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Mais je ne suis pas homme à souffrir l'infamie
Des refus offensants qu'il faut qu'ici j'essuie. encolur 2001
Je vaux bien que de moi l'on fasse plus de cas,

Et je baise les mains à qui ne me veut pas. off and out

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ARISTE, CHRYSALE, PHILAMINTE, BÉLISE, ARMANDE, HENRIETTE, CLITANDRE, UN NOTAIRE, MARTINE. Philaminte. Qu'il a bien découvert son ame mercenaire! Et que peu philosophe est ce qu'il vient de faire! Clitandre. Je ne me vante point de l'être; mais, enfin, Je m'attache, madame, à tout votre destin;

Et j'ose vous offrir, avecque ma personne,

Ce qu'on sait que de bien la fortune me donne. 180° 37 Philaminte. Vous me charmez, monsieur, par ce trait généreux, Et je veux couronner vos désirs amoureux.

Oui, j'accorde Henriette à l'ardeur empressée.......
Henriette. Non, ma mère : change à présent de pensée.
Souffrez que je résiste à votre volonté.

Clitandre. Quoi vous vous opposez à ma félicité!
Et lorsqu'à mon amour je vois chacun se rendre...
Henriette. Je sais le peu de bien que vos covering
que vous avez, Clitandre;
Et je vous ai toujours souhaité pour époux,

Lorsqu'en satisfaisant à mes voeux les plus doux é,shnomik
J'ai vu que mon hymen ajustait vos affaires;

Mais lorsque nous avons les destins si contraires, anov ill Je vous chéris assez, dans cette extrémité, nub alov mot Pour ne vous charger point de notre adversité. mo Clitandre. Tout destin avec vous me peut être agréable; sT Tout destin me serait sans vous insupportable. s'a no'ný)

MOLIÈRE. 3.

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Henriette. L'amour, dans son transport, parle toujours ainsi. Des retours importuns évitons le souci.nanofly (ailor 20 Rien n'use tant l'ardeur de ce noeud qui nous lie, nay ob Que les fàcheux besoins des choses de la vie;caind of al Et l'on en vient souvent à s'accuser tous deux

De tous les noirs chagrins qui suivent de tels feux.

Ariste, à Henriette. p. 2057998), ALTEUR A

N'est-ce que ce motif que nous venons d'entendreman
Qui vous fait résister à l'hymen de Clitandre?

Henriette. Sans cela, vous verriez tout mon coeur y courir;
Et je ne fuis sa main que pour le trop chérir.

Ariste. Laissez-vous donc lier par des chaînes si belles.
Je ne vous ai porté que de fausses nouvelles ;ovoEUTAT
Et c'est un stratagème, un surprenant secours,
Que j'ai voulu tenter pour servir vos amours,
Pour détromper ma soeur, et lui faire connaître

Ce que son philosophe à l'essai pouvait être. brosos'¿ ¿BO' Chrysale. Le ciel en soit loué!

otha sm umW. albigneN Philaminte. J'en ai la joie au coeur,pë

Par le chagrin qu'aura ce lâche déserteur

Voilà le châtiment de sa basse avarice,

De voir qu'avec éclat cet hymen s'accomplisse.

Chrysale, à Clitandre. Je le savais bien, moi, que vous l'épouseriez.
Armande, à Philaminte. Ainsi donc à leurs voeux vous me sacrifiez ?
Philaminte. Ce ne sera point vous que je leur sacrifie; is!
Et vous avez l'appui de la philosophie, 2004 oppenl
Pour voir d'un oeil content couronner leur ardeur.BOV
Bélise. Qu'il prenne garde au moins que je suis dans son coeur :
Par un prompt désespoir souvent on se marie, T
Qu'on s'en repent après tout le temps de sa vie.b mot

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Chrysale, au notaire.

Allons, monsieur, suivez l'ordre que j'ai prescrit, Et faites le contrat ainsi que je l'ai dit.

FIN DES FEMMES SAVANTES.

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LE MALADE IMAGINAIRE,

COMÉDIE-BALLET EN TROIS ACTES.-1673.

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