Oeuvres completesDidot Freres, 1857 - 720 pages |
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Page 19
... regarde comme des gens perdus , et nous méprise . Ainsi , monsieur , quittez un dessein si contraire à votre bonheur « et à votre repos . Si vous étiez dans le besoin , je pourrais « vous rendre mes services ; mais , je ne vous le cèle ...
... regarde comme des gens perdus , et nous méprise . Ainsi , monsieur , quittez un dessein si contraire à votre bonheur « et à votre repos . Si vous étiez dans le besoin , je pourrais « vous rendre mes services ; mais , je ne vous le cèle ...
Page 29
... regarde plus ... Et vous veut ... ANSELME . Quoi ? MASCARILLE . Que comme un époux ; ANSELME . Et me veut ... Prendre la bourse ... MASCARILLE . Et vous veut , quoi qu'il tienne , ANSELME . Adieu donc , Mascarille . MASCARILLE , à part ...
... regarde plus ... Et vous veut ... ANSELME . Quoi ? MASCARILLE . Que comme un époux ; ANSELME . Et me veut ... Prendre la bourse ... MASCARILLE . Et vous veut , quoi qu'il tienne , ANSELME . Adieu donc , Mascarille . MASCARILLE , à part ...
Page 45
... regarde , Je venais l'avertir de se donner de garde . De là , moralisant , j'ai fait de grands discours Sur les fourbes qu'on voit ici - bas tous les jours ; Que pour moi , las du monde et de sa vie infâme , Je voulais travailler au ...
... regarde , Je venais l'avertir de se donner de garde . De là , moralisant , j'ai fait de grands discours Sur les fourbes qu'on voit ici - bas tous les jours ; Que pour moi , las du monde et de sa vie infâme , Je voulais travailler au ...
Page 91
... regarde aussi ... SCÈNE VII . CATHOS , MADELON , MAROTTE . MAROTTE . Voilà un laquais qui demande si vous êtes au lo- gis , et dit que son maître vous veut venir voir . MADELON . Apprenez , sotte , à vous énoncer moins vulgaire- ment ...
... regarde aussi ... SCÈNE VII . CATHOS , MADELON , MAROTTE . MAROTTE . Voilà un laquais qui demande si vous êtes au lo- gis , et dit que son maître vous veut venir voir . MADELON . Apprenez , sotte , à vous énoncer moins vulgaire- ment ...
Page 94
... regarde , Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur ; Au voleur ! au voleur ! au voleur ! au voleur . CATHOS . Ah ! mon Dieu , voilà qui est poussé dans le der- nier galant . MASCARILLE . Tout ce que je fais a l'air cavalier ; cela ne ...
... regarde , Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur ; Au voleur ! au voleur ! au voleur ! au voleur . CATHOS . Ah ! mon Dieu , voilà qui est poussé dans le der- nier galant . MASCARILLE . Tout ce que je fais a l'air cavalier ; cela ne ...
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Expressions et termes fréquents
ADRASTE AGNÈS aime ALCESTE ALCMÈNE Allons amant âme amour AMPHITRYON ARGANTE ARISTE ARNOLPHE ASCAGNE assez avez beau BÉJART BÉLISE belle CÉLIMÈNE charmes chose CHRYSALE ciel CLAUDINE CLÉANTE CLÉANTHIS CLÉONTE CLITANDRE CLITIDAS cœur comédie COMTESSE courroux COVIELLE dansants Dieu dire DON GARCIE DON JUAN DON PÈDRE DORANTE DORINE doux ÉLISE ELMIRE ELVIRE ENTRÉE DE BALLET ÉRASTE ÉRIPHILE Est-ce êtes femme fille FROSINE gens GEORGE DANDIN GÉRONTE GROS-RENÉ HARPAGON homme j'ai j'en l'amour LÉANDRE LÉLIE LISETTE LUBIN LUCILE m'en MADAME JOURDAIN MADELON MADEMOISELLE DE BRIE MAÎTRE JACQUES MARIANE MASCARILLE MÉLICERTE MERCURE Molière monde MONSIEUR DE POURCEAUGNAC MONSIEUR DE SOTENVILLE MORON MYRTIL ORGON ORONTE parler père personne PHILAMINTE PHILINTE prendre princesse PSYCHÉ raison rien s'il vous plaît sais SBRIGANI SCAPIN SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII seigneur sera seul SGANARELLE soins sort SOSIE SOSTRATE souffrir TARTUFFE TRISSOTIN trouve TRUFALDIN URANIE vais VALÈRE veut veux vœux voilà vois yeux
Fréquemment cités
Page 206 - Car enfin, je trouve qu'il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la Fortune, accuser les Destins, et dire des injures aux Dieux, que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre des défauts de tout le monde.
Page 192 - Enfin, à mon amour rien ne peut s'égaler. Quelle preuve veux-tu que je t'en donne, ingrate? Me veux-tu voir pleurer? veux-tu que je me batte? Veux-tu que je m'arrache un côté de cheveux? Veux-tu que je me tue?
Page 307 - Qu'il faut qu'un galant homme ait toujours grand empire Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire ; Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements Qu'on a de faire éclat de tels amusements ; Et que, par la chaleur de montrer ses ouvrages, On s'expose à jouer de mauvais personnages.
Page 572 - Je le suis , ma Psyché , de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez * Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez , Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 565 - Veut qu'on soit insensible à ces cruels revers. En vain de la raison les secours sont offerts, Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime : L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
Page 312 - L'amour pour l'ordinaire est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix: Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable; Ils comptent les défauts pour des perfections, Et savent y donner de favorables noms.
Page 307 - Quel besoin si pressant avez-vous de rimer? Et qui diantre vous pousse à vous faire imprimer'? Si l'on peut pardonner l'essor d'un mauvais livre , Ce n'est qu'aux malheureux qui composent pour vivre. Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 630 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 321 - Ah ! rien n'est comparable à mon amour extrême; Et dans l'ardeur qu'il a de se montrer à tous, II va jusqu'à former des souhaits contre vous. Oui, je voudrais qu'aucun ne vous trouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le Ciel en naissant ne vous eût donné rien...
Page 215 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.