Oeuvres completesDidot Freres, 1857 - 720 pages |
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Page 27
... doux , Je vais en peu de mots vous les découvrir tous . MASCARILLE . O merveilleux pouvoir de la vertu magique ! CÉLIE . Si ton maître en ce point de constance se pique , Et que la vertu seule anime son dessein , Qu'il n'appréhende pas ...
... doux , Je vais en peu de mots vous les découvrir tous . MASCARILLE . O merveilleux pouvoir de la vertu magique ! CÉLIE . Si ton maître en ce point de constance se pique , Et que la vertu seule anime son dessein , Qu'il n'appréhende pas ...
Page 56
... doux et si glissant , Et détournait mon cœur de l'aveu d'une flamme Que mes sens s'efforçaient d'introduire en mon âme . TRUFALDIN , à Célie . Mais en te recouvrant , que diras - tu de moi , Si je songe aussitôt à me priver de toi , Et ...
... doux et si glissant , Et détournait mon cœur de l'aveu d'une flamme Que mes sens s'efforçaient d'introduire en mon âme . TRUFALDIN , à Célie . Mais en te recouvrant , que diras - tu de moi , Si je songe aussitôt à me priver de toi , Et ...
Page 68
... doux Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous . Marinette eut bon nez , quoi qu'on en puisse dire , De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire . Quelque autre , sous espoir du matrimonion , Aurait ouvert l'oreille à la ...
... doux Quand on sait qu'on n'a point d'avantage sur vous . Marinette eut bon nez , quoi qu'on en puisse dire , De ne permettre rien un soir qu'on voulait rire . Quelque autre , sous espoir du matrimonion , Aurait ouvert l'oreille à la ...
Page 74
... doux , Et contre votre gendre ayez moins de courroux . ALBERT . Comment , gendre ? Coquin ! tu portes bien la mine De pousser les ressorts d'une telle machine , Et d'en avoir été le premier inventeur . MASCARILLE . Je ne vois ici rien à ...
... doux , Et contre votre gendre ayez moins de courroux . ALBERT . Comment , gendre ? Coquin ! tu portes bien la mine De pousser les ressorts d'une telle machine , Et d'en avoir été le premier inventeur . MASCARILLE . Je ne vois ici rien à ...
Page 81
... doux . Je n'ai pas grande faim de mort ni de blessure , Et vous ferez le sot tout seul , je vous assure . SCÈNE II . VALÈRE , MASCARILLE , VALÈRE . Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux . Le soleil semble s'être oublié dans les ...
... doux . Je n'ai pas grande faim de mort ni de blessure , Et vous ferez le sot tout seul , je vous assure . SCÈNE II . VALÈRE , MASCARILLE , VALÈRE . Je n'ai jamais trouvé de jour plus ennuyeux . Le soleil semble s'être oublié dans les ...
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Expressions et termes fréquents
ADRASTE AGNÈS aime ALCESTE ALCMÈNE Allons amant âme amour AMPHITRYON ARGANTE ARISTE ARNOLPHE ASCAGNE assez avez beau BÉJART BÉLISE belle CÉLIMÈNE charmes chose CHRYSALE ciel CLAUDINE CLÉANTE CLÉANTHIS CLÉONTE CLITANDRE CLITIDAS cœur comédie COMTESSE courroux COVIELLE dansants Dieu dire DON GARCIE DON JUAN DON PÈDRE DORANTE DORINE doux ÉLISE ELMIRE ELVIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE ÉRIPHILE Est-ce êtes femme fille FROSINE gens GEORGE DANDIN GÉRONTE GROS-RENÉ HARPAGON homme j'ai j'en l'amour LÉANDRE LÉLIE LISETTE LUBIN LUCILE m'en MADAME JOURDAIN MADELON MADEMOISELLE DE BRIE MAÎTRE JACQUES MARIANE MASCARILLE MÉLICERTE MERCURE Molière monde MONSIEUR DE POURCEAUGNAC MONSIEUR DE SOTENVILLE MORON MYRTIL ORGON ORONTE parler père personne PHILAMINTE PHILINTE prendre princesse PSYCHÉ raison rien s'il vous plaît sais SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seigneur sera seul SGANARELLE soins sort SOSIE SOSTRATE souffrir TARTUFFE TRISSOTIN trouve TRUFALDIN URANIE vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois yeux
Fréquemment cités
Page 206 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins, et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde.
Page 192 - Enfin, à mon amour rien ne peut s'égaler. Quelle preuve veux-tu que je t'en donne, ingrate? Me veux-tu voir pleurer? veux-tu que je me batte? Veux-tu que je m'arrache un côté de cheveux? Veux-tu que je me tue?
Page 307 - Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire ; Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements Qu'on a de faire éclat de tels amusements ; Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages, On s'expose à jouer de mauvais personnages.
Page 572 - Je le suis , ma Psyché , de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez * Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez , Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 565 - Veut qu'on soit insensible à ces cruels revers. En vain de la raison les secours sont offerts, Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime : L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
Page 312 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 307 - Quel besoin si pressant avez-vous de rimer? Et qui diantre vous pousse à vous faire imprimer'? Si l'on peut pardonner l'essor d'un mauvais livre , Ce n'est qu'aux malheureux qui composent pour vivre. Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 630 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 321 - Ah ! rien n'est comparable à mon amour extrême; Et dans l'ardeur qu'il a de se montrer à tous, II va jusqu'à former des souhaits contre vous. Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le Ciel en naissant ne vous eût donné rien...
Page 215 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.