1200 à 1891L. Michaud, 1908 |
Expressions et termes fréquents
aime amant âme amour beau beauté belle bonheur brille chants charme cher chose Christine de Pisan ciel cieux cœur cruel Daniel Stern Deshoulières Dieu dire divin douce douleur doux Eliduc enfant épousa esprit femme fille flamme fleur flots front gloire Guillaume de Machault hélas Henri de Latouche heureux j'ai j'aime jamais jeune jeunesse joie jour l'aime l'âme l'amour laisse larmes littéraire Louise Louise Colet Louise Labbé lyre m'aime main Marguerite Marie Marie de Gournay Mélanie Waldor mère Mlle de Scudéry Mme Ackermann Mme de Girardin Mme de Villedieu Mme Desbordes-Valmore monde mort mourir Musset naquit nuit œuvres oiseaux parfum parler passé passion pensée Pernette du Guillet Phaon plaisir plaisirs pleurs poème poésies poète poétesses poétique printemps qu'un ravie rayon regard rêve rien rose sainte Sainte-Beuve secret Seigneur sentiment seul Seulette sœur soleil sonnets souffrir soupirs tendre tendresse tourment tremble triste tristesse veux voix yeux
Fréquemment cités
Page 69 - Du mignard luth, pour tes grâces chanter; Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre; Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix .cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d'amante, Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
Page 144 - L'injuste fortune Me les a ravis. En vain j'importune Le ciel par mes cris ; II rit de mes craintes, Et, sourd à mes plaintes^ Houlette ni chien, II ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes, Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis, mes amours! Que Pan vOUS défende : Hélas! il le sait, Je ne lui demande Que ce seul bienfait.
Page 146 - L'astre qui mesure Les nuits et les jours. Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu'en ces climats Où, sans doute las D'éclairer le monde, II va chez Téthys Rallumer dans l'onde Ses feux amortis.
Page 305 - La tête coquette et fleurie De Marie Brillait comme un bluet mêlé Dans le blé. Tachés déjà par l'écritoire, Sur l'ivoire Ses doigts légers allaient sautant Et chantant. Quelqu'un récitait quelque chose, Vers ou prose, Puis nous courions recommencer A danser.
Page 53 - Pour en toi voir si force il a : Je ne sais rien moins que cela. Qui dira que d'ardeur commune Qui les jeunes gens importune, De toi je veux...
Page 47 - Vous pouvez bien plutôt repousser une injure, Mais, quenouille ma mie, il ne faut pas, pourtant, Que pour vous estimer et pour vous aimer tant, Je délaisse...
Page 68 - J'ay chaut estreme en endurant froidure * : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ay grans ennuis entremeslez de joye...
Page 152 - Contre l'affreux dessein d'attenter sur soi-même. Hippolyte la hait presque autant qu'elle l'aime ; Rien ne change son cœur ni son chaste maintien. La nourrice l'accuse : elle s'en punit bien; Thésée a pour son fils une rigueur extrême. Une grosse Aricie, au teint rouge, aux crins blonds, N'est...
Page 71 - De mes cours jours ne m'empeschoit envie: Si m'acollant me disoit, chere Amie, Contentons nous l'un l'autre, s'asseurant Que ja tempeste, Euripe, ne courant Ne nous pourra desjoindre en notre vie; Si de mes bras le tenant acollé, Comme du Lierre est l'arbre encercelé, La mort venoit, de mon aise envieuse...
Page 69 - Tant que mes yeus pourront larmes espandre, A l'heur passé avec toy regretter : Et qu'aus sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignart Lut, pour tes grâces chanter : Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toy comprendre Je ne souhaitte encore point mourir.