; les employées d'administration, les prix de Rome, les femmes professeurs, les nurses, les dactylographes, les sténcgraphes, les pharmaciennes, abondent; et, en province, nous avons les femmes chefs de gare et les femmes dentistes!

Il ne faut pas hausser les épaules devant cette invasion, il ne faut pas même en rire du tout.

Les Vaillantes

En vérité, ce sont de grandes vaillantes que celles qui, risquant santé et bonheur, se jettent dans la terrible mêlée! Employées, com、 merçantes, nurses, gardes-malades, doctoresses, ouvrières, professeurs. On ne leur apprend rien en leur cassant les oreilles de beaux préceptes : « La femme doit rester à la maison, elle doit se marier, elle doit avoir des enfants, elle doit apporter au foyer de la douceur, du confort et du charme. » Ces règles de la vie idéale et normale, elles les savent et elles ne demandent qu'à y obéir.

Au fond, ce n'est pas seulement le pain, elles sont si sobres qu'il ne leur en faut pas beaucoup, ce n'est pas même un peu de luxe qu'elles vont chercher, il y aura toujours des fleurs dans le jardin de l'âme, c'est, très souvent, un dérivatif à ces sentiments maternels qui ne peuvent s'assouvir. Privées de ces grands devoirs qui, même douloureux, sont la plus grande joie de la vraie femme, elles vont vers les enfants des autres porter une maternité magnifique et impatiente. Doctoresses penchées sur les maladies des petits, nurses usant leur santé à retenir des existences fléchissantes,

[ocr errors]

conser

ver la vie, n'est-ce pas aussi beau que la donner? femmes professeurs, s'épuisant à des tâches ingrates pour entr'ouvrir des cerveaux contractés et faire s'épanouir de petites âmes closes, elles trompent cette faim d'aimer, elles obéissent avec frénésie à ce besoin de dévouement, sans lequel je suppose qu'il cesse un jour s'écroulerait le monde; et ce serait tant mieux, car, alors, le monde ne vaudrait plus rien et il n'y aurait plus de vraies femmes du tout! (Applaudissements.) Ce que je viens de vous dire, je m'en porte garant, ce ne sont pas des paroles, mais des faits. J'ai écouté, par exemple, les confidences de sévriennes; elles s'étaient vouées à l'enseignement sans autre vocation impérieuse que de se faire une vie honnête et droite, et aussi de secourir de plus faibles qu'elles. L'une d'elles m'écrivait :

[ocr errors]

<< La plus grande qualité d'une très grande sainte fut de savoir prendre un balai avec le sourire sur les lèvres. Tel est le secret de la vie, surtout pour nous autres femmes, si nous voulons être heureuses. Il faut nous intéresser aux choses telles qu'elles sont, cueillir les petites joies que la nature nous offre çà et là, et ne pas nous réserver exclu

sivement pour le grand bonheur trop lointain et qui, peut-être, ne viendra jamais... >>

Une autre me disait ce mot exquis et profond :

Nous autres femmes, nous avons, parfois, des vertus qui nous coûtent aussi cher que des vices.

En effet, combien ne se marient pas, vivent avec la distraction de leur seul travail, consacrant leurs appointements et leur cœur soit à une parente âgée, soit à quelque neveu tapageur, un monsieur de sept à dix ans, qui est vite le maître de la maison...

Au fond, je le répète, ces concurrentes nous donnent, à nous autres hommes, un très bel exemple de courage et qui doit nous faire un peu honte quelquefois. (Applaudissements.) Le Rôle de l'Homme

Je crois qu'il y a beaucoup de braves gens et des hommes de cœur, mais j'ai aussi la certitude qu'il n'y en a pas assez. On a beau me dire que nous vivons dans un âge de fer, que l'argent est dur à gagner. Je pense, surtout, que l'égoïsme est plus grand. On ne m'ôtera pas de la tête qu'un homme, digne de porter ce nom d'homme, doit être capable de gagner la vie de sa femme; et, si celle-ci veut alors travailler, c'est moins par nécessité que pour l'aider par ce zèle de l'amour qui cherche à alléger toutes les peines.

Mais il faut interpeller les hommes et leur dire :

Songez à vos pères, qui n'avaient pas peur de « la vie à plusieurs », qui, au lieu de s'effrayer des charges que donnent une femme et des enfants, y trouvaient non seulement un élément de consolation et de joie, mais une source d'intarissables énergies.

Voilà la véritable manière de combattre la concurrence féminine. Les hommes ne vaincront cette rivalité qu'en lui enlevant sa raison d'être. Vous vous plaignez que les femmes deviennent des hommes. Eh bien! à qui la faute? Soyez des hommes tout à fait et les femmes rentreront dans le rang. Elles redeviendront des femmes, seulement des femmes. Toutes, au fond, ne demandent que cela! (Vifs applaudissements.)

La Beauté du Féminisme

Me croirez-vous, maintenant, si je vous dis que l'humanité tout entière n'aura pas perdu à ce douloureux féminisme. Il a suscité certainement des chagrins inconnus, de « nouvelles douleurs »>, mais aussi des beautés imprévues, des grandeurs que nous n'étions pas habitués à voir. Le cœur de l'homme (et, quand je

dis l'homme, je dis la femme aussi, la femme surtout) a quelque chose de divin. On peut renverser les autels, celui-là existera toujours. Il s'y accomplit un sacrifice éternel dans un temple improfané, il y règne une flamme telle qu'aucun souffle ne sera assez puissant pour l'éteindre.

Le résultat est acquis, on ne chassera plus la femme de cette position qu'on l'a forcée à conquérir. Elle est sortie de sa chambre où elle avait mis des fleurs qui s'étiolaient, elle a descendu l'escalier de sa maison, elle a regardé les misères de la rue, elle est entrée dans les laboratoires, dans les écoles, dans les hôpitaux; elle a répandu parmi la cité son bon sens, sa douceur, sa fermeté, ses sentiments de pitié et de justice. La cité en est toute frémissante et renouvelée. La participation sociale de la femme est un fait acquis.

Ce fait est résulté de cette crise énorme où l'on aurait pu croire qu'elle allait sombrer. Elle a, au contraire, accru la civilisation, elle a augmenté les acquisitions de l'homme.

[ocr errors]

Quelle sera notre renaissance dans l'avenir, si nous utilisons la réserve magnifique des Françaises si modestes, si raisonnables, si courageuses, si vertueuses, et dont on n'a médit au loin que parce qu'on les jalousait? Car elles ont en plus ce charme discret qui n'existe qu'assez exceptionnellement ayons la carrure de le dire chez les femmes des autres races. Ce charme est la grande force de la femme éternelle, celle du passé comme celle de l'avenir. Il nous entraîne mieux aux nobles tâches que les discours et nous fait faire beaucoup plus, en somme, par un regard ou un sourire, que toutes les insistances de la force ou les nécessités les plus impérieuses de la vie!

La Tête et le Cœur

Nous avons assez plané; terminons par une anecdote :

Etant à Londres, je reçus la visite d'une dame reporter. Elle était envoyée par la direction d'un grand journal du dimanche. Avec les femmes reporters, on ne perd pas de temps. Dès mon réveil, je reçus un post card m'annonçant sa venue à dix heures du matin et me sommant de l'attendre. A neuf heures, elle était là. Je fus frappé par je ne sais quoi d'a en coup de vent » dans sa toilette, par son chapeau hardi, sa robe à plis heurtés, ses mains que je revois encore, nerveuses, maniant avec fièvre l'emblème et l'instrument du métier: le stylographe. Elle refusa d'écrire mes réponses sur une table, croisa les jambes,

[merged small][graphic][merged small]

les petites du féminin. Ainsi on dit le fauteuil et la chaise. Mais on dit la tête aussi, n'est-ce pas? La tête est du féminin... Vous m'excuserez donc d'être ici. (Rires.)

Je souris de l'exorde et je la fis asseoir, malgré le genre, dans un fauteuil. (Hilarité.) Et j'ajoutai:

- Ne vous fiez pas trop aux apparences grammaticales. Le coeur, chez nous, est sinon des deux genres, du moins des deux sexes. On dit même ne l'oubliez pas que, malgré Vaugelas et Chaptal, il est plutôt du féminin.

[ocr errors]

Ce que j'ai expliqué à la reporteresse de Londres, un peu sèche et pas très jolie, je vous le répète à vous qui êtes Françaises et jolies, jolies non seulement par nature, mais, comme je le commentais tout à l'heure, par bonne volonté (ce qui est mieux). Il ne faut pas que la femme moderne elle n'ignore plus que la tête est du féminin oublie que, contre toutes les règles de l'accord, le cœur, comme autrefois, en est aussi... Mais, ce que je viens de vous dire, vous le savez déjà... Excusez-moi, je n'ai pas trouvé de péroraison meilleure. (Applaudissements prolongés.)

JULES BOIS. (Conférence sténographi

Série B

HYGIÈNE

Mardi, 16 April

LA CHALEUR

Conférence de M. le docteur SEBILEAU

Mesdames, mesdemoiselles,

Nous allons causer, aujourd'hui, de la chaleur animale, de l'asphyxie, du chaud et du froid, de la sueur et du vêtement.

Je pense que je ne vous apprendrai pas grand'chose en vous disant qu'il est tout à fait nécessaire, pour vivre, de manger et de respirer.

C'est, si l'on peut dire, le premier article de la physiologie.

Il est, d'abord, tout à fait nécessaire de respirer.

Si, par exemple, on prend un chien et qu'on lui comprime la trachée, le cou, qu'est-ce qu'on voit?

Vous n'avez jamais fait cette expérience, et je vous en félicite; moi non plus, d'ailleurs, mais je sais ce qui se passe. (Rires.)

On voit d'abord la pauvre bête, pendant une ou deux minutes, se défendre d'une manière mesurée; elle coordonne encore ses mouvements. Puis, on la voit s'agiter d'une manière extrêmement bruyante, comme quelqu'un qui a perdu la tête.

L'animal fait, ensuite, quelques mouvements inspiratoires profonds, puis cesse de respirer. Pendant une ou deux minutes encore, le cœur bat, et, enfin, s'arrête. L'animal est mort asphyxié, disons-nous en physiologie. Il a mis, Four cela, quatre ou cinq minutes environ.

Tous les animaux n'en sont pas là: les uns mettent moins de temps, les autres davantage.

Je crois qu'il doit falloir à l'homme, à peu près comme au chien, cinq minutes pour mourir asphyxié quand il est totalement privé d'air.

Je ne puis dire cela sans me rappeler la réponse tout à fait curieuse que fit un jour,

à un examen de la Faculté de Médecine, un candidat qui avait perdu la tête. Un de mes collègues lui demandait :

Voyons, monsieur, dites-moi combien de temps un homme peut rester sous l'eau sans mourir.

- Cela dépend, répondit l'élève, suivant que l'eau est claire ou trouble. Si l'eau est claire, il peut rester vingt-cinq minutes; si elle est trouble, il ne peut rester que cinq minutes. (Hilarité générale.)

Je vous disais, tout à l'heure, que tous les animaux ne meurent pas aussi vite que le chien adulte. Un chien nouveau-né n'y emploie pas moins d'un quart d'heure. Il est probable qu'un tout petit enfant mettrait sensiblement le même temps qu'un jeune chien.

Au contraire, la baleine, le cachalot, animaux habitués à vivre dans l'eau, peuvent rester quinze, vingt minutes dans la profondeur, sans revenir à la surface prendre l'air qui leur est nécessaire, tandis que les plus habiles plongeurs ne peuvent guère, malgré leur grand entraînement, demeurer plus de deux minutes sous l'eau.

Bref, pour vivre, il nous faut de l'air, comme aux poissons de l'eau, et la mort vient vite à qui ne peut respirer.

Contre l'Asphyxie

Quelle conduite devons-nous tenir en présence d'une personne asphyxiée? Comment ramener à la vie ce qui, déjà, n'est plus qu'un cadavre? Si le cœur ne bat plus, il n'y a pas grand'chose à espérer; s'il bat encore, rien n'est perdu. Il faut, en tout cas, pratiquer ce qu'on appelle la respiration artificielle.

Cela exige de la force et de la résistance; quand, au cours d'une opération chirurgicale, un de nos patients, soudain, tombe en détresse, c'est le plus vigoureux de nos élèves qui s'empresse à « faire respirer » le malade. Il se place au bout de la table, près de la

« PrécédentContinuer »